Résumé Le Provencal du 15 août 1973 |
Du Bon, du Bonnel, du Bonus
Avec le but de FRANCECHETTI (4') l'O.M. est reparti au sprint |
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On s'est aperçu assez vite que l'O.M. allait connaître sinon la gloire, du moins une nette victoire. Non point que l'équipe de Strasbourg fut foncièrement mauvaise, il y avait même dans les rangs alsaciens quelques joueurs de classe, et en forme de compétition, tels Roy, le Yougoslave Hlevniak, Hausser, Dugueyperoux... sans oublier Joseph, très affûté. Mais il est une chose qui ne pardonne pas en football : une grande faiblesse au centre de la défense. Nous n'avons pas de conseils à donner aux responsables strasbourgeois, cependant il saute aux yeux que Specht et Serrus ne font pas le poids en première division. FRANCESCHETTI, KUSZOWSKI : L'O.M. EST PARTI AU SPRINT Cette remarque préliminaire n'enlève pas au mérite de l'équipe olympienne, qui engagea le match au sprint, et ne stoppa son élan qu'à partir de la 15me minute après avoir marqué deux buts. Le plus sympathique et que ces deux buts, qui mirent Strasbourg "KO", furent marqués par ceux que l'on n'attendait pas : Franceschetti et Kuszowski, ce dernier superbement servi par Lopez. Ce deuxième but fut d'ailleurs un modèle de stratégie. Obnubilés par Skoblar et Magnusson, les défenseurs alsaciens ne s'aperçurent que trop tard que le danger pouvait venir d'ailleurs. Pendant cette période, nous avions oublié l'O.M. entreprenant et offensif de ses matches de préparation en Haute-Savoie. L'O.M. qui, sans atteindre à la perfection - il doit encore faire beaucoup mieux - n'en tournait pas moins de façon rassurante pour ses supporters. Lesquels supporters n'en demander pas tant, le simple fait de voir leur équipe marquer ses premiers buts de la saison leur suffisait amplement. SKOBLAR ! SKOBLAR ! SKOBLAR ! Bien que le rythme du jeu ait nettement baissé après la 15e minute, on ne pensait pas que l'O.M. pouvait laisser passer une occasion aussi favorable d'obtenir son premier bonus. On crut d'abord que Trésor, au terme d'une fantastique chevauchée, aller offrir ce royal cadeau à son ami Skoblar. Mais Josip semble préférer ce qu'il peut se procurer lui-même et il rata la cage. Toutefois quelques minutes plus tard, les défenseurs alsaciens lui ayant fait un cadeau encore plus royal, il fut presque obligé de marquer d'un air dégoûté, semblant dire "Trop facile pour moi !" C'est ainsi que grâce à son soulier, qui fut d'or, et pourrait le redevenir, l'O.M. gagnait son premier bonus de la saison. |
Mais Skoblar a trop d'amour-propre pour se contenter d'un aussi dérisoire exploit. Son deuxième et son troisième but (un lobe et un tir après avoir feinté deux défenseurs) étaient eux bien dignes de la légende de cet exceptionnel buteur encore bien vif... et qui allait d'ailleurs le redémontrer en marquant, à un quart d'heure de la fin, son quatrième but de la saison. "Skoblar ! Skoblar ! " Se mit alors à scander le public, absolument ravi d'avoir retrouvé son idole. JOSEPH EST TOUJOURS LA ! Il serait injuste de ne pas faire état des efforts strasbourgeois. Le principal mérite laborieux Alsacien fut de ne jamais fermer le jeu, et d'attaquer sans cesse, même quand les buts s'accumulèrent dans leur cage. On remarquera en effet que les buts de Skoblar furent obtenus en contre attaque, au moment ou Joseph et ses camarades posaient quelques problèmes à la défense olympienne. Pourtant d'une distraction de Bosquier Joseph devait sauver l'honneur. Il marqua même un second but que l'arbitre refusa pour charge préalable de Zvunka, laquelle charge n'était pas absolument évidente. Beaucoup plus collectif que par le passé le puissant "Zé" reste l'un des bons avants-centre jouant en France. Avec lui se mis particulièrement en évidence l'ailier