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.Article de om.net

du 17 août 2013

Le Vélodrome chavire...

 

Les Olympiens ont rempli leur contrat en remportant leur premier match de la saison à domicile face à Evian TG, 2-0. Un but par mi-temps sur deux coups de génie ont enchanté le Vélodrome.

Un but splendide de Gignac en première période. Quelques frayeurs. Un but de Payet en seconde mi-temps. Que du bonheur. C'est ce qu'il faut retenir de cette rencontre ou les deux équipes ont redoublé de maladresse. Mais le talent a fait la différence. Celui de Gignac d'abord. Idéalement servit par Fanni, le numéro 9 olympien a exécuté un contrôle "zidanesque", de l'extérieur du pied droit, avant d'enchaîner avec superbe crochet pour éliminer Mensah et tromper Laquait d'une frappe en rupture du pied gauche (16e). Le public a explosé pour la première fois cette saison. Payet ensuite. A la réception d'une superbe ouverture de Valbuena, le Réunionnais s'est joué de Mensah avec ses feintes avant de placer une frappe pied gauche au ras du poteau de Laquait (67e). Nouvelle explosion du Vélodrome.

Si les Olympiens l'ont emporté en faisant plaisir à leur public, ils n'ont pas pour autant maîtrisé l'adversaire du jour. Timide et gêné par des Hauts-Savoyards très entreprenants, l'OM a eu du mal à entrer dans la partie. Il a perdu trop de ballons au milieu de terrain et a subi le jeu. Les hommes de Pascal Dupraz se sont mis en évidence avec Ehret et Wass, intenables sur les ailes. Mais derrière Diawara a confirmé sa bonne forme du moment. Imbula est resté précieux au milieu de terrain avant de laisser sa place à Cheyrou à la mi-temps sur blessure. En attaque Valbuena a tenté de distribuer et André Ayew s'est montré percutant sur son côté gauche. Les gardiens, eux, se sont régalés des trop longs ballons en profondeur.

La deuxième période est restée compliquée pour Elie Baup : il n'a cessé de donner de la voix sur son banc. Bérigaud, Bertoglio et Sougou, lorsqu'il est rentré (64e), ont donné du fil à retordre à la défense olympienne. Seulement voilà, quand Diawara est dépassé, Mandanda est présent. Le capitaine a confirmé sa grande forme. Dans les airs, ou en duel avec les attaquants d'Evian TG, il est resté maître de son but.

L'OM peut être satisfait d'avoir confirmé sa victoire à Guingamp de la semaine passée, mais doit encore progresser. Les actions concédées ont été trop nombreuses et le jeu pas encore assez fluide. Elie Baup ne peut pleinement savourer. L'essentiel est ailleurs : avec six points en deux rencontres, l'OM, co-leader du championnat avec Lyon, peut regarder Paris et Monaco jouer tranquillement.

Auteur : Allan Chaussard

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Article de laprovence.com

du 17 août 2013

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L'OM confirme face à Evian (2-0)

 

L'OM s'est imposé face à Evian (2-0) lors de la deuxième journée de Ligue 1. André-Pierre Gignac a ouvert le score en première période d'une belle frappe du gauche (16) et c'est Payet qui a délivré le Vélodrome après un très bel enchaînement dans la surface (67). Les hommes d'Elie Baup peuvent être heureux du résultat car Evian a souvent su amener le danger dans la surface de Mandanda.

Les Savoyards étaient tout proche d'ouvrir le score. Benezet reprenait du bout du pied un centre venant de la gauche mais Mandanda réalisait une belle parade (11).

Alors qu'Evian mettait la pression, c'est l'OM qui ouvrait le score. Fanni lançait Gignac en profondeur, le Martégal réalisait un contrôle de l'extérieur du pied de grande classe, crochetait un savoyard et envoyait une mine du gauche sous la lucarne de Laquait (1-0, 16).

Les hommes de Pascal Dupraz tentaient à deux reprises de revenir mais l'attaquant Berigaud n'était pas assez adroit (18, 30).

