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Résumé Le Provencal

du 21 octobre 1971

 

LA FETE D'UNE

GRANDE EQUIPE

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CRUIJFF : un merveilleux soliste dans in bel ensemble

 

Il est simplement regrettable que cette dernière ne se soit appelée Ajax Amsterdam, champion d'Europe. On l'avait sans doute oublié.

Le public, à quelques excès près, dus à une mésentente totale des lois du jeu, a été magnifique dans son ensemble, encourageant son équipe de bout en bout.

Les Olympiens ont fait de leur mieux. Ils se battirent pendant toute la rencontre avec une énergie méritant que des éloges.

Mais il faut objectivement se rendre à l'évidence : Ajax, plus jeune, plus dynamique, plus collectif et comptant dans ses rangs ce merveilleux soliste qu'est Cruijff, était bien la meilleure équipe de cette soirée presque estivale.

Nous ne savons pas ce que donnera le match retour. Le football est toujours imprévisible. Mais d'ores et déjà, on peut écrire que le déplacement à Amsterdam ne sera pas, pour les Olympiens, une partie de campagne.

On rappellera, bien sûr, qu'il y a trois ans le même Ajax, battu chez lui 3 à 1 par Benfica, était allé gagner su rle même score à Lisbonne, pour triompher à Paris dans le match d'appui. Mais on a peine à croire à un pareil renversement de situation.

On se borne à le souhaiter, dans un esprit supporter, en pensant qu'il s'agirait d'un miracle.

Il n'y avait pas que Cruyff

L'O.M., on le savait, voulait partir à cent à l'heure. Il essaya bien de le faire et y réussit presque en marquant dès la deuxième minute un but sur ricochet.

Les superstitieux y voyaient déjà l'influence de la "Bonne Mère".

Mais passée cette flambée, les maillots rouges d'Ajax se mirent à balayer tout le terrain.

La jeunesse parfait ; la classe aussi. Et dès ce moment, alors que l'O.M. menait pourtant 1 à 0, nous commençâmes à avoir de sérieuses inquiétudes dans la suite de la rencontre.

Nous connaissions déjà Cruijff, dont la classe éclatait à chaque action, Keizer... Mais nous découvrions quelques autres footballeurs d'un réel talent, tels que Haan, Neeskens, Muhren, le libéro-Allemands Blankenkurg, lesquels affichaient une maîtrise et un esprit combatif exemplaires. Vraiment, comme on le dit en langage populaire, cet Ajax était un os.

L'arbitre un véritable

incorruptible.

Une autre des grandes vedettes de la rencontre fut l'arbitre belge, un véritable corruptible, qui joua du sifflet en toute objectivité, comme si le public, ses pétards, ses cris, ses boîtes de bière, n'hésitaient pas.

Le but de Cruijff, le deuxième Ajax de la partie, était pour qui connaît les règles du jeu, une parfaite régularité.

Un footballeur ne saurait être hors jeu quand il est dans le camp de l'adversaire au moment où le ballon est frappé par un de ses partenaires.

La défense de l'O.M. est seule responsable de cet accident malheureux.

On ne laisse jamais seul, dans de pareilles conditions, un joueur aussi connu et réputé que le virtuose et battant hollandais.

En trompant Carnus d'une pichenette, au terme de sa course, Cruijff démontra, en plus qu'il était un joueur de sang-froid.

En matière de hors-jeu, la défense hollandaise fit d'ailleurs une parfaite démonstration de la manière de se servir intelligemment de cette autre règle du jeu.

On apprend tous les jours !

Une euphorie excessive

Autant la victoire d'Ajax nous paraît assez peu discutable, autant nous refusons à critiquer les Olympiens.

Contre un adversaire d'une classe nettement supérieure à Gornik, parce que plus rapide, plus vif et plus imaginatif, ils firent un match qui, sans être exemplaire, doit leur valoir des félicitations.

L'erreur est celle que nous avions soulignée hier et qui nous s'inquiétait déjà.

La masse des supporters, on se demande d'ailleurs pourquoi, à anticiper un peu trop, créant autour de cette rencontre un climat euphorique excessif.

L'environnement d'un match de football, le décor humain si vous préférez, à son importance et nous avons tous contribué par nos articles à le créer.

Mais il ne saurait jamais être que secondaire, l'important, essentiel, étant ce qui se passe sur le terrain. Le vrai football commence quand l'arbitre siffle coup d'envoi.

Il ne saurait en être autrement.

Un grand match

de Coupe.

Beaucoup de personnes ont paru déçu par la qualité de ce match. Ce n'est pas notre opinion. Il ne faut jamais confondre. Il ne s'agissait pas d'un match exhibition, d'un match de parade, mais d'un grande rencontre de coupe.

La Coupe, qu'elle soit de France ou d'Europe, se joue de la même façon.

