OM1899.com

.Article de om.net

du 12 août 2017

 

L'OM enchaîne... sur le fil

 

Après avoir buté sur de généreux nantais, notamment leur gardien, pendant 87 minutes, les Marseillais ont finalement trouvé la clef grâce à Lucas Ocampos.

Après un premier succès lors de la journée inaugurale de Ligue 1 (3-0 contre Dijon), Rudi Garcia était contraint de faire un seul changement, suite à la blessure de Dimitri Payet. En verve face aux Bourguignons à l'Orange Vélodrome avec un doublé, Clinton Njie était logiquement titulaire. La surprise venait du milieu de terrain où, à la place de Morgan Sanson, André-Frank Zambo Anguissa se retrouvait titulaire pour la première fois depuis le 9 avril 2017.

Le Camerounais était le premier des Marseillais à buter sur le gardien roumain du FC Nantes, Ciprian Tatarusanu. Dès la quatrième minute, il repoussait une frappe aussi lointaine que puissante de Zambo Anguissa. Le portier des Canaris s'illustrait tout au long de la première période avec des parades décisives et spectaculaires. Florian Thauvin de la tête, Valère Germain également de la tête, Clinton Njie et Maxime Lopez ont tous buté sur le dernier rempart nantais, qui dispute cet après-midi son premier match en Ligue 1 ! Avec de longs ballons et de la vitesse, les Olympiens ont réussi à percer la défense adverse mais n'a pas su mettre en défaut Ciprian Tatarusanu durant la première mi-temps.

Une période marquée par les trois changements faits par Claudio Ranieri suite à des blessures de ses joueurs. Après seulement 25 minutes, l'entraîneur italien avait fait entrer en jeu trois de ses remplaçants... Mais les péripéties nantaises n'ont pas eu de conséquences immédiates.

Cela a peut-être même boosté les Nantais qui dominaient la seconde mi-temps où un autre gardien se mettait en valeur : Steve Mandanda. Le gardien marseillais repoussait trois belles opportunités de Lima ou Diego Carlos. La seconde mi-temps était moins rythmée que la première. Les deux équipes se laissaient également moins d'espaces. Morgan Sanson et Lucas Ocampos entraient en jeu. Claudio Ranieri aurait bien aimé avoir ce luxe lorsque Diego Carlos s'est blessé à l'épaule et a fini la rencontre avec le bras en écharpe.

Ciprian Tatarusanu, que l'on n'avait peu vu en seconde période en raison du faible nombre d'actions olympiennes, a poursuivi son show en repoussant un tir de Florian Thauvin. L'Orléanais était également signalé hors-jeu, juste avant, sur un bon service de Morgan Sanson. Le but était logiquement refusé. Adil Rami, de la tête, manquait ensuite le cadre de peu. Rémy Cabella entrait en jeu pour les cinq dernières minutes. Mais c'est un autre remplaçant, Lucas Ocampos de la tête, qui parvenait, enfin, à tromper le gardien roumain suite à un centre de Florian Thauvin, à peine prolongé par Valère Germain.

Les Nantais se réveillaient après l'ouverture du score. Ils se procuraient trois énormes occasions par Sala et Iloki, dont une qui s'écrasait sur la transversale de Steve Mandanda.

Les hommes de Rudi Garcia enregistrent un second succès après autant de journées et n'encaissent toujours pas de but. Avec six points, ils pointeront évidemment dans les équipes de tête au classement. A l'opposé, les Nantais n'ont toujours pas débloqué leur compteur-point.

Voilà comment bien commencer le marathon de cinq matches en quinze jours qui attend les Marseillais jusqu'au 27 août.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 12 août 2017

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Ocampos libère l'OM

En échec pendant 80 minutes, les Olympiens ont fini par s'imposer à Nantes grâce à un but de l'Argentin dans les toutes dernières minutes

Laborieux. C'est ainsi que l'on peut qualifier la victoire de l'OM ce samedi à Nantes pour le compte de la deuxième journée de Ligue 1. Dominateurs en première période, les hommes de Rudi Garcia se sont fait peur en seconde période en concédant des occasions face à des Nantais volontaires mais maladroits. C'est finalement d'Ocampos qu'est venue la délivrance, l'Argentin parvenant enfin à battre, avec de la réussite, un Tatarusanu qui aura causé bien des misères à l'OM.

Les quarante-cinq premières minutes ont été marquées par les blessures consécutives de Rongier, Bammou et Kacaniklic qui ont contraint Claudio Ranieri à effectuer ses trois changements en moins d'une demi-heure de jeu. Les hommes de Rudi Garcia, quant à eux, étaient parfaitement entrés dans leur match avec une première occasion signée Zambo Anguissa dont la frappe puissante et cadrée a été repoussée des deux poings par Tatarusanu (4e). Le portier nantais a récidivé trois minutes plus tard sur une magnifique tête de Thauvin (7e) puis une autre de Germain (34e). Malgré cette domination, les Olympiens n'ont pas totalement rassuré défensivement en concédant quelques occasions, notamment par Zambo Anguissa, auteur de deux passes à l'adversaire qui auraient pu permettre aux Canaris d'ouvrir le score sans une parade impeccable de Mandanda devant Bammou (6e).

