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.Article de om.net

du 19 août 2018

 

Les Olympiens s'inclinent face à Nîmes 3 à 1 à l'extérieur dans une rencontre difficile, en clôture de la 2e journée de championnat.

Le retour du vestiaire.

Le discours de Rudi Garcia durant la pause a sans aucun doute porté ses fruits. Après une première mi-temps en demi-teinte, les Olympiens ont proposé un tout nouveau visage sur la pelouse des Costières. Thauvin très discret jusqu'à la 49e minute et son ouverture du score d'un sublime ballon piqué, permet aux siens d'égaliser seulement quatre minutes après le retour du vestiaire. La réaction des Olympiens n'a malheureusement pas été récompensé par une deuxième victoire en deux journées.

L'engagement Nîmois.

Pour leur match de retour dans l'élite à domicile, Nîmes a montré un visage entreprenant face à l'OM. Les Nîmois ont proposé à nos Olympiens un premier acte avec beaucoup d'engagement, et d'envie avec un brin de réussite. La tête le Luiz Gustavo après un coup-franc tiré par Dimitri Payet (5e) aurait pu mettre l'Olympique de Marseille sur les bons rails, mais le poteau en a décidé autrement. Poussés par la ferveur des siens, les Nîmois survoltés ont tenté et élèvent leur niveau de jeu au fil des minutes. 36e, Bouanga permet aux siens de prendre l'avantage dans le premier acte et de sortir avec un avantage important à la pause.

Par la suite nos adversaires du jour n'ont pas faibli malgré l'égalisation olympienne. Nîmes s'impose honnêtement 3 à 1, dans un match compliqué pour l'OM.

Valère Germain dans le bon sens.

Notre avant-centre Valère Germain est un des Olympiens en forme en ce moment. Après sa bonne prestation le match dernier et l'ouverture de son compteur but, Germain a été un des Olympiens les plus en vue offensivement durant la rencontre. Tout le temps dans le bon timing sur coups de pied arrêtés, Valère aurait pu être récompensé par un but mais le portier adverse Bernardoni aura repoussé toutes les tentatives de l'ancien monégasque. 4 tirs dont 3 cadrés et plus de 70% de passes réussies, Valère Germain sera la bonne note olympienne à retenir de ce match.

Nos finalistes titularisés pour la première fois.

La petite surprise de la soirée a été de voir le onze de départ, concocté par Rudi Garcia. Mandanda de retour dans les barres, la première de la charnière centrale Rami-Caleta Car et Florian Thauvin installé sur son côté gauche, le coach olympien a fait confiance à ses internationaux. En recherche du rythme depuis leur rentrée à la commanderie, les internationaux ont un peu péché dans quelques duels, pour autant l'association Rami-Caleta Car a montrée des belles promesses pour la suite.

De son côté Florian Thauvin aura inscrit son deuxième but en deux matchs avant de quitter le terrain quasiment à l'heure de jeu.

Les Costières à bloc.

Le football attire toujours et déchaine autant les passions. En témoignent les travées remplies du stade des Costières de Nîmes, ce soir pour la réception de nos Olympiens. 25 ans après les Nîmois ont retrouvé les plaisirs de la Ligue 1. Dans une enceinte majoritairement blanche et rouge, les supporters Olympiens se sont tout de même fait entendre. Plus de 900 supporters de l'OM ont fait le court déplacement face à Nîmes.

Auteur :  Frédéric Rostain

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Article de La Provence

du 20 août 2018

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Mangés par les Crocos

Les Marseillais se sont inclinés 3 buts à 1 face au Nîmes Olympique dans un stade des Costières en folie

C'était jour de fête dans le Gard et tous les Nîmois se souviendront du retour en Ligue 1 des Crocos, à domicile, vingt-six ans après leur dernier match dans l'élite. Et de cette folie douce qui a saisi le public du stade des Costières après la victoire du Nîmes Olympique contre l'OM (3-1).

Les Olympiens, eux, devront vite oublier leur terrible déconvenue. L'optimisme prévalait pourtant dans les rangs marseillais à la vue de la composition d'équipe, Rudi Garcia ayant choisi à la surprise générale de titulariser quatre finalistes du Mondial au coup d'envoi : Florian Thauvin, déjà buteur contre Toulouse, Adil Rami, Steve Mandanda et la recrue croate, Duje Caleta-Car. Mais sur le terrain, l'apport des Mondialistes ne s'est pas vraiment fait sentir. Hiroki Sakai peut en témoigner après s'être fait déposer avec une naïveté confondante par Denis Bouanga sur l'ouverture du score du Nîmes Olympique (34) et avant d'être à nouveau coupable sur le but du 2-1. Tout comme Il Fenomeno, crucifié par Sada Thioub (62) et remplacé dans la foulée par Yohann Pelé. Le décalage entre le dépit de Mandanda, touché à la cuisse gauche, et l'euphorie qui embrasait les tribunes des Costières était alors saisissant pendant que des "Et ils sont où les Marseillais ?" résonnaient dans l'enceinte nîmoise. Le troisième but, inscrit par Renaud Ripart (87), finissait d'achever les Olympiens alors que le refrain des Nîmois reprenait de plus belle.

Égalisation dès le retour des vestiaires

Droit comme un I dans son aire technique, bras croisés, l'entraîneur olympien ne bronchait pas. Avant de boire le calice jusqu'à la lie, l'OM avait tout de même réussi à sortir de sa torpeur en égalisant dès le retour des vestiaires par l'intermédiaire de Thauvin (49), à la conclusion d'un mouvement supersonique initié par Payet et relayé par Morgan Sanson. Cela n'a finalement pas suffi. Valère Germain aurait aussi dû obtenir un penalty après un tirage de maillot flagrant dans la surface, mais cette fois l'assistance vidéo à l'arbitrage n'a pas remis l'OM dans le bon sens.