Nous avons donc assisté à un débat dur, impitoyable et indécis jusqu'au bout.

L'équipe d'Ajax à contribuer à donner à la rencontre son caractère en se refusant, pendant presque toute la rencontre, à se replier massivement dans son camp. Les joueurs hollandais occupèrent intelligemment tout le terrain, monopolisèrent la balle le plus possible et, de ce fait, contraignirent les Olympiens à jouer le plus souvent dans leur camp.

Ce n'est qu'en fin de rencontre quand ils menèrent par 2 à 1, que les joueurs d'Ajax pratiquèrent - et ce fut sans doute une erreur de leur part - un jeu exclusivement défensif.

On les excusera car, à Amsterdam et dans les mêmes conditions, l'O.M. eut fait la même chose.

Il est certain que cette rencontre fut parfois très dure. Il en est toujours de même en coupe.

Toutes les grandes batailles qui ont illustré cette belle épreuve furent de la même eau.

Il ne faut donc pas croire que cette rencontre fut excessivement dur.

De part et d'autre, on ne se ménagea pas. Il régna sur le terrain un grand énervement, mais on a souvent vu pire dans des parties du même genre.

Finalement, tout s'est relativement bien terminé, et l'on peut penser que l'O.M., avec un peu de chance, aurait pu obtenir le partage des points. En conclusion, nous dirons que les supporters olympiens ne doivent pas abandonner leur équipe.

Elle vaut ce qu'elle vaut, elle n'est peut-être pas du plus haut niveau européen, mais elle a le mérite d'exister, de se battre et d'être assez loin la meilleure existante en France en ce moment.

Ce sont des choses qui méritent d'être prises en considération.

M. FABREGUETTES

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AJAX irrésistible devant l'O.M.

face aux champions d'Europe les Marseillais ses sont bien

battus avant de succomber (1-2)

À 14 heures, le temps était donné.

Devant les grilles du stade, les premières personnes sans billet étaient en place, les unes saucissonnant, les autres jouant à la belote en attendant l'ouverture des guichets.

On prétend même que certains candidats spectateurs (et resquilleurs) avaient tenté la veille de se dissimuler dans les couloirs du vélodrome, histoire de passer la nuit sur le théâtre des opérations.

O.M. - Ajax sans bourse délier valait bien une nuit blanche.

Hélas, pour les squatters un nouveau genre, le service d'ordre lui aussi veillait, et force, dit-on encore, est resté à la loi.

Dans l'après-midi, la foule grossissait de minute en minute aux abords du boulevard Michelet.

Le concert des klaxons accompagnait des files ininterrompues de porteurs de banderoles, de spectateurs courant dans tous les sens.

Dans les bras de chacun, des sacs, des paniers ou se devinaient les provisions pour le repas du soir.

Bref, sans risques exagérer, on peut dire que Marseille n'avait jamais connu une telle journée de liesse.

Encore n'en étions-nous qu'aux préliminaires.

Nous vous laissons imaginer "l'ambiance" si vous ne l'avez pas vécue, quand tout le monde enfiévré prit place dans les gradins.

Bien avant que les projecteurs ne jettent leur lumière crue l'arène, le stade est chauffé à blanc par l'atmosphère volcanique.

Tout ce qu'on a pu voir auparavant, Angoulême, Saint-Étienne, Gornik, n'étaient que peccadilles à côté de ce véritable événement historique.

En dire davantage serait superflu. Il n'est d'ailleurs pas de mots pour expliquer ce qui fut, à Marseille, la venue d'Ajax, le champion d'Europe.

Voilà pour le côté folklorique.

Il reste à aborder le domaine sportif, le "match" pour lequel toute la Provence s'est littéralement embrassée.

x x x

Ls entraîneurs des deux équipes n'ont pas fait de modification de dernière heure.

Quand l'arbitre belge, M. Schaut donne le premier coup de sifflet, Marseillais et Amsterdamois sont dans les formations annoncées hier dans ces mêmes colonnes :

O.M. : Carnus ; Lopez, Bosquier, Zwunka, Kula ; Gress, Novi ; Magnusson, Bonnel, Skoblar, Di Caro.

(Réserves : Hodoul, Couecou, Leclercq, Kraft, Tokoto).

Ajax : Stuy ; Swart, Holdhoff ; Blankenburg, Krol ; Muhren, Neeskeris ; Van Dijk, Haan, Cruyff, Keiser.

(Réserves : Schilcher, A. Muhren, Wever, Suurbier).

Une dernière précision, les Olympiens, avant la rencontre, sont apparus aussi décontractée que possible.

C'est important.

La musique de la Légion Etrangère avait fait ouverture aux cuivres et aux tambours.

 KULA-GRESS : BUT !

