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Article om.net

du 02 février 2019

L'OM s'incline face à Reims ce soir, 2 buts à 1, pour le compte de la 23e journée de championnat.

Nouvel arrêt

L'objectif reconquête de l'OM n'a pas pris place ce soir à Reims. À la relance après un faux pas à domicile contre Lille, Rudi Garcia et ses hommes n'ont su s'imposer, face à des Rémois réalistes, menés par un Edouard Mendy des grands soirs. Après une entame de match convaincante des Olympiens, Dingome douche les espoirs de l'OM. Sur une remise de Cafaro vers le point de penalty, l'attaquant Rémois enchaîne une frappe après son contrôle orienté. Le ballon contré par le dos de Gustavo, termine sa course dans la lucarne droite de Mandanda (21e).

La physionomie du match prend une mauvaise tournure en seconde période. Dès son premier ballon, Suk l'attaquant sud-coréen, entré tout juste en jeu, crucifie l'OM à bout portant (68e).

Malgré le break, les Olympiens poussent jusqu'au bout. Clinton Njie lui aussi entré sur la pelouse, marque quelque temps après. Maxime Lopez lui dépose le ballon sur la tête dans la surface de réparation. Cette réduction du score ne suffit pas. Rudi Garcia et son groupe s'inclinent lors de cette 23e journée de championnat.

Balotelli titulaire

C'était une des attentes d'avant-match, ce soir au stade Auguste-Delaune. Mario Balotelli a bien figuré dans le onze de départ de l'Olympique de Marseille. Une première pour l'attaquant olympien, fraîchement arrivé en fin de ce mercato d'hiver. Il complète en pointe une attaque inédite, avec Nemanja Radonjic et Lucas Ocampos.

Le no9 italien, a été littéralement à deux doigts de permettre à l'OM d'égaliser sur coup franc (62e). Sa frappe placée et puissante a malheureusement été détournée du bout du gant, par Edouard Mendy en état de grâce.

Des absents importants

Les Olympiens en quête d'une reconquête pour prétendre au podium en fin de saison, ont dû procéder avec les aléas du football. Florian Thauvin, Adil Rami, Dimitri Payet ou encore Hiroki Sakai (sur le retour de la Coupe d'Asie), n'ont pas fait le voyage avec le groupe. Que ce soit pour des blessures ou une suspension, l'équipe bleue ciel et blanche doit composer en attendant avec les joueurs frais et disponibles, pour inverser la tendance.

La ferveur OM

Une nouvelle fois malgré le coup d'arrêt sur la pelouse, les supporters olympiens ont encore fait l'honneur de l'OM. Plus de 1.000 fans dans la zone visiteuse, n'ont cessé de donner de la voix tout au long du match.

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Article de La Provence

du 03 février 2019

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De plus en plus noir pour l'OM

L'OM aurait mérité mieux pour son début de match et sa combativité. Mais même avec Balotelli, la défense est catastrophique

La série noire se poursuit. De manière implacable. Que les Olympiens démarrent bien ou mal, soient dominés ou dominent, soient passifs ou mouillent le maillot, à la fin, ce n'est toujours pas l'OM qui gagne. Et il est bien triste de constater que bien qu'ayant réussi à marquer enfin un but à Reims, l'OM a encore cédé sur des erreurs défensives.

Au vrai, si la série noire se poursuit, c'est bien dans ce domaine-là. On a tellement focalisé sur l'avant-centre que l'essentiel a trop souvent été occulté : l'OM avait une défense très moyenne la saison dernière, relevée par un Adil Rami remarquable, l'OM a cette saison une défense extrêmement médiocre, sans Rami ou avec son ombre et l'ombre des autres.

L'OM aurait dû au moins assurer ses arrières

Hier, au pire, l'OM aurait pu concéder le 0-0 comme à l'aller, à cause d'un super Edouard Mendy dans les buts rémois, auteur notamment d'une sortie devant Strootman (65) et d'une envolée sur un tir enveloppé d'Ocampos (87). Mais faute aussi d'avoir mieux joué certains coups, faute d'avoir mieux utilisé l'arme que représentait Balotelli, visiblement craint par ses adversaires. Ses coéquipiers ne l'ont pas assez alerté, même dos au but, chaque ballon touché étant un danger potentiel comme cette frappe déviée en première période ou ce coup franc obtenu avec malice et frappé avec force, pour obtenir un corner.

