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Résumé Le Provencal

du 02 mai 1974

 

O.M. : 3 POINTS AVEC BEAUCOUP DE CHANCE

Marseillais et Parisiens égaux dans la médiocrité

 

Les commentaires

En cette fin de saison, il faut s'en tenir aux faits.

L'O.M. a gagné par 3-0 et cette victoire avec bonus augmente donc sensiblement ses chances de rester en Première Division.

C'est l'essentiel en regard de l'importance de ces trois points. Le reste n'est que secondaire.

Cependant, ce qui n'est pas secondaire, c'est la préparation de la prochaine saison. Dans cette optique, il faut dire que l'O.M. a affiché, hier soir, de telle faiblesse, que l'on ne peut qu'être inquiet pour son avenir.

On doit, quand on est sportif, appeler un chat un chat. Or, ce que nous avons vu hier soir - et nous ne sommes pas les seuls - fut un bien piètre match de football. Un festival d'erreurs en tous genres.

Le public s'en est d'ailleurs aperçu, car il doit être rare de voir des spectateurs marseillais quitter le stade vélodrome sans applaudir leur équipe victorieuse par 3-0.

 UNE PREMIÈRE MI-TEMPS BIEN PÂLE

Malgré ce miracle à trois journées de la fin d'un championnat marathon, si l'O.M. et le Paris Football Club ne jouent pas les premiers rôles, il y a une raison. On s'en aperçut dès la première mi-temps, le spectacle proposé à la mini foule du stade-vélodrome fleurait déjà la Deuxième Division.

Le Paris Football club, à l'image de son brave chauve et chevelu à la fois, Poubelle, faisait preuve d'une bonne volonté attendrissante.

L'intention de bien jouait y était, la bonne volonté aussi, mais l'équipe, dans son ensemble, paraissait vulnérable, et surtout inoffensive.

Contre un pareil adversaire, l'O.M. aurait du assuré le bonus dès la première mi-temps. Mais durant cette longue période, on peut se demander de quel mal étrange souffrait les Olympiens.

Tous les rouages de leur équipe étaient grippés au possible, les passes de Leclercq allaient droit à l'adversaire, Bracci semblait embarrassé par le ballon, pour ne citer que les deux joueurs ordinairement parmi les meilleurs de l'ensemble. C'est surtout dans l'entrejeu que l'O.M. montrait des faiblesses inquiétantes.

Enfin, 1-0 au moment de la pause, c'était déjà mieux que contre Metz et Bastia. En cette malheureuse saison 1973, il faut savoir se contenter de peu.

MIRACLE DEUXIÈME MI-TEMPS

Ce que l'on vit en deuxième mi-temps est à peine croyable. L'O.M., sur son terrain, pouvant se permet de jouer la contre attaque contre l'avant-dernier du championnat et marquer deux buts et en trois occasions, après avoir flirté avec le désastre pendant 33 minutes.

En effet, pendant cet extrême longue période pour le public, la domination des parisiens fut quasiment écrasante. Le jeu se déroulait nota constamment dans le camp olympien et seul le peu de d'efficacité de l'équipe parisienne - il est vrai dépourvu comme l'O.M. de ces trois attaquants de pointe titulaires - avait permis à l'équipe marseillaise d'éviter la pire des humiliations.

Le public s'inquiétait, sifflait et, à 13 minutes de la fin, rien ne laissait supposer un dénouement heureux.

C'est alors que, sur une faute grossière de la défense parisienne, faute d'ailleurs que l'on pressentait et attendait depuis le début, Emon marqua le deuxième but salvateur. Ouf !

Là-dessus, sur une nouvelle contre-attaque de l'O.M., l'une des rares de cette mi-temps, Couecou devait marquer le but du bonus. Un but très contesté par les Parisiens, car l'arbitre de touche avait levé son drapeau pour signaler un hors-jeu du buteur marseillais.

La partie fut interrompue pendant quelques minutes. L'arbitre distribua des avertissements à droite et à gauche au détriment des Parisiens. Mais enfin, à ce moment-là tout était terminé, et vous savez comment.

 TRÉSOR ET SCHILCHER

Nous voulons bien croire que les deux équipes étaient extrêmement nerveuses, que les primes étaient peut-être importantes, mais le spectacle fut au-dessous du médiocre.

L'O.M., à quelques rares exceptions près - à Bordeaux peut-être, ou à Nancy - n'avait jamais aussi mal joué de la saison.

Les joueurs ne se trouvaient pas. Les passes étaient faites au petit bonheur la chance et seule la fin heureuse que vous savez a pu permettre à cette équipe complètement déboussolée de remporter l'une de ses plus heureuses victoires de la saison.

Quant à l'équipe de Paris, si elle fit preuve d'une très grande bonne volonté et d'un désir évident de bien jouer au football, elle manque par trop d'efficacité en attaque et en défense. Ce sont sont sans doute les causes de sa chute.

Sur le terrain, deux joueurs ont dominé leurs partenaires et adversaires de la tête et des épaules : Trésor et l'ancien joueur de l'Ajax d'Amsterdam Schilcher.

