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Résumé Le Provencal

du 02 mai 1966

 

ANGOULEME avait une super-défense

Le forcing de l'O.M.

s'avéra improductif

Les deux équipes ont fait match nul (0 à 0)

(Commentaire d'Alain DELCROIX)

Comme l'affirme un proverbe des plus banaux "les dimanches se suivent et ne se ressemble pas". Dimanche 24 avril, l'Olympique était en état de grâce et bouscula, ridiculisa, atomisa un F.C. Metz qui, pourtant, présentait un onze solide complet. Avant-hier après-midi, l'O.M., devant une formation beaucoup plus modeste, beaucoup plus incomplète, a dû se contenter d'un médiocre match nul (0 à 0). Que s'est-il passé ? En premier lieu, les "blancs" n'ont pas renouvelé leur magistrale précédente prestation, ils ont piétiné, se sont énervés devant la cage angoumoise. En première mi-temps, ils ont bénéficié de quatre ou cinq occasions bénéfiques mais n'ont pas su en profiter.

À la reprise, ils ont continué, accentué le forcing, mais devant une défense jouant sur sa cage d'une manière outre outrancière, en présence de gars athlétique sachant détruire, à merveille les attaquants blancs se sont ont entêtés à vouloir passer par le centre, ils n'ont pas su mettre le copieux groupe adverse hors de position, pas s'étonner outre mesure du résultat. Les poulains de Zatelli ont fait preuve d'un certain aveuglement, ils n'ont pas su changer. Dans ces conditions, il ne faut pas de braquet, ils ont cru qu'en persistant, le mur adverse avec craquer et il n'en a rien été.

Mirepin dans les bois angoumois, s'est montrée agile comme un chat et puis les attaquants au maillot blanc ont facilité sa tâche en multipliant les balles hautes alors qu'il aurait été beaucoup plus vulnérable sur des tirs à ras de terre qui ne sont pas venus.

Le gros à dominer Buron qui n'a pas été souvent servi, Poirot a ratissé de nombreuses balles. Donnard s'est révélé un "lascar" très expérimenté. Samper et Tikoure ont apporté à leur défense un soutien non négligeable. Le tandem Joseph - Fiawoo n'a pas eu la même aisance que devant Metz, ses essais ne furent pas très précis.

Casolari n'a pas eu la tâche facile face à Poirot, Brotons fut le plus en vue. Dans tous les cas il tenta sa chance à plusieurs reprises.

La défense olympienne ne fut pas souvent menacée et elle n'eut jamais de sueurs froides.

Charpentier échappa à plusieurs reprises à Tassone mais de fa- assez brouillon devant Viaene, çon intermittente, Edom parut Robert Blanc fut très décevant, très effacé. Hodoul n'eut aucune difficulté à le tenir sous son contrôle, Sejnera a effectué une rentrée discrète, Gauthier s'est évertué à soutenir son attaque.

Un point précieux

Marseille a gaspillé avant-hier un point qui peut être précieux dans les semaines suivantes. Les objets d'un complot, nous ne le pensons pas. Devant des équipes olympiens croient parfois être comme Angoulême, il est nécessaire de s'imposer dans la première demi-heure. L'O.M. n'a pas fait et c'est ce qui lui a coûté cher, car il ne suffit pas harceler adversaire, de l'acculer sur ses bois. Il est indispensable de shooter avec précision et dans une position favorable. L'O.M. avec énormément de coeur, avec ses moyens et ceci ne sont pas irrésistibles !

 

 

 

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