Après les hymnes nationaux, la "Marseillaise" reprise en choeur par la foule, c'est l'O.M. qui engage. Le premier mouvement est conduit par Bonnel et Novi, dont l'ouverture sur Di Caro qui dégage en corner par Blankenburg. Mais on ne tarde pas à voir Skoblar dans ses oeuvres. Dès la 2me minute, Josip se met en position de tir, mais la balle, frappée avec puissance, frôle le montant droit des buts hollandais.

Au tour de Magnusson d'échapper à Krol et d'adresser un centre impeccable que Di Caro rate d'un cheveu. Ajax, en ce début de rencontre, subit incontestablement la pression marseillaise.

Carnus doit cependant stopper un tir lointain de Hulshoff (7e minute) alors que Bosquier, quelques secondes plus tard, souffle la balle sous le nez de Cruijff.

Un long centre de Kula arrive sur Gress, mais, pour cette fois, Stuy est à la parade. L'O.M. va pourtant trouver le chemin des filets par l'intermédiaire du même Kula. L'arrière marseillais, reprenant de plein fouet un renvoi de la défense hollandaise, adresse un tir terrible vers Stuy. La balle, dans une forêt de jambes, est déviée par le Gress et le stade croule sous un véritable coup de tonnerre. Car la reprise se termine au fond de la cage d'Ajax.

La dixième minute vient à peine être entamée et l'O.M. mène à la marque devant le champion d'Europe. Les Olympiens ne s'arrêtent d'ailleurs pas en si bon chemin. Stuy est encore obligé de détourner un centre de Gress en corner (15e minute). Alors que la défense marseillaise jusqu'ici n'a guère laissé d'initiative aux réputés attaquants adverses.

Encore un long tir de Lopez détourné d'une manchette par le gardien hollandais ! Décidément, le challenger remplit son rôle à merveille.

 KEIZER ÉGALISE

Une bonne déviation de Cruijff n'est pas exploitée (18e minute) et l'O.M. repart. Skoblar pour Kula, centre de l'arrière marseillais arrêté par une main batave à la limite surface de réparation (21e minute). Ajax est-il réduit aux expédients ?..

Quand même pas ! Cruijff montre une nouvelle fois un aperçu de son immense talent, mais au moment de tirer il est impitoyablement stoppé par les défenseurs olympiens regroupés. Carnus sauvé dans les pieds de Keizer (22e minute), mais Ajax, semble-t-il, a repris du poil de la bête.

Une ouverture de Van Dijk sur Neeskens passait le frisson dans le dos des supporters marseillais (30e minute). Skoblar fait de même pour le camp adverse, mais il est hors jeu (33e minute).

Un raid de Di Caro, qui ne peut assurer sa passe à Gress. Puis, sur le renvoi, l'arbitre accordé un coup franc aux attaquants hollandais. De 20 mètres et du gauche Keiser le tire et la balle, brossée, vient heurter le montant gauche des buts de Carnus avant de rouler dans les filets. C'est l'égalisation (37e minute), qu'Ajax en toute logique n'a pas volée.

Carnus intervient une nouvelle fois sur une tête de Van Dijk consécutive à un centre de Haan, Keiser, dans les toutes dernières seconde de la mi-temps parvient encore à battre gardien marseillais, mais l'arbitre fort justement refuse le point pour faute préalable. On se sépare donc à la pause sur un score de parité.

  CRUIJFF DONNE L'AVANTAGE

Le problème, à la reprise, est de savoir si Ajax va se contenter de ce résultat en renforçant la défense.

Les Hollandais, en tout cas, n'en donnent pas l'impression, bien qu'ils s'appliquent à geler le jeu.

Magnusson, le premier, essaie de sonner leur rappel. Il slalome au sein de la défense batave, mais, au moment de tirer, il est bousculé et la balle passe nettement à côté (48e minute). La défense hollandaise est encore inquiétée sur une montée de Bosquier, sanctionnée par un corner. Puis c'est une succession de corners qu'Ajax doit concéder. Sur l'un d'eux, Skoblar est à la réception, mais tire au-dessus.

La défense marseillaise, grisée peut-être par cette domination, a tendance à s'éloigner de ses bases, ce qui permet à Cruijff de s'échapper seul et de venir battre Carnus de près (59e minute).

Ajax vient de prendre l'avantage.

Gress, dans les mêmes conditions, parvient à marquer à son tour, mais l'arbitre avait sifflet hors jeu.

C'est alors que Couecou fait son entrée, à la place de Di Caro (60e minute).

Magnusson se multiplie pour tenter de redresser la barre ; il donne un bon centre que la tête de Couecou met au-dessus (65e minute). Puis il oblige encore le gardien hollandais à venir cueillir une balle haute et Stuy, en trois occasions consécutives, à l'occasion de démontrer qu'il n'est pas un goal de fortune.

