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Résumé Le Provencal

du 27 mai 1972

 

62e mn : SKOBALR roi des buteurs

Pour BRACCI le jeune FACCHETTI marseillais

le meilleur souvenir de sa carrière

LYON - Personne ne pourra affirmer que l'O.M. a faussé le championnat.

Nous ne savons pas comment se jouera la finale de la Coupe de France, mais, hier soir, à Gerland, on a eu parfois l'impression d'assister à la finale de la Coupe du Monde.

Quel engagement, quelle hargne et quelle grogne des deux côtés ! Aucun des 35.000 spectateurs présents à ce choc n'a du regretter le prix de sa place. Il est vrai que l'O.M., tout en ayant conservé ses meilleurs footballeurs, Zvunka, Bosquier, Lopez et le revenant Bonnel, comptait dans ses rangs quatre suppléant désireux de s'imposer et pour lesquels le match d'aujourd'hui était, sinon celui de leur vie, du moins celui de leur saison.

 ET BRACCI TIRA :

Le grand et longiligne Bracci, baptisé par ses amis le Fachetti de Marseille, a vécu à la 10me minute de la rencontre, le plus grand moment de toute sa jeune carrière de sportif.

L'amusant de la chose, du moins pour nous, et qu'il a paru nous entendre comme s'il disposait du radar.

Trente secondes avant son exploit, Kula venait d'entrer balle au pied dans la surface de réparation (mais tir ! lui criâmes-nous, sans espoir d'être entendu).

Il ira avec un temps de retard et le ballon heurté par un pied lyonnais, revient franchement en arrière, à une trentaine de mètres du but de Chauveau. Et c'est alors que Bracci reprenait la balleau bond, tirait lui, sans attendre, et vous connaissez la suite.

La principale qualité de la jeunesse est de ne douter de rien.

 62me :SKOBLAR REPREND SON TITRE DE PREMIER BUTEUR

Pour ce qui est de Skoblar, nous commençâmes à être sceptique quant à ses chances de rejoindre Keita.

Certes, Josip jouait fort bien, mais plus en position de stratège que de finisseur. On admira sa maîtrise dans l'art de faire jouer ses partenaires, mais on pouvait douter qu'il put trouver facilement l'ouverture.

Son premier tir, et encore fut-il facilement arrêté par Chauveau, se situe à la 30me minute. Mais pour Skoblar, le nombre des occasions n'est pas toujours une référence. Il n'en n'eut qu'une au cours de la première mi-temps et ce fut la bonne.

 36me : KEITA N'ÉTAIT PLUS QUE CO-LEADER.

Nous n'avions plus qu'à attendre la suite.

Elle fut extraordinaire, à la mesure de ce footballeur, hors du commun, alliant le tempérament à la plus grande technique.

Seul, au centre d'une équipe archi-dominée, pressée sur son but comme une ventouse comme le front d'un malade, il n'eut que deux occasions et marqua deux buts, le premier refusé pour hors jeu.

Notons que nos archives, (62e) que Skoblar reprend son titre de premier buteur de championnat de France.

 BONNEL PRÊT POUR LE PARC

Comme prévu Bonnel, par prudence, n'a joué que la première mi-temps. Pour nous, qui le connaissons mieux que bien, notre impression visuelle peut se résumer ainsi :

"Jo n'a pas changé".

Nous l'avons retrouvé pendant 45 minutes égal à lui-même. Attendons sa réaction du lendemain du match pour conclure, mais à notre avis la cause est déjà entendue.

Bonnel jouera vraisemblablement le 4 juin au Parc des Princes contre Bastia.

 AH ! QUEL MATCH

En qualifiant ce match de tonnerre, nous ne croyons pas pour une fois exagérer. Six buts au cours de la même rencontre, un encouragement constant, une lutte pour le ballon digne des meilleurs matches disputés en Angleterre ou en Allemagne, c'est ce que nous avions vu, non seulement avec plaisir, mais encore avec passion.

Il est certain que l'équipe de l'O.M. a été surtout en deuxième mi-temps, largement dominé par sa rivale. Cette deuxième mi-temps a fait entrer en transes le grand stade de Gerland.

Devant le but de Carnus, bombardé et rebombardé, toute l'équipe olympienne avec ses jeunes Courbis et Bracci, se battait comme des dieux.

L'équipe lyonnaise, au cours de cette deuxième mi-temps eut des réactions digne d'un meilleur sort. Elle passa constamment à l'attaque et nous pouvons nous demander encore comment elle n'a pas réussi à prendre l'avantage.

Sans doute l'erreur de cette équipe, plus doué pour la contre-attaque pour faire le jeu, et d'avoir voulu passer trop exclusivement par le centre, le centre ou se trouver le principal des forces défensives de l'O.M. : Bosquier Zwunka, Courbis, Lopez et quelquefois Kula.