ex-angevin Roy ; inversement, le gardien Dropsy révélation de la saison dernière, ne nous parut pas à son avantage. Péché de jeunesse sans doute. NE PAS TOMBER D'UN EXCÉDENT L'AUTRE ! Strasbourg a donc été passé, hier soir, à la moulinette Skoblar. Il convient maintenant de ne pas tomber d'un excès dans l'autre. L'O.M., hier soir, a très largement mérité sa victoire, surtout en première mi-temps. On a noté son jeu collectif, mais tout encore n'est pas absolument au point. Il reste encore quelque rouage à mieux graisser et quelques automatismes à trouver. Cependant, impression générale reste bonne. Cet O.M. que nous avons vu hier soir est de très loin supérieur à celui qui, quelques jours plus tôt, à Bordeaux, avait paru apathique. Il faut cependant réaliser que Strasbourg n'est pas Saint-Étienne, et que cette équipe, presque entièrement renouvelée, se cherche encore. Une victoire donc éclatante par son résultat, mais qui doit faire penser à Jo Bonnel, le nouvel entraîneur, qu'il reste encore à travailler. Maurice FABREGUETTES |
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BONNEL :" Gâté pour mon baptême" |
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Quand nous sommes entrés dans les vestiaires des joueurs marseillais, nous avons interrogé Mario Zatelli, comme nous en avions pris l'habitude depuis quelque temps. Mais l'ex-entraîneur n'a voulu faire aucune déclaration : "Je n'ai absolument rien à dire, nous dit-il, en prenant le chemin de la sortie. Maintenant l'O.M. possède un nouveau responsable. Alors, je vous demande de vous adresser à lui". Cette réponse plutôt surprenante, semblait démontrer que la bonne entente n'était pas aussi parfaite que les dirigeants marseillais avaient bien voulu le dire. Le président Gallian, lui aussi s'est refusé à faire le moindre commentaire. "Non, dit-il, ce soir j'ai décidé de ne parler à personne. Je ne dirai mon sentiment que lorsque tout ira un peu mieux". Que laissaient entendre ces bonnes paroles ? Nous ne saurions trop le dire. Toujours est-il que de nombreux membres du Comité directeur s'étaient réunis dans le bureau de Mario Zatelli et probablement il y avait encore des "petits problèmes" à régler. Nous en saurons certainement davantage dans les prochains jours. En attendant, passons à l'ambiance des vestiaires. SKOBLAR : "ENFIN C'EST REPARTI" C'est tout d'abord à Josip Skoblar que nous nous sommes adressés. Vous devinez sans doute pourquoi ? Le Yougoslave avait marqué quatre buts au cours de cette rencontre, et visiblement, le roi des buteurs olympiens était satisfait de sa soirée. "Bien sûr, j'aurais préféré marquer un ou deux de ces buts contre Saint-Étienne, ou même face à Bordeaux, nous dit-il avec un sourire. Mais enfin, ne regrettons rien. L'O.M., ce soir, a donné l'impression de se reprendre magnifiquement. J'espère désormais que nous allons continuer dans la voie du succès". - A votre avis, d'où est venue la différence par rapport aux deux premiers matches ? - Eh ! bien, ce soir, a précisé Josip, l'O.M. a joué avec deux véritables ailiers. J'étais persuadé pour ma part, que l'absence de Kuszowski était un lourd handicap pour toute notre équipe. Vous avez vu ce soir que le comportement de l'ex-nancéien a été des plus bénéfiques. Magnusson, de son côté, s'est montré très utile dans son rôle offensif. L'O.M., voyez-vous, est une équipe qui doit jouer avec des ailiers. Je pense que la démonstration en a été faite ce soir". Puis Josip s'est rappelé à notre bon souvenir : "Je vous avais dit que je changerai mes souliers, mon maillot, mes chaussettes pour conjurer le mauvais sort. Apparemment, cela m'a porté bonheur." JOSEPH BONNEL : "LES COPAINS ONT ÉTÉ MAGNIFIQUES" On imagine que Joseph Bonnel était beaucoup entouré quand il sortit à son tour de la touche. Gilbert Gress est même