Résumé Le Provencal du 11 juin 1967 |
MONACO vainqueur de l'O.M. évite les barrages |
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Est-ce le froid ou le peu d'intérêt de la rencontre pour l'O.M., le public est très clairsemé... Les équipes sont celles annoncées : MONACO : Hernandez, Socoia, Rostagni, Casolari, Forcherio, Baeza, Simian, Grizetti, Ballet, Théo, Plat. O.M. : Escale, Tassone, Artelesa, Zwunka, Djorkaeff, Hodoul, Destrumelle, Casolari, Brotons, Joseph, Buron. Avant le coup d'envoi, Buron dont c'est le match d'adieu, se voit offrir un fanion d'honneur de l'O.M. par Artelesa. Premier quart d'heure blanc, Monaco fait preuve d'une évidente bonne volonté et d'une certaine finesse, mais la défense de l'O.M. est à la hauteur de sa réputation. On note un bon tir de Théo et les exploits d'un clairon solitaire jouant alternativement le réveil en fanfare et la sonnerie "Aux morts". 26e minute : but de PIAT La première action qui aurait dû être marquante est à porter au crédit de Casolari. Celui de l'O.M., parti sur la droite, déborde et centre fort joliment en retrait sur Joseph. Ce dernier, trop lancé ne peut frapper le ballon, il s'ensuit un cafouillage sur la ligne de but de Monaco, dont HErnandez sort vainqueur au prix d'un plongeon acrobatique. Monaco est à peine remis de ses émotions que Baéza tire très fort de 40 mètres au moins. Escale, trompé par l'éclairage, lâche le ballon. Piat arrivant au sprinte marque (26me). MONACO 1 - O.M. 0. 32e minute : JOSEPH égalise Quelques minutes plus tard (32me), sur centre de Buron, Joseph, d'un bon fantastique rabat le ballon dans la cage monégasque. Au moment ou les entrait, un arrière monégasque dégage en ciseau. L'arbitre de touche, estimant que le ballon avait franchi la ligne, accorde le but, malgré les protestations des joueurs de la principauté. O.M. 1 - MONACO 1. |
Ces deux buts et cet incident ont définitivement lancé la partie. Le public donne de la voix, le jeu se durcit, les accrochages font leur apparition... et le score ne change pas jusqu'à la mi-temps. 69e : ESCALE mal inspirée Il nous faudra attendre la 62e minute pour faire usage de nos stylos à bille : une passe lumineuse de Grizetti à Baillet. Ce dernier passe en plein centre et tire dans la foulée. Excellent plongeon d'Escale et corner. Ajoutons que nous n'assistons pas, tant s'en faut, à une partie inoubliable. Après que Djorkaeff ait tiré un coup franc de façon superbe, mais de peu au-dessus, Escale va concéder un penalty aussi inutile que stupide... et indiscutable. Piat venait de réussir une série de dribbles spectaculaires dans la surface de réparation de l'O.M. Mais Escale bloqua au sol ailier gauche monégasque à la 69e minute. C'était le penalty que Théo transforma sans peine et en finesse. Monaco 2 - O.M. 1. Succès mérité La fin de la partie ne nous apporta rien de nouveau. Un bon tir de Brotons, certes facilement arrêté par Hernandez. Quelques passes modèles de Théo et beaucoup de sifflets concrétisant la mauvaise humeur du public. Monaco, à l'abri des barrages, s'accrocha à son mince avantage. Il faut cependant objectivement reconnaître que cet avantage est mérité. Ce soir, Monaco a fait le meilleur jeu, même si ses deux buts furent acquis sur des fautes du malheureux Escale Maurice FABREGUETTES |