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1972 - 1972 - 1971

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Courbis le Grec

En juin 1972, après des débuts dans l'équipe du doublé, Roland signe son premier contrat pro de 5 ans à l'OM de Marcel Leclerc malgré l'intérêt de l'Olympiakos.

Quand le président Leclerc a été renversé lors de la "nuit des longs couteaux", Rolland s'est retrouvé embringué dans l'échange avec Ajaccio : Marius Trésor contre 100 millions de centimes et cinq joueurs de l'OM. Rolland imaginait un prêt avec possibilité de revenir comme stoppeur au coté de Trésor un an plus tard. Malin le président d'Ajaccio a voulu un transfert définitif , et c'est ainsi, qu'à l'été 1973, à 19 ans et demi, Courbis fut vendu à l'Olympiakos.

Même si financièrement c'était le jackpot, sportivement c'était risqué et légalement très compliqué. International Junior aux portes de l'équipe de France Espoirs, il risquait de tout perdre, il préféra assurer le coté financier, 80 millions sur 5 ans dont 60 à la signature net d'impôts.

Mais pour signer, il devait être Grec. Malgré des recherches au delà des grands-parents, pas un Grec ne fut trouvé. Alors, comme il connaissait du monde à la Préfecture, ils trouvèrent deux témoins qui avaient bien connu son grand-père, le Grec.

A l'Olympiakos ont fait faire des recherches aussi. Mais personne ne trouva trace de ce grand-père, né à Salomique, comme celui de l'international uruguayen Milton Viera, qui avait pris Rolland en sympathie. Parce que le président de l'Olympiakos était puissant, on décréta que les registres d'état civil avaient du être brûler dans un bombardement pendant la guerre.

Ainsi Rolland se retrouva dans une équipe de 30 professionnels supposés grecs du monde entier (Argentins, Brésiliens, Chypriotes ...).

Ne se sentant pas chez lui à cause des évènements locaux, Rolland décida de revenir en France, mais le club voulait qu'il rende une partie des 60 millions. Rolland refusa et engagea un bras de fer durant 2 mois.

Et puis l'armateur Goulandris, dont il était un peu le chouchou a dit "OK, on te laisse partir, mais tu promets de ne jamais signer dans un autre club grec." Rolland répondit : "je vous le signe toute de suite, ne vous inquiétez pas, je n'irai surtout pas ailleurs."

Est c'est ainsi que pris fin l'histoire de Courbis le Grec.

Source : La Provence