 L'ÉTERNEL O.M.

Nous avons retrouvé hier soir l'O.M. que nous avions suivi toute la saison à l'extérieur. Une équipe qui, avant tout, sait se battre et profiter de la moindre occasion pour conclure.

Les Olympiens ont réussi à étouffer dans l'oeuf la plupart des velléités de Lyon. Nous ne dirons pas toutes, puisque les Lyonnais ont marqué 3 buts, mais en contre-attaque Skoblar, une fois de plus, s'est montré royal.

Il eut environ quatre occasions dans le match pas plus et il réussit à marquer trois buts dont un lui fut d'ailleurs refusé.

C'est un exploit de buteur assez extraordinaire et il mérite bien le titre de "soulier d'or" du championnat.

Maurice FABREGUETTES

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Marcel LECLERC : "Une répétition idéale avant la finale"

LYON - L'O.M. nous l'avons dit, est en train de devenir le mal-aimé du public.

Pourtant, nous ne voyons pas ce que les 35.000 spectateurs lyonnais pourraient lui reprocher après un match à couper le souffle, comme celui que nous venons de vivre.

Les Marseillais sont sortis du terrain comme ils y étaient entrés, sous les huées, et retrouvaient avec satisfaction le calme de leurs vestiaires.

Le président Leclerc venait rejoindre ses troupes, après avoir longuement parlé avec le maire de Lyon, M. Pradel, et les félicitait tout d'abord en ces termes :

"Soldats je suis content de vous !"

Puis, redevenant sérieux, il nous dit :

"Je suis très satisfait de cette soirée. Nous ne pouvions rêver de meilleure répétition avant la finale.

"Lyon, avec toutes les qualités qu'on lui connaît, nous a posé un problème difficile à résoudre. Je suis très heureux aussi que nous ayons obtenu cet excellent résultat, privés des services de quatre titulaires. Cela prouve que nos "réserves" sont à la hauteur.

"Par ailleurs, j'ai constaté que l'équipe avait retrouvé tout son tonus, qu'elle avait quelque peu égaré ces derniers temps.

"Voilà qui est de très bon augure avant le match du Parc des Princes".

 MARIO ZATELLI : BONNEL

PARTANT POUR LA FINALE

Homme également très satisfait, qui nous confiait :

"Je suis content, évidemment, de ce résultat qui prouve que nous avons des ressources intactes. Très heureux que Skoblar ait ravi à Keita la couronne de meilleur buteur, et surtout de la bonne première mi-temps jouée par Bonnel.

"Dans mon esprit, il n'y a maintenant plus aucun doute : Joseph tiendra sa place au Parc des Princes.

"Demain, contre Brest, il jouera encore une mi-temps, et sera sans aucun doute, fin prêt pour dimanche".

 BONNEL :

"SANS DOULEUR"

Le principal intéressé confirmait :

"Je suis content, car je n'ai ressenti absolument aucune douleur, alors que je me suis livré à fond. Et maintenant je ne souffre absolument pas. Voilà qui est très encourageant pour moi. Peut-être bien qu'après tout, je pourrai la jouer cette finale ! Et je n'osais l'envisager il y a seulement quelques jours. Il m'aurait certes, fallu une semaine de traitement supplémentaire, mais je crois décidément que cela ira".

 CHOEUR MARSEILLAIS :

"UN MATCH DRÔLEMENT ARRANGE !"

On sait que le président stéphanois était venu à Gerland en spectateur, soupçonneux, ayant laissé entendre que l'O.M. laisserait probablement gagner Lyon, son rival pour l'attribution d'une représentation en Coupe européenne.

Les joueurs marseillais, qui venaient de recevoir la visite de leurs camarades stéphanois Larqué, ne manquaient pas d'en faire des gorges chaudes. Didier Couecou nous disait :

"Pour un match arrangé, il était drôlement arrangé ! Vous avez vu ce Domenech ? Et dire qu'on m'accuse d'être un joueur brutal !"

Les titulaires absents sur la pelouse de Gerland n'avaient pas manqué d'apprécier la tenue de leurs camarades.

Jacky Novi nous avouait avoir énormément souffert dans les tribunes. Quant à Roger Magnusson, il était franchement admiratif.

"Quel match, nous dit-il. Quant à Skoblar, parvenir à marquer deux buts dans ces conditions c'est tout simplement extraordinaire".

Les acteurs de la rencontre se shabillaient après avoir pris la douche. Le soigneur Yansane nous confirmait que la terrible explication ne laisserait pas de traces chez les garçons dont il a la charge.

"Seulement des égratignures, mais je dois avouer qu'en voyant la tournure que prenaient les choses que j'ai eu chaud !"

