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Article om.fr

du 08 février 2020

Signé Dimitri Payet !

 Un nouveau bijou de Dimitri Payet, le deuxième de la semaine, a permis à l'OM de s'imposer face à la lanterne rouge du championnat, Toulouse.

Le onze de départ

Pour affronter Toulouse, lanterne rouge du championnat, André Villas-Boas effectue deux changements majeurs dans son onze de départ. Annoncé forfait en conférence de presse, Dario Benedetto est suppléé par Valère Germain à la pointe de l'attaque olympienne. L'autre modification concerne Valentin Rongier. Seul Marseillais à avoir disputé l'intégralité des matches en Janvier-Février, le milieu de terrain est laissé sur le banc par son coach afin de souffler un peu. C'est Maxime Lopez qui le remplace. Steve Mandanda, incertain, est bel et bien titulaire et porte évidemment le brassard.

Le onze de départ olympien : Mandanda (cap) - Sarr, Gonzalez, Caleta-Car, Sakai - Lopez, Kamara, Sanson - Radonjic, Germain, Payet.

La première mi-temps

Dès la première minute, l'OM était tout proche de se faire surprendre par un ancien olympien. Lancé en profondeur, Leya Iseka éliminait Mandanda et poussait le ballon sur le poteau. Le cuir revenait sur Alvaro Gonzalez qui dégageait en corner. Le TFC se procurait une nouvelle occasion dangereuse par l'intermédiaire de Boisgard mais l'homme du moment, en grande forme , Steve Mandanda repoussait du pied. Après dix minutes compliquées, l'OM a remis petit à petit le pied sur le ballon s'approchant du but toulousain. D'ailleurs, le gardien du TFC Kalinic, peu inquiété jusque-là, ressentait une douleur et cédait sa place à Reynet. En toute fin de période, l'OM manquait de peu d'ouvrir le score. Servi par Payet, Radonjic frappait mais le gardien toulousain s'imposait.

La deuxième mi-temps

Le tableau d'affichage n'est pas resté vierge très longtemps dans cette deuxième période. Six petites minutes et un bijou signé Dimitri Payet permettait aux Olympiens de prendre l'avantage. Le décalage de Bouna Sarr était parfait pour le numéro 10 olympien qui décochait une frappe pleine lucarne et imparable pour Baptiste Reynet. Le reste du temps, l'OM a maîtrisé sa rencontre. Bien sûr, il aurait pu aggraver le score lorsque Khaoui, entré en jeu quelques minutes plus tôt, butait sur Reynet ou lorsque Payet, parti seul au but ne trouvait pas le cadre. Les Toulousains se sont aussi montrés actifs dans la surface marseillais, mais la défense était beaucoup trop solide pour être inquiétée. L'OM enchaîne un treizième match consécutif sans défaite en championnat ! Impressionnant !

La série continue

Une nouvelle fois, l'OM n'a pas encaissé de but. Parmi, les cinq grands championnats européens, il s'agit de la seule équipe à avoir une telle statistique en 2020. Et si les Olympiens parviennent à garder leur cage inviolée, ils le doivent à une équipe solide défensivement mais surtout à leur gardien et capitaine, Steve Mandanda, impérial dans ses cages. Face à Toulouse, le portier à réalisé des parades de grande classe à l'image de celle réussie devant la reprise de volée de Leya Iseka. Rassurant dans ses sorties aériennes et dans ses relances, Steve Mandanda a encore prouvé qu'il est un gardien exceptionnel.

Rendez-vous à Lyon

Le marathon continue pour les Olympiens qui disputent ce mercredi 12 février leur quart de finale de coupe de France. Un gros match attend Villas-Boas et ses joueurs qui se rendront au Groupama Stadium pour affronter Lyon.

En championnat, les Olympiens confortent leur place de dauphin et comptabilisent 49 points, soit 9 de plus que leur prochain adversaire en championnat, Lille.

 

 

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Article de La Provence

du 09 février 2020

 

 

Le maximum syndical

Un petit OM rattrapé par la fatigue a vécu une soirée positive sur toute la ligne. Il conforte sa 2e place, accroît l'écart sur Rennes et maintient celui sur Lille

Mission réussie. L'objectif lune n'est pas encore atteint, mais l'OM garde la tête dans les étoiles, en apesanteur au-dessus de la meute de ses poursuivants. Le succès laborieux contre la lanterne rouge toulousaine (1-0), hier après-midi dans un Vélodrome copieusement garni, recèle plusieurs mérites dont celui de figer les écarts au sommet du championnat.

Dimanche prochain, André Villas-Boas et sa troupe se rendront à Lille avec un épais matelas d'avance, neuf points de plus que les Dogues qui n'ont fait qu'une bouchée d'Angers (0-2), en ouverture de cette 24e journée, et collectionnent les succès depuis trois matches. Autre bonne nouvelle, ils prennent deux longueurs d'avance de plus sur Rennes (8), accroché par Brest (0-0).

Cette nouvelle victoire, qui permet d'étirer la série d'invincibilité à seize rencontres d'affilée dont treize pour la seule Ligue 1, s'avère étriquée, mais l'OM n'a même pas bénéficié de trois jours pleins pour récupérer des efforts fournis à Saint-Étienne (0-2), mercredi. Il n'a pas dominé le TFC comme les quelque 54 000 supporters accourus au Vélodrome pouvaient l'espérer. La pluie de buts escomptée pour gonfler la différence de buts n'a pas eu lieu. Au lieu de ça, il s'est fait quelques frayeurs, d'un bout à l'autre de la rencontre.