Il faut dire, même si les deux effectifs ne se valent pas sur le papier et que les deux clubs évoluent aux antipodes, que ce court déplacement de 120 kilomètres face à un promu avait tout du traquenard pour Luiz Gustavo et ses coéquipiers. L'avant-match avait donné le ton et les premières indications sur l'ambiance de la soirée, avec tifo géant et encouragements à gogo, quand le parcage marseillais, peuplé par près de 900 fadas de l'OM, faisait entendre sa voix.

Plus combatifs, plus engagés

Le coup d'envoi n'a fait que confirmer l'appétit des Crocos. Plus combatifs, plus engagés, Umut Bozok et ses partenaires ont semé le doute dans l'esprit des Marseillais dès la première période. Manquant de sérénité, de justesse technique et d'envie, les Olympiens ont donc subi le jeu rapide des Gardois et leurs coups de pied arrêtés. Sur les phases défensives, ils ont même donné la sale impression de se regarder en se demandant qui devait faire quoi... Et sans jamais parvenir à enrayer la belle mécanique nîmoise.

Dans la tribune présidentielle, Jacques-Henri Eyraud, le président, et Andoni Zubizarreta, le directeur sportif, n'en croyaient visiblement pas leurs yeux devant le terne spectacle de leurs ouailles. Ils ont encore quelques jours avant la fermeture du marché des transferts pour s'activer en coulisses et accélérer sur les derniers dossiers en cours. Si celui menant au Serbe Nemanja Radonjic a trouvé son épilogue, il leur reste à boucler (ou pas) celui qui conduit à Mario Balotelli. Sur le terrain, Rudi Garcia a désormais une semaine pour panser les plaies infligées par les crocs des Crocos et préparer la venue du Stade Rennais. Ce ne sera pas de trop...

Auteur : Jean-Claude Leblois

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Nîmes sur un air de féria

L'ADVERSAIRE Disciplinés, généreux et incisifs, les Crocos ont fait chavirer les Costières de bonheur

Le stade des Costières est un petit cratère. Et celui-ci ne demande qu'à déverser des flots de passion. Hier soir, il s'est littéralement embrasé. La victoire des Crocos a généré une frénésie qui rappelle les plus belles heures et les plus longues nuits d'une feria. Le refrain "Qui ne saute pas n'est pas Nîmois !" a rythmé toute la fin du match et son écho résonne encore, ce matin, dans toutes les rues de la cité romaine. Président d'honneur du club gardois, Jean-Jacques Bourdin a naturellement eu du mal à se contenir, en tribune d'honneur, aux côtés de Rani Assaf, atypique président.

Le public des Costières attendait ça depuis tellement longtemps. Vingt-cinq ans qu'il n'avait pas vu "son" Nîmes Olympique en Ligue 1. Et là, sous ses yeux, celui-ci prenait le meilleur sur l'O.M., récent finaliste de la Ligue Europa. Pas sur un coup de dés. Non. La formation gardoise s'est imposée à la régulière. Comme le font habituellement les grosses cylindrées. Chapeau.

La semaine dernière, au centre d'entraînement de la Bastide, Bernard Blaquart s'était interrogée sur la capacité de son équipe à bien figurer face à une telle référence du championnat. À l'issue de la séance de travail matinal, le coach des Crocos avait ainsi émis se sourit : "Je voudrais que l'on soit au moins digne d'une équipe comme l'O.M."

Non seulement, ses joueurs l'ont été, hier. Mais ils ont, en outre, terrassé une formation olympienne au sein de laquelle figuraient tous ses Mondialistes. Déjà épatant à Angers (3-4), huit jours plus tôt, le promu a carrément été époustouflant, hier. Il le doit à une folie qui lui est propre. Mais pas seulement. Dans ce derby du Sud chaud bouillant, il a également su faire preuve du plus grand sang-froid. D'une immense générosité aussi.

Les Nîmois en constamment gêné les Olympiens dominés dans l'engagement.

Respectant une organisation au cordeau, les Nîmois, configurés dans un 4-4-2 assez traditionnel, ont ainsi constamment gêné des Olympiens dominés dans l'engagement. S'appuyant sur un double rideau défensif, l'équipe gardoise a su tisser sa toile. Notamment au niveau de l'entrejeu. Là, Moustapha Diallo et Téji Savanier se sont démultipliés, se montrant les plus prompts dans les duels. Le duo en question a pu compter sur l'abnégation de Sada Thioub, Denis Bouanga - souvent en position de repli tous les deux -, Umut Bozok et Renaud Ripart, autant d'éléments à vocation offensive qui se sont également signalées par leur travail de harcèlement sur le porteur du ballon adverse. Longtemps intenable, le dernier nommé a été tout particulièrement précieux dans un rôle de premier défenseur, ce qui lui a régulièrement permis d'arracher des ballons dans les pieds olympiens ou même dans les airs.

À ce jeu-là, les Crocos ont suffisamment mis leurs adversaires sous pression pour s'offrir de franches opportunités. D'abord sur coups de pied arrêtés, un exercice dans le lequel excelle Savanier. Du reste, Ripart, encore lui, fut à un rien d'ouvrir la marque sur une tête à la suite d'un de ce des nombreux corners finalement ajustés par l'ancien milieu de terrain de l'AC Arles Avignon (2011-2015). Bouanga allait s'en charger un peu plus tard. Étourdissant sur le flanc gauche, l'ex-Lorientais, l'une des recrues phares du mercato nîmois avec Diallo (ex-Guingamp, devait également se montrer déterminant sur le deuxième but de Thioub, en 2e période. Tout était en place pour une sacrée fête.

Auteur : Laurent Blanchard

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