Au retour des vestiaires, c'est un OM métamorphosé qui est revenu sur la pelouse. Les coéquipiers de Thauvin ont baissé de rythme et ont eu toutes les peines du monde à se créer des occasions. Derrière, on a retrouvé la fébrilité habituelle de l'arrière-garde olympienne. Il a fallu que Rudi Garcia effectue ses trois changements pour faire rentrer Sanson, Ocampos puis Cabella. C'est de l'Argentin qu'est venu le but de la victoire après un bon travail de Thauvin dans son couloir droit et dont le centre a été dévié par Germain et repris tant bien que mal par Ocampos au second poteau (0-1, 87e). Dans les dernières minutes, les Canaris ont poussé mais se sont d'abord heurtés à la barre transversale par Sala (89e), puis à leur propre maladresse lorsque Thomasson a manqué le cadre à quelques mètres du but (90e).

Rudi Garcia le disait avant le match, si son équipe demeure fébrile, l'important est de continuer à gagner les matches. C'est chose faite ce samedi mais il faut rester lucide et se dire que sans les blessures à répétition côté nantais (Diego Carlos a même fini le match avec le bras en écharpe), l'issue aurait pu être tout autre. Il faut à présent pour les Olympiens se tourner vers le déplacement à Domzale en barrages de Ligue Europa jeudi prochain avant de recevoir Angers, dimanche en championnat.

Auteur : Benoit Vinstock et Christopher Sias

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Article de La Provence

du 13 août 2017

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Trois points petits bras

A L'ARRACHE. Le succès olympien est logique mais il a beaucoup tardé à se concrétiser, sur un rebond heureux et Nantes aurait pu égaliser sur la fin

Ciprian Tatarusanu n'est sûrement pas le nouveau joueur de Ligue 1 qui a le plus affolé le monde du foot en arrivant en France. Les vrais amateurs se souvenaient qu'il avait disputé l'Euro, l'an dernier dans notre pays après avoir largement oeuvré pour la qualification de la Roumanie pour le tournoi final. Mais la surprise de son "déclassement" à la Fiorentina et le choix de sa destination, Nantes, certainement guidé par la présence de Claudio Ranieri, n'avaient pas fait de lui l'une des stars en devenir de notre championnat. Pourtant, il a beau être le dernier rempart d'une équipe modeste, il animera probablement plus d'une soirée de Ligue 1. Même si on aime voir des buts.

"Il a pleinement justifié son transfert en un seul match, estimait Steve Mandanda, connaisseur s'il en est. L'arrêt qu'il fait sur la tête de Florian, est de toute beauté." "Nous avons buté sur un Tatarusanu des grands soirs", a ajouté Rudi Garcia. "Les Marseillais ont bien démarré mais Tatarusanu a fait de grandes parades et après, nous avons pu faire un bon match", a résumé Claudio Ranieri.

À lui seul, finalement, le gardien roumain aurait pu changer la face d'un match que l'OM aurait dû gagner plus aisément, en profitant à la fois de sa supériorité technique et du désarroi qui aurait dû altérer le rendement d'une équipe nantaise perdant trois joueurs sur blessure en vingt-cinq minutes.

Mais voilà, si l'envolée du gardien nantais sur une frappe de 20 mètres d'Anguissa aurait pu n'être qu'un frisson isolé, son sauvetage suivant, à la suite d'une reprise de la tête de Florian Thauvin, a vraiment fait de lui un rempart infranchissable, capable encore de dévier en corner une tête de Valère Germain et de sauver, d'une main ferme un ballon sur sa ligne de but, dans le cafouillage d'un corner. Double effet : les Nantais ont retrouvé le moral et les Olympiens ont connu un sérieux coup de mou.

On peut encore penser que lorsque Maxime Lopez s'est présenté en bonne position, face à lui, au coeur d'une deuxième période bien moins généreuse que la première, les buts ont dû sembler tout petits et le gardien très grand, un peu le syndrome Manuel Neuer lors de la dernière coupe du monde, qui avait vu Higuain et Messi rater l'un et l'autre le cadre en finale pour avoir voulu mettre le ballon le plus loin possible du gardien. Comme Adil Rami, de la tête, sur un corner, hier, à quelques minutes de la fin.Si Tatarusanu a fini par craquer, il aura fallu une action peu orthodoxe pour cela, avec un rebond sur le corps et peut-être même le bras de Lucas Ocampos, emporté par son élan, après une reprise d'abord repoussée par le Roumain. Petit bras pour l'OM, mais grands effets : trois points au bout de cet élan désespéré.