Mais à défaut de marquer et de concrétiser une domination assez nette, initiée par un esprit combatif indéniable qui a poussé les supporters à encourager jusqu'au bout, l'OM aurait dû au moins assurer ses arrières. Car non seulement le premier but a donné à Reims un avantage au score mais il a aussi terriblement freiné une équipe olympienne qui avait pris le match par le bon bout. Mais à l'image de cette belle action collective aboutissant à un tir d'Ocampos, l'OM a beaucoup flirté sans mettre au fond, compliquant souvent les derniers gestes, à l'instar de Radonjic ou ratant des ouvertures. Or, à l'inverse, les Rémois ont profité des failles, des manques olympiens, de cette absence de technique défensive de Sarr devant Cafaro et d'un marquage trop lointain sur Dingomé auteur d'un premier but spectaculaire mais avec beaucoup de réussite.

Une équipe moyenne devenue médiocre

Et encore pire, un mauvais rebond sur un contrôle de Lopez et la lenteur de Rolando ont conduit Suk à mettre le 2-0 que l'on pensait fatal. Encore heureux qu'Abdelhamid ait dévié un tir de Oudin qui partait pour faire monter la note à 3-0, ce qui aurait été fort injuste.

Là encore, la réaction a été louable et le but de Njie a prolongé l'espoir, mais comment admettre que l'OM puisse se contenter de sa combativité, d'occasions désespérées, où l'on souhaitait une main que la VAR aurait pu voir sur un tir de Germain dévié par Abdelhamid, main qui n'en était pas une pour un peno illusoire.

Alors, même sévère, une défaite est une défaite et elle est d'autant plus grave qu'elle est la neuvième de la saison. Autant de défaites que de victoires aujourd'hui, cela conduit à une dixième place, juste au milieu, la zone du championnat où l'indifférence se dispute à la médiocrité.

On a la preuve qu'il ne suffit pas de mouiller le maillot, parce que les Olympiens se sont bien battus. Comme une équipe moyenne devenue médiocre. Tant que certains se planquaient, il y avait de l'espoir. Plus aujourd'hui.

 Auteur : Mario Albano

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L'analyse de Rudi Garcia : " Il y a de quoi rire jaune"

L'OM s'est incliné ce samedi soir sur la pelouse de Reims (2-1)

Comment expliquez-vous cette nouvelle défaite, la 9e en championnat cette saison ?

Rudi Garcia : Je l'explique parce qu'on n'a que quinze bonnes minutes en première période, les quinze premières, et quinze bonnes en seconde, les dernières. Je l'explique parce qu'on a été trop en réaction, il a fallu prendre un deuxième but pour enfin se réveiller, pousser et, j'allais dire, égaliser, un lapsus. Ensuite on est tombé sur un très, très grand gardien qui a fait des arrêts de grande classe notamment sur la frappe d'Ocampos en pleine lucarne. On perd aussi car on aurait dû jouer à 11 contre 10 pendant trente minutes après la faute (de Dingomé) sur Ocampos. On perd parce qu'on prend deux buts contrés par nos défenseurs, c'est peut-être un manque de réussite.

On perd aussi parce qu'on fait des erreurs défensives. Avant ces tirs contrés, on a très mal défendu sur pratiquement la seule occasion de Reims en première période et sur la deuxième en seconde. Il y a de quoi rire jaune. Regardez le deuxième but, c'est un dégagement sur nous, on fait une tête sur un coéquipier, ça part en profondeur puis c'est contré. C'est comme ça, notre série difficile continue. On n'a pas le temps de se lamenter, il faut gagner mardi, ça vient vite. Pendant que Bordeaux s'est reposé, on a cravaché pour revenir avec au moins un point, ce qu'on n'a pas réussi à faire.

Quels sont les objectifs désormais ?

Rudi Garcia : Gagner le prochain match, mardi contre Bordeaux.

Croyez-vous toujours au podium ?

Rudi Garcia : Gagnons mardi. Il va falloir faire une série. Mais elle n'a pas débuté (hier) soir.

Êtes-vous satisfait de la première titularisation de Mario Balotelli ?

Rudi Garcia : Je pense qu'on ne l'utilise pas suffisamment. Avant qu'il sorte, on a été beaucoup plus dangereux quand on a commencé à plus le servir. On a eu du mal à déployer du jeu, on a été trop lent dans nos sorties de balle. En le trouvant dans le camp adverse, on a été bien meilleur. On savait qu'il n'avait pas plus de 60-70 minutes dans les jambes, il est sorti perclus de crampes. L'inconvénient, c'est qu'il ne joue pas mardi ; le gros avantage, c'est qu'on va pouvoir le préparer pour Dijon. On n'aura pas trop des six jours qui viennent pour le remettre sur pied physiquement.

Votre équipe a-t-elle peur de mal faire ?

Rudi Garcia : Pas sur la fin du match. Elle s'est alors révoltée, mais ça n'a pas suffi.

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Autres Photos (LES DÉGUNS DE L'OM)

 

 

 

 

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