Et George Carnus nous montrait par exemple sa cuisse largement marquée par les crampons Lyonnais.

"Plus de peur que de mal, heureusement. Mais Dieu, ce que j'ai pu souffrir en cette seconde mi-temps, qui me paraissait interminable !"

Son camarade Bosquier, on le sait, est un phénomène de décontraction, il nous disait :

"Eh bien, voilà une bonne petite partie d'entraînement ! Ainsi, nous pourrons nous présenter parfaitement rodés contre Bastia... Avec ce que nous venons de vivre ce soir, nous n'avons aucune crainte pour la finale".

Skoblar était rapidement entouré par ses camarades et Di Caro plaisantait :

"Dire que tu voulais sortir à la mi-temps".

En effet, Skoblar souffre d'un panaris qui l'a contraint à regagner Marseille et l'a empêché d'accompagner ses camarades à Brest.

"Le traitement que je suis, pour éliminer l'infection de mon doigt, me donne de violents maux de tête et je voudrais quitter le terrain à la mi-temps. Évidemment maintenant, je ne le regrette pas !"

Le bonheur des uns faisant le malheur des autres, Jean-Louis Hodoul soupirait :

"Dire que je rentre pour écoper d'un avertissement !"

 BRACCI :

"MON PREMIER BUT"

François Bracci est rentré aux vestiaires particulièrement heureux. Comme nous l'avons félicité pour le très joli but marqué en début de partie il nous répondit :

"Mon premier but marqué dans l'équipe professionnelle, au cours d'un tel match, c'est évidemment quelque chose de formidable. Quand j'ai vu arriver le ballon vers moi, j'ai saisi ma chance !"

Ce sont donc des Marseillais heureux qui ont touché leur panier-repas et qui ont pris le chemin de Brest.

 MIGNOT : "LES MARSEILLAIS

N'ÉTAIENT PAS VENUS EN TOURISTES

"Nous avons eu assez d'occasions pour l'emporter nettement, mais nous avons trouvé devant nous un bon O.M. et Carnus, il faut l'avouer, à eu assez de chance. Tout ce que je peux dire, c'est que, contrairement à ce que l'on n'avait affirmé, les Marseillais n'étaient pas venus en touristes et ne nous ont fait aucun cadeau.

L.D.

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Kurt Linder satisfait.

Le futur entraîneur de l'O.M., Kurt Linder, avait effectué le voyage de Lyon en compagnie de sa femme. Il a bien voulu nous dire :

"J'ai vu ce soir un très bon O.M. Non seulement il a obtenu un excellent résultat devant mon ancien club, mais encore il a fourni un spectacle enthousiasmant. C'était la meilleure façon de préparer la finale".

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Un match du tonnerre (3-3)

LYON - Sans importance pour l'O.M., la dernière rencontre de la saison était en revanche prise extrêmement au sérieux par son rival lyonnais qui jouait, en l'occurrence, sa qualification à la Coupe de l'Union Européenne, sous l'oeil d'un adaptateur intéressé, ô combien, le président stéphanois Roger Rocher, dont le club est également candidat à cette compétition.

Quant au public lyonnais, il était venu très nombreux par cette soirée très douce, soutenir ses représentants et voir à l'oeuvre les champions de France, malgré les informations contradictoires ayant circulé les jours précédant la rencontre et concernant la composition de l'équipe marseillaise.

Elle allait se présenter finalement privée de quatre titulaires : Magnusson, Novi, Gress et Couecou, tout en enregistrant la rentrée de Joseph Bonnel, le seul des joueurs marseillais à ne pas aborder la partie en toute décontraction, jouant tout bonnement sa participation à la finale.

9me : BUT DE BRACCI

Copieusement hués par le public, les Marseillais ne s'en attelaient par moins tranquillement à la tâche, s'efforçant de casser le jeu de leurs adversaires, fortement motivés.

Curieusement, face à la folle activité lyonnaise, la première attaque sérieuse de l'O.M. allait faire mouche. Une première tentative de Kula était repoussée, et la balle revenait vers Bracci, qui prenait victorieusement sa chance de 30 m. tant il est vrai que la fortune sourit aux audacieux.

Chiesa était moins heureux à la 13me minute, quand il se présentait seul, sans succès, devant Carnus, bien placé.

Menés à la marque devant leur public, les Lyonnais s'installaient dans le camp olympien, mais il y avait évidemment beaucoup de monde devant le but de Carnus, protégé par un double rideau blanc.

Les Marseillais cependant en montant rapidement à l'attaque, se montraient assez souvent dangereux.