A la pause, l'OM menait grâce à un but sublime de Gignac.

Au retour des vestiaires, les Olympiens auraient pu bénéficier d'un penalty mais Bartolomeu Varela jugeait correcte l'intervention de Sabaly sur Gignac (47).

Auteur d'un match de grande classe, Souleymane Diawara aurait même pu inscrire un but. Valbuena lui délivrait à deux reprises de bons centres mais jamais le Sénégalais ne parvenait pas à tromper Laquait (54, 56).

Mis en difficulté par Evian, les Olympiens parvenaient à creuser l'écart. Sur une ouverture parfaite de Valbuena, Payet mystifiait la défense savoyarde avant d'envoyer une frappe placée au ras du poteau (67).

En fin de match les hommes de Dupraz se procuraient de nouvelles occasions mais soit Mandanda soit Diawara mettaient fin aux assauts savoyards.

Si la victoire olympienne permet d'engranger trois nouveaux points, les joueurs d'Elie Baup sont très loins d'être au point.


Auteur : Florian DELLE VERGIN

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Article etgfc.com

du 17 août 2013

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Le réalisme était Marseillais

 

Là encore, le scénario de la première période peut laisser quelques regrets. Nullement impressionnés par la ferveur dégagée par les trois tribunes, les Haut-Savoyards rentraient dans le match de la meilleure des manières. Agressifs dans les duels, intelligents et disponibles balle au pied, ce sont eux qui ont nettement dominé les 45 premières minutes.

Certes les occasions ne furent pas légion. A leur actif, un centre-tir de Benezet qui flirtait avec la ligne de but de Mandanda, avec hélas, aucun Rose pour suivre alors qu'ils se trouvaient à proximité (13e). Le reste ? Du jeu, des décalages, de très nombreuses situations de surnombre à l'approche des buts, mais à chaque fois, un imprécision tenace lors de la dernière passe ou lors de frappes. Benezet (22e) ou Bérigaud (39e) en furent les exemples.

Du côté de l'OM ? On était loin de la qualité de jeu démontrée à Guingamp. Les Marseillais peinaient à aller de l'avant, mais une seule véritable occasion leur a permis de faire mouche. Alerté sur un long ballon en profondeur, Gignac prenait le dessus sur Mensah et s'en allait crucifier Laquait d'une frappe puissante aux 16 mètres (16e). 1-0 à la pause, donc.

La seconde période démarrait tambour battant ! Sans un retour en catastrophe de Sabaly, les Roses faillirent se faire surprendre dès les premières secondes par Valbuena qui était rentré balle au pied dans la surface (46′). Dans l'action suivante, Bérigaud manquait sa reprise de l'extérieur du droit alors qu'il était à bout portant (46′). Et dans la minute suivante, M. Varela refusait un penalty après un accrochage sur Bertoglio (47′).

Malgré la chaleur intense, c'est bien le rythme qui était intenable ! Marseille poussait pour inscrire un second but, tandis que l'ETG se portait également régulièrement à l'avant pour égaliser. Laquait était bienheureux de voir une tête de Diawara sur corner lui atterrir dans les bras (58e), et de l'autre côté, Bérigaud était inexplicablement trop court pour reprendre un caviar de Bertoglio, alors que le but était à coup sûr à la clé (60e).

Le Vélodrome s'époumonait ensuite lorsque l'arbitre ne bronchait pas après un retour musclé de Wass sur Ayew dans la surface, mais exultait lorsque Payet ajustait Laquait d'une belle frappe à ras de terre (67e). 2-0, la messe était dite, mais les Roses avaient décidés de quitter Marseille avec les honneurs, alors ils continuaient à pousser pour marquer enfin ce petit but. Celui-ci ne venait jamais, malgré les rush de Sabaly (70e) ou de Sougou (79e et 88e), entré peu de temps avant. L'ETG FC s'inclinait, une nouvelle fois frustré

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