Ça ne suffit pas pour faire de ce succès un passeport vers le bonheur. Il est mérité pour le nombre d'occasions franches obtenues en première période. Mais sans la maladresse d'Emiliano Sala et d'Adrien Thomasson, ratant, en moins de cinq minutes, trois occasions très nettes, chacun seul devant Mandanda, mais mettant le ballon hors du cadre ou sur la barre, l'OM aurait fait une mauvaise affaire.

On sait ce qu'il en est : le succès génère la confiance et la confiance aide à monter en régime. Mais attention ! L'OM doit savoir concrétiser ses moments forts et éviter de se faire des frayeurs inutiles. Face à Ostende, Dijon ou Nantes, ça passe. Contre des plus gros, ça ne passera plus.

Auteur : Mario Albano

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Lucas Ocampos droit au but !

Buteur opportuniste en fin de match, l'Argentin a offert les trois points aux Olympiens

"Un cavalier, qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop..."

Non, Zorro n'est pas arrivé à l'OM en plein mercato ! Mais face à Nantes, les supporters olympiens ont pu apprécier la prestation de l'Argentin volant, alias Lucas Ocampos. Car c'est en se jetant au deuxième poteau à la réception d'un centre de Thauvin que le virevoltant ailier de 23 ans s'est mué en buteur à la 87e. Il a aussi fallu qu'il s'y reprenne à deux fois, du pied droit puis de la main droite, pour tromper le bondissant Tatarusanu, mais c'est ainsi qu'il a donné la victoire à l'OM.

Un but pas évident à marquer sur la pelouse, ni à comprendre depuis les tribunes. "Il est trop loin, je ne vois rien ! Je vois juste un cafouillage et je comprends qu'il y a but", glisse également Steve Mandanda, au moment de commenter le bon coup de son compère albiceleste. Valère Germain, présent quant à lui dans la surface, a bien suivi l'action et la détaille avec précision : "Flo (Thauvin) dédouble sur le côté et fait un centre fuyant. Je coupe au premier poteau, j'essaie de toucher la balle, mais je ne la touche pas, ou à moitié, et Lucas suit bien. Il la reprend en deux temps, poursuit-il. C'est un but d'opportuniste et c'est très bien car ça nous permet d'avoir six points sur six !", conclut le Marseillais, tout sourire.

Le copié-collé (réussi) de Lyon

Dans une autre vie olympienne, avant deux prêts consécutifs (et infructueux) au Genoa puis au Milan AC la saison dernière, le natif de Quilmes, dans la province de Buenos Aires, s'était déjà signalé dans pareille situation. Mais avec beaucoup moins de réussite : c'était en mars 2015, contre Lyon au stade Vélodrome, après un face-à-face avec Anthony Lopes à la 83e. But ? Pas but ? Toujours est-il que l'arbitre ne l'avait pas accordé. Aujourd'hui encore, le débat fait rage. À l'époque, la polémique avait fait les gros titres et l'OM - sauf Marcelo Bielsa - avait crié au scandale.

Hier, dans la chaleur de La Beaujoire, on était loin de la soupe à la grimace. "Il y a un centre et je la mets dedans ! C'est le plus important. C'est la même situation que contre Lyon, j'en ai parlé avec Mandanda. Aujourd'hui, c'est rentré ! Et ça fait du bien au moral. J'ai bien travaillé, c'est un beau cadeau", apprécie justement Lucas Ocampos avant de quitter la bruyante enceinte nantaise. Restait à savoir si l'Argentin s'était aidé de la main ou du bras : "Du quoi ? Je ne sais pas, je n'ai pas regardé, mais je ne pense pas", considère-t-il.

Pas revanchard pour un sou, Claudio Ranieri, qui a eu l'ancien de River sous ses ordres à Monaco, le reconnaissait tel qu'en lui-même. "Je le connais bien, il fait toujours comme cela, il va toujours de l'avant, se souvient-il, accompagnant sa voix d'un geste du bras. C'est un but typique de lui ! Il avait déjà marqué comme ça quand je l'avais à Monaco", explique le "Mister", loin d'être amer.

Pour Lucas Ocampos, c'est effectivement une belle récompense. Souvent décrié pour sa maladresse et son côté chien fou, brocardé pour ses gestes acrobatiques à l'efficacité douteuse, l'Argentin est déterminé à (enfin) s'imposer à l'OM. "Tous les joueurs veulent jouer, c'est normal. Mon objectif est de devenir titulaire", assure-t-il sans ciller. Rudi Garcia, lui, peut compter sur un élément motivé et en forme. Un joueur mort de faim et qui va droit au but.

Auteur : Jean-Claude Leblois,

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