36me : SKOBLAR

REJOINT KEITA

Après une demi-heure de jeu, malgré les efforts lyonnais, Carnus n'avait eu qu'un seul arrêt délicat à effectuer, ses camarades parvenant le plus souvent à conserver le ballon au milieu du terrain.

Il devait alors dévier en corner un nouveau tir de Chiesa, corner qui provoquait d'ailleurs une situation dangereuse que les Lyonnais ne parvenaient pas à exploiter.

Skoblar allait se montrer beaucoup plus efficace à la 36e. Servi très habilement par Di Caro, à la limite du hors-jeu, il s'en allait tromper Chauveau, malgré un croc-en-jambe désespéré du jeune Domenech.

Ce but, qui compromettait sérieusement les choses lyonnaises, permettait aussi à Skoblar de rejoint Keita au classement national des buteurs.

Une passe trop courte de Kula allait cependant permettra a Di Nallo de s'infiltrer dans son style caractéristique au milieu de la défense marseillaise, et de réduire le score, O.M. parvenant jusqu'au repos à contenir la vive pression lyonnaise.

Sur leur lancée les Lyonnais allaient soumettre le but de Carnus en ce début de seconde mi-temps à un véritable bombardement.

Chiesa échouait à deux reprises et Ravier tirait sur le poteau à la 55me minute avant que Lacombe ne parvienne à égaliser après une heure de jeu malgré une parade désespérée de Carnus.

Nous allions vivre une fin de match dramatique !

Skoblar, parti de loin, redonnait tout d'abord l'avantage à l'O.M. à la 62e minute mais quatre minutes plus tard son adversaire direct Baeza égalisait d'un magnifique coup de tête (3-3). Dans une ambiance sud-américaine Carnus et sa défense se tiraient par miracle de situations plus que périlleuses.

À la 70me minute Di Nallo absolument seul devant le but marseillais, envoyait la balle au-dessus de la barre.

Les dix dernières minutes voient Lyon attaquer, toujours attaquer sans cesse, comme pendant toute cette deuxième mi-temps.

Dans l'équipe de l'O.M. groupée devant son but, à l'exception du seul Skoblar, réussit à repousser tous les assauts, quelquefois par miracle. Et le match se termina sur le résultat de 3- 3

Louis DUPIC

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JOSIP au-dessus du lot

mais les jeunes ont été courageux

LYON - À la fin du rencontre qui vit l'O.M. au moins pendant cinquante minutes faire bloc devant son but, il devient inutile de détailler les mérites des exécutants.

Il est certain que dans la défense de l'O.M. Bosquier et Zvunka jouèrent les grands rôles avec Carnus.

Mais tous leurs partenaires de la défense et même ceux de l'attaque comme Verdonk, Di Caro, Hodoul en seconde mi-temps venu en renfort se battirent avec une conviction étonnante.

Nous avons plus particulièrement suivi le match des jeunes. Bracci ayant devant lui le redoutable Chiesa fit de son mieux en défense et eut, vous le savez déjà, le grand mérite de marquer un but extraordinaire et capital. Courbis n'est sans doute pas un joueur du milieu de terrain, son jeu offensif n'était pas suffisamment au point.

Mais en défense et a prouvé des qualités de détente, d'esprit de détermination et de vitesse qui en feront sous peu un des meilleurs défenseurs français. Dans son style il nous a un peu rappelé le Rémois Jodar avec bien entendu le métier en moins.

Verdonk et Di Caro, les deux ailiers étaient sacrifiés d'avance dans un match qui, pour l'O.M. fut presque exclusivement défensif.

Ils ne s'en montrèrent pas moins à leur avantage au cours des quelques rares contre-attaques qu'ils purent conduire.

Nous avons déjà dit et répété que Skoblar avait été le grand homme de ce match et que Bonnel sur sa première mi-temps, avait sans doute gagné son billet pour le Parc des Princes.

UNE ÉQUIPE LYONNAISE

À SUIVRE

L'équipe lyonnaise n'a réussi qu'à moitié sa saison. Elle n'en représente pas une force véritable du football français avec son attaque virevoltante et sa défense extrêmement sûre quand elle ne prend pas le risque de trop s'avancer.

Il est certain que Raymond Domenech, malgré les défauts qu'on lui connaît, est un arrière de grand avenir et que Baeza et Mikajlovic forment un centre de défense très sûr. Quant aux mérites de la triplette offensive Chiesa, Di Nalo, Lacombe, ils sont trop connus pour que nous ayons à les souligner. Regrettons simplement pour les Lyonnais que les joueurs aient oublié hier soir d'élargir le jeu.

On ne bat pas l'O.M. par le centre par les ailes !

M.F.

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Hier soir à Gerland, l'O.M. ambassadeur de la lutte contre le cancer, portait le maillot du "Franc de l'Espoir".

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(Photos le Progres : )

 

 

 

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