venu lui adresser ses félicitations. Le nouvel entraîneur s'est tout d'abord préoccupé de connaître les résultats de la soirée. Il a fait une mimique sur la performance de Nice à Sochaux et celle de Nantes à Paris : "Voulez-vous mon avis, lancé-t-il à cantonade ? Je pense que les copains ont été magnifiques et tout me laisse croire qu'ils ont fait cette bonne partie pour m'être agréables. Bien entendu, je suis satisfait d'avoir eu un tel baptême d'entraîneur, mais je n'y suis pour pas grand-chose, croyez-moi, ce sont les hommes sur le terrain qu'il faut féliciter." Nous avons demandé à Bonnel s'il était plus difficile d'être sur la pelouse ou sur le banc de touche ? |
- Pas de problème, nous dit-il, on a moins de soucis lorsque l'on court sur le terrain. Je ne vous cache pas, par exemple, que j'étais pas mal contracté avant le coup d'envoi. Heureusement, je n'ai pas tardé à être libéré par le but de Franceschetti." Ce même Franceschetti qui, on le sait, restera dans la petite histoire le premier buteur de l'O.M. 73-74. "Je suis d'autant plus content, nous dit Georges, en épongeant la sueur de son front, que le premier but a été suivi de 5 autres. Et de toute façon, voyez-vous, nous étions entrés sur le terrain pour gagner. Nous tacherons à l'avenir d'être animés par la même détermination". L'opinion d'Antoine Kuszowski, qui faisait ses débuts hier soir devant le public marseillais : "Je crois que tout a bien marché, nous a dit l'ex-Nancéien. Mon épaule me faisait encore quelque peu souffrir, mais je pense que pour un début, ce n'est pas trop mal. D'autant que j'ai réussi moi aussi, à marquer ce but, et croyez-moi, cela fait quelque chose d'être adopté d'emblée par ce magnifique public du stade-vélodrome". Raymond Keruzore, pour sa part semblait assez fatigué : "Oui, je ne sais pas ce qui s'est passé, nous a dit le Breton. Je me suis senti asphyxié dès le début du match, et j'ai demandé mon remplacement à la mi-temps. C'est sans doute un passage vite, dû peut-être aux gros efforts que j'ai faits à la reprise de l'entraînement. Je souhaite en tout cas que ma meilleure condition ne tarde pas à revenir". Magnusson, son côté, estimait que les Strasbourgeois avaient été dépassés par le rythme olympien. "Oui, c'est plutôt facile, ce soir, nous dit-il. Mais il faut souligner aussi que l'O.M. a réussi enfin à faire une partie digne de lui". Nous avons fait alors remarquer au Suédois qu'il avait été bien meilleur en deuxième mi-temps qu'en première. "Vous comprenez, nous expliquait-il, voilà sept mois, et même huit, que je ne joue plus régulièrement au football. C'était très pénible pour moi de rester inactif, mais ne vous inquiétez pas, je crois que tout redeviendra normal petit à petit". Ce soir, on vous a vu dans un rôle plus offensif ? "C'est certain ; vous comprendrez, je n'ai jamais été un défenseur, et sans fausse modestie, je crois que je suis plus utile à l'équipe aux avant-postes. Si Skoblar avait joué derrière, il n'aurait jamais réussi à marquer ses quatre buts". Le Suédois nous a compté ensuite une petite anecdote : "J'ai demandé à l'arbitre pourquoi il avait sifflé un coup-franc alors que j'avais conservé la balle au milieu de quatre défenseurs adverses. Il m'a répondu qu'il ne pensait jamais que je me sorte de cette situation"... Et de partir d'un grand éclat de rire. Le mot de la fin à Georges Carnus, qu'on a vu un moment discuté avec l'arbitre. "Le directeur de jeu n'avait rien contre moi, nous dit-il, il donnait simplement un avertissement à Joseph pour des paroles disons déplacées. Quant au match, je crois que notre public a enfin passé une bonne soirée. Les spectateurs, les journalistes, les dirigeants, tout le monde a été content de suivre une belle partie. Et moi aussi qui, de ma ligne de but, ai assisté à une belle partie. En étant aux loges, je vous le précise". En conclusion : une équipe olympienne dans ses meilleurs jours, qui semble avoir retrouvé toute sa joie de vivre. Jean FERRARA |