Il vient d'ailleurs cueillir une balle dans les pieds de Skoblar, qui filait au but (75e minute). L'O.M. a manqué d'un rien l'égalisation. Le ton monte, avec des contacts virils, d'une part, et aussi, sur les gradins, ou la foule n'apprécie pas les décisions de l'arbitre. Pourtant M. Schaut tient plus qu'honorablement sa partie.

Un corner obtenu par Magnusson, puis une reprise du droit de Couecou (84e minute)montrent que les Marseillais n'ont pas abdiqué.

Il reste cinq minutes pour faire au moins jeu égal avec le champion d'Europe. Malgré toute sa bonne volonté et les dernières forces jetées dans la bataille, l'O.M. doit laisser le dernier mot à son adversaire.

Depuis sa défaite contre Saint-Étienne, au début de l'avant-dernière saison, l'équipe marseillaise n'avait pas connu une telle situation. Deux ans imbattue, c'est déjà une performance. D'autant que le vainqueur du soir s'appelle Ajax. Il ne faut tout de même pas oublier.

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LE DIABLE EN PERSONNE

Une composition de jeu si précise dans sa conception, si rigoureux en même temps qu'artistique d'ailleurs dans son application, qu'on l'eût dite géométrique.

Des inspirations individuelles puis collectives si bien venues qu'elles semblaient elles aussi mécanisées, comme automatisées.

Et enfin, une telle joie de jouer, une "romantique" fureur de vaincre et un tel panache dans l'assaut qu'on aurait pu croire surnaturelles et par moment démoniaque la manière de cette équipe.

Ce bilan, c'est Ajax.

Ajax, merveilleux équipe, bourré d'imagination, au centre de laquelle le diable en personne, en chair et en os a conduit au martyre l'équipe que l'espoir habita dans le premier quart d'heure.

L'O.M. n'a pas à rougir de cette défaite. Il ajoutera simplement son nom à la longue liste de ceux qui, avant lui, sont tombés pour la gloire d'Ajax.

J'avoue qu'entre le match que nous vîmes aux côtés de Mario Zatelli, il y a cinq jours à Amsterdam et celui que les hommes de Cruyff livrèrent leur soir, il y a une énorme différence. Une saucissonnage... et un banquet chez Lasserre, par exemple.

Et si Ajax a sonné 50.000 spectateurs, sans leur faire respirer les sels, par la suite, il faut bien convenir que la leçon en valait la peine.

Ce fut une irruption. Déclenchée dans une ville et face à un public déjà "européen", devant des fidèles qui, peut-être, auront bientôt perdu la foi, quand les incandescentes retombées auront brûlé leur amour-propre à sens unique, et étanché leur soif de vaincre.

Non, O.M. n'a pas à rougir d'avoir posé un genou à terre devant cette monumentale mosaïque de footballeurs-génies. Car, en définitive, que cette équipe marseillaise, dont l'inquiétant rachitisme inspira, à l'époque, il y a cinq ans à peine toutes sortes de prière et de plaintes et même une certaine commisération, ait retrouvé hier soir un destin en fait prodigieux et le droit absolu de rencontrer Ajax, nous semble tenir du miracle.

Là est la vérité de l'heure, pour ne pas écrire la consolation.

Quoi qu'il en soit, l'O.M. a approché le "cercle européen", sans y entrer de plain-pied, malgré son retentissant succès à Gornik. C'était la fin de ce long chemin d'espoir.

Mais tout peut recommencer. De quoi seront faits les lendemains de l'O.M. ? Quelle importance ! Puisque ce jour a existé.

Les Olympiens, tous unis, cristallisés dans une belle action - qui se voulait constructive - ne peuvent pas couper en tranches cette défaite. Elle n'est même pas celle des hommes et des faits, des sentiments inexprimés ou des audaces contenues. Elle est la logique. L'implacable logique. À laquelle on ne peut opposer d'une contestation, nulle remarque et qui ne mérite aucun dépit.

Le seul spectacle de Johan Cruyff, au registre sans fin, comblait la soirée, interdisait toute comparaison. Le meilleur footballeur d'Europe est vraiment le meilleur. Il n'est pas un joueur à avoir fait sur cet herbe ce que cet homme a fait. Il cherche toujours sur qui et sur quoi s'appuyer ou enfoncer le levier qui disjoindra l'unité de l'adversaire. C'est le créateur. Il crée son football et le communique à ses équipiers. C'est un monarque. Le style Cruyff est net, ramassé quand il faut, exubérant à certains moments, hautement artistique quand il le peut et diabolique, irrésistible, meurtrier quand il le faut.

Il y avait lui... et les dix autres. C'était beaucoup trop, hier soir, pour l'O.M.

Louis D'APO

 

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