Comme très souvent depuis le lancement de la saison, il s'en est remis à ses armes fatales habituelles, Dimitri Payet à la finition d'une somptueuse frappe flottante (51) et Steve Mandanda pour conserver sa cage inviolée une fois de plus, la cinquième consécutive en championnat. Le virage Sud ne s'y est pas trompé, entonnant à n'en plus finir des chants à la gloire d'Il Fenomeno à l'issue du match, celui-ci se montrant encore décisif à plusieurs reprises (6, 11, 81). "Le talent d'un joueur a fait la différence et peut-être celui du gardien, aussi", constate, impuissant, Denis Zanko, l'entraîneur du Téfécé.

Et quand Mandanda a été battu au bout de vingt secondes de jeu, dépassé par Aaron Leya Iseka, il a été suppléé par son poteau droit. Avant que le ballon ricoche sur Alvaro et termine en corner. Sans trop se mouiller, on jurerait que la saison dernière ce type d'action aurait fini au fond des filets olympiens.

Mais cette année, tout sourit à Mandanda et ses camarades. "Il n'y a pas grand-chose à dire sur ce match, admet, lucide, André Villas-Boas. On a eu un peu de réussite et beaucoup de chance. La fatigue nous a rattrapés, on a concédé plusieurs contre-attaques. On avait besoin d'un moment de génie, il est arrivé avec Payet. Le match a totalement changé après ce but. Notre série est une grande réussite, on a pris 7 points sur les trois derniers matches, dont deux en déplacement. Et l'équipe reste très solide défensivement. On est prêt pour ce grand match à Lille."

Sans inspiration, trop scolaire et trop prévisible dans la construction de ses actions, l'OM a attendu son deuxième tir cadré du match pour prendre un avantage définitif. Et le conserver jusqu'au bout. Les choix de Villas-Boas, imposés par le forfait de Dario Benedetto et souhaités pour faire souffler Valentin Rongier, n'ont pas vraiment porté leurs fruits. Valère Germain a traversé la rencontre comme une ombre et Maxime Lopez a pesé par intermittence.

Mais ils donnent du rythme à ces éléments peu utilisés, alors qu'une folle semaine s'avance, avec les voyages à Lyon en coupe de France, mercredi, et à Lille, dimanche. Si la recette fonctionne bien jusqu'ici, l'OM ne pourra pas toujours s'en remettre à ses tauliers.

Par Fabrice Lamperti

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Caleta Car manquera beaucoup

Le Croate, à l'origine du but de l'OM, progresse sans cesse et sa suspension pèsera lourd à Lyon

André Villas-Boas le soulignait vendredi : Duje Caleta Car est dans une forme éblouissante. Et il est évident que l'apport d'un défenseur expérimenté et madré comme Alvaro Gonzalez à ses côtés lui a permis de s'affirmer, l'Espagnol jouant auprès du Croate le rôle qu'aurait dû tenir Adil Rami la saison dernière. Une saison très mal entamée à Nîmes, mais bien mieux finie, avec la constitution d'une charnière jeune avec Kamara, qui avait redonné vie à la défense olympienne à partir de février. Ça n'était pas suffisant pour tenir toute une saison et le recrutement d'Alvaro a été une excellente initiative, les qualités d'un joueur se lisant aussi à travers son art de bonifier les autres.

Pourtant, dans un match où l'OM était appelé à dominer un adversaire très regroupé, on n'attendait pas la charnière centrale olympienne pour faire la différence. Défensivement certes, mais pas offensivement. D'ailleurs, la feuille de match ne dira rien d'autre que but de Dimitri Payet, passe décisive de Bouna Sarr.

Cependant, dans un schéma de siège où l'OM devait à la fois se préserver des contres (nombreux et très dangereux en première période) et trouver la solution pour percer ou contourner la double muraille toulousaine, il était important d'avoir des joueurs capables de venir de derrière ou de frapper en dehors de la surface.

Venir de loin, c'est toujours l'apanage des latéraux, mais malheureusement, les centres de Bouna Sarr trouvent toujours le vide ; il est plus efficace quand il perce comme face à Strasbourg ou joue court, comme sur le but de Payet, meilleur exemple de l'utilité de frapper de loin. Depuis quand l'OM n'avait-il pas marqué depuis l'extérieur de la surface en championnat ? Depuis le 4 octobre, par Benedetto à Amiens. Et auparavant par Payet à Monaco, début septembre. Alors qu'en Coupe de France, Payet, encore et toujours, a marqué ainsi contre Trélissac et Granville, Radonjic face à Granville aussi et Kamara contre Strasbourg.

Mais si Alvaro Gonzalez a délivré pour sa part une frappe enroulée du pied gauche, absolument superbe à la 48e minute, qui a frôlé la lucarne, l'apport des défenseurs centraux était aussi important dans la construction et c'est là que l'on a pu constater à quel point Duje Caleta Car n'était plus ce joueur accablé, tête basse de ses premiers mois marseillais, mais un homme plus sûr de lui.

Ouverture de l'extérieur

Déjà, en octobre, face à Strasbourg, on avait pu admirer sa qualité de frappe, quand, après un appui sur Radonjic, il avait trouvé la transversale. Mais hier, sans avoir une telle occasion, il a su oser sortir balle au pied, éviter les passes trop faciles à cinq mètres pour prendre de véritables initiatives. Ouvertures en profondeur, transversales, il a étalé une belle technique, jusqu'à ce ballon envoyé de l'extérieur du pied droit, dans la course d'Amavi, dans le dos de la défense toulousaine, enfin prise à revers. À l'arrivée, le ballon repoussé a terminé dans les pieds de Dimitri Payet qui a accompli l'essentiel.

Mais à la pensée que Caleta Car sera suspendu mercredi à Lyon, même si l'an passé il a été expulsé deux fois face à l'OL, on se dit déjà qu'il va beaucoup manquer...

Par Mario Albano

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