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Le fait du match |
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Le but qui libère... La saison dernière, l'attaque olympienne était l'une des plus percutantes de la Première Division française. Cette saison, elle se demandait si la stérilité allait durer encore longtemps. Deux rencontres sans marquer un but, c'était inquiétant, voire même angoissant, et les joueurs commençaient à faire triste mine, car ils savaient très bien qu'on ne peut pas avoir de comportement honorable si on ne fait pas trembler les filets de l'adversaire ! Hier soir, ils n'ont pas attendu trop longtemps pour se libérer. Il y avait à peine quatre minutes de jeu lorsque Franceschetti, en reprenant de volée une balle de Keruzore, envoyait Dropsy aux pâquerettes. Les Marseillais se sentaient dès lors moins embarrassés, ils avaient rompu avec le mauvais sort. Mais la voie était libre ou, du moins, le paraissait. Très effectivement enhardis par ce premier coup d'éclat, et en présence d'une défense qui ne cherchait, les Marseillais en profitèrent pour accumuler les buts au fil des minutes. Ainsi, ils faisaient chèrement payer à Strasbourg les lourdes déconvenues éprouvées depuis le commencement de ce nouveau championnat. A.D. |
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Mario ZATELLI Sur la sellette ? |
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Nous signalons par ailleurs que Mario Zatelli s'est montré plutôt discret à la fin de la rencontre. Ce n'est pas de toute évidence dans ses habitudes. Que pouvait-il bien se passer ? Mystère. Toujours est-il que le président Gallian n'a voulu faire, de son côté, aucun commentaire. Et le moins que nous puissions dire c'est qu'il y avait pas mal de monde dans le bureau de l'ex-entraîneur. Ce qui laissait supposer une certaine animation. Et peut-être une entente pas aussi cordiale qu'on voulait bien le dire. Affaire à suivre J.F. |
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JOSEPH : "Josip a fait la différence" |
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Dans le camp de Strasbourg naturellement les mines étaient défaites, et l'entraîneur Domergue ne semble pas très bien réalisé le désastre qui s'était abattu sur les épaules de son équipe : "Nous avons été battus par meilleur que nous, par des garçons plus dynamiques ; Et puis, que voulez-vous faire, ce soir Skoblar, il n'y a pas moyen de tenir". L'avant-centre alsacien, qu'il avait joué plusieurs saisons à l'O.M., Joseph, confirmait cette opinion. "Le résultat final est normal : les meilleurs ont gagné. Josip a fait la différence lui tout seul ! Contre Angers, nous avions bien joué, et nous aurions du gagner. Ce soir, nous n'étions pas dans le coup. À présent, il faut que nous nous rattrapions contre Monaco, que nous recevons vendredi prochain". Le gardien Dropsy était accablé : "Vraiment, je ne m'attendais pas à une telle cueillette. Les avants marseillais étaient déchaînés, et ce Skoblar s'est révélé un véritable diable. A.D. |
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L'O.M. écrase un faible Strasbourg : 6-1 |
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Le second match de championnat 1973 -74 au Stade Vélodrome n'a pas attiré une foule aussi dense que celui de l'ouverture. Plus de 15.000 spectateurs contre 40.000 la première fois. Une défection de plus, d'un spectateur sur deux c'est beaucoup en quelques jours. Cette désaffection marquée, brutal, démontre sans besoin du moindre commentaire que l'O.M. et dans l'absolue nécessité de vaincre et de remonter son premier succès. Les Strasbourgeois qui jouent en noir et blanc sont applaudis à leur entrée sur le terrain, mais moins que les olympiens qui opèrent en rouge et blanc. Les deux adversaires commencent par s'observer, puis on note un coup franc de Magnusson (3e) suivi d'une tête de Skoblar, le gardien alsacien Dropsy dégage en corner du poing. C'est alors un deuxième corner olympien tiré magistralement par Keruzore, Franceschetti en position d'avant-centre reprend de volée et avec beaucoup de sang-froid trompe le gardien strasbourgeois. Marseille : 1 - Strasbourg : 0. On assiste à une nouvelle descente dangereuse des Marseillais. Bosquier donna la balle à Lopez qui lance Skoblar (9e minute de jeu). Celui-ci centre, mais la balle et interceptée par Specht qui renvoie. L'attaquant alsacien Roy réplique et tire sur Carnus qui arrête avec aisance. Trésor expédie un boulet de 40 mètres, mais en dehors de la cage ajaccienne. L'olympique de Marseille, ce soir, paraît décidé et veut mordre ! Lopez démarre en trombe, déborde la défense strasbourgeoise, envoie une longue transversale sur Kuszowski qui pénètre dans les dix-huit mètres et shoote dans sa foulée. Dropsy ne peut que s'incliner. Marseille 2 - Strasbourg 0. Il y a que 14 minutes que l'on joue. Skoblar centre sur Kuszowski qui met la balle en dehors de la cage. Marseille, fort de sa large avance, continu à dominer la situation surtout que la défense strasbourgeoise donne des signes évidents de flottement. Dropsy solide situation catastrophique devant Buigues avancé, seul devant lui et qui lui tire dessus (25e). Strasbourg ne s'avoue pas battu : sur une contre - attaque d'Hlevniak, Carnus plonge et met la balle en corner (28'), mais le calvaire des Strasbourgeois n'est pas terminé : à la 35e Skoblar, dans une action magnifique met la défense alsacienne hors de position et fonce seul vers les buts de Dropsy et fusille ce dernier sans rémission. |
O.M. 3 - Strasbourg 0. Trésor exécute une percée fulgurante de 50 m. donne le cuir à Skoblar, qui râte de peu le 4e but marseillais (38e). Puis Kuszowski envoie un centre splendide qui va faire but, Dropsy étant sorti lorsque Specht sauve sur sa ligne. À la mi-temps, Marseille mène 3 - 0 et le public est ravi. A la 49me minute, Magnusson centre sur Skoblar, qui lobe deux défenseurs strasbourgeois et le gardien Dropsy. C'est le quatrième but marseillais, le puncheur yougoslave saute de joie. Il y a de quoi ! Sur un coup franc de Skoblar, Dropsy a encore très chaud, mais arrête bien la balle, qui était très dangereuse (52e minute). Les Strasbourgeois ne se découragent pas et sur une contre-attaque Joseph, profitant d'une faute de Bosquier, ouvre le score pour Strasbourg. Marseille 4 - Strasbourg 1. Les Alsaciens viennent d'obtenir ainsi un but vengeur de consolation. Joseph lobe Carnus (57e minute) et marque un deuxième but, refusé par l'arbitre car celui-ci avait considéré qu'auparavant la charge du Camerounais sur Zvunka était irrégulière. À la 65e minute, Keruzore, applaudi, sort du terrain et est remplacé par Leclercq. Deutschman remplace Guemmerich dans le camp strasbourgeois (68e minute). À la 69e minute, Skoblar se déchaînent encore et marque un but splendide sur une longue ouverture de Bosquier. Marseille 5 - Strasbourg 1. L'avalanche continue, les Alsaciens se souviendront de cette correction ! Magnusson obtient un coup franc à 10 mètres des bois du gardien alsacien. Il donne la balle sur la tête de Skoblar et ce dernier réussit le 6ème but marseillais. Marseille 6 - Strasbourg 1. Il y a 75 minutes que l'on joue et jusqu'à la fin le score restera inchangé, les Marseillais se contentant de leur large avance et les Alsaciens se rendant compte qu'ils ne peuvent rien changer aux événements. Finalement Marseille bat Strasbourg par 6 à 1. Alain DELCROIX |
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