Maurice FABREGUETTES

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Ils disent

Vainqueurs mais pas contents !

C'était loin, en effet, d'être la joie, comme l'on dit, dans les vestiaires de l'OM après sa victoire inattendue notamment en ce qui concerne l'ampleur du score.

Nous avons même retrouvé une atmosphère tendue, ou la colère se lisait sur le visage de quelques dirigeants et à déception sur celui des joueurs.

Dans l'équipe marseillaise, tout d'abord, en n'avait pas apprécié la réaction du public, de même qu'on n'avait guère goûté les commentaires de la presse avant cette rencontre spéciale.

M. Meric, malgré tout, essaya de remonter le moral de sa troupe.

"Qu'importe le flacon, lance-t-il à la cantonade, pourvu qu'on ait l'ivresse !"

Puisse, se tournant vers les journalistes, il leur déclara :

"Les spectateurs nous ont conspué la plupart du temps ce soir. Mais je dois tout de même rendre hommage à notre entraîneur, Jules Zvunka, qui avait pris une décision grave en remplaçant Carnus par Jean-Paul Kraft.

Et si certains n'avaient pas apprécié le changement de joueurs, il faut admettre que Zvunka a su prendre ses responsabilités. Dans les moments pénibles que nous traversons c'était, je le répète, un acte de courage.

"Bien sûr, l'OMce soir, a mal joué et alors que nous vivons dans une certaine angoisse, nous les dirigeants, depuis notre arrivée à la tête du club, je pense maintenant que nous avons définitivement écarté le spectre de la 2me Division. Et pour moi c'est avant tout ce qui compte.

"Maintenant, nous pourrons penser avec un peu plus de sérénité à la saison prochaine".

ZVUNKA : "LE PUBLIC M'A DÉÇU"

Jules Zvunka, qui, n'avait pas tellement envie de se laisser aller aux confidences. Son regard était perdu dans le vague.

Il faut préciser que, dans un coin des vestiaires, Robert Buigues se tenait le visage entre les mains en pleurant à chaudes larmes.

"Regardez un peu, nous dit Zvunka, quelle est la conséquence des réactions de nos spectateurs. Buigues fait consciencieusement son travail et, sous prétexte d'une maladresse - qui peut arriver à tout le monde - on lui a interdit complètement de s'exprimer en le prenant à parti de la sorte.

"Pour ma part, je trouve cela inadmissible. Ce n'est pas ainsi qu'une équipe doit être encouragée par ses supporters."

Jules Zvunka, par la suite à essayer de commenter la partie :

"Bien entendu, personne ne pourra prétendre que les joueurs ont effectué ce soir, un match remarquable. Mais il faut cependant considérer la situation telle qu'elle était avant la rencontre. Une défaite, ou simplement un match nul, pouvait remettre tout notre avenir en cause.

Je pense alors que, dans de telles conditions, il ne faut pas regarder la manière mais surtout le résultat."

Les joueurs de, de leur côté, n'avaient pas, comme nous l'avons déjà signalé, le sourire sur les lèvres. Nous avons déjà écrit que Robert Buigues s'était laissé aller à sa déception. Mais il n'était pas le seul.

Daniel Leclercq, par exemple, qui lui aussi avait été plus ou moins victime des sifflets de la foule, ne cachait pas son sentiment.

"Il est vraiment difficile, nous dit-il, de pouvoir jouer au football dans ces conditions".

Quant à Bernard Bosquier, qui, lui, avait été applaudi à sa sortie du terrain, il n'était pas à proprement parler dans un état euphorique.

"C'est vrai, nous déclara-t-il, j'avais demandé à Zvunka si je devais rester aux vestiaires à la mi-temps. L'entraîneur m'a dit de continuer. Je suis donc retourné prendre ma partie. Mais je ne vous le cache pas, il est pénible d'être aussi éliminé en cours de match, car je ne crois pas avoir plus démérité que les autres".

Le plus heureux, peut-être, de cette troupe olympienne était encore Jean-Paul Kraft, qui avait brillamment tenu sa place devant les buts marseillais.

"Je suis doublement satisfait, nous confia le sympathique gardien. D'abord pour l'équipe, qui vient pratiquement de se sauver de la 2me Division, et puis pour moi-même, car il faut reconnaître que, ce soir, mon rôle était des plus délicats. J'avais une lourde responsabilité en prenant la place de Georges Carnus. D'autant que ce match était capital pour l'avenir de l'OMPar chance, tout a bien marché et même si tout ne fut pas parfait durant cette rencontre, je crois que nous devons nous féliciter de la tournure des événements.

"Comme on dit, on essaiera de mieux faire la prochaine fois, et s'ils le fautent en employant la manière".

MARCEL LECLERC : ILS SE SAUVERONT !

Nous voudrions aussi vous donner l'opinion d'un spectateur qui a été très remarqué, hier soir, sur les gradins du Stade-Vélodrome. En l'occurrence, il s'agit de M. Marcel Leclerc, que nous avons interrogé à la mi-temps, alors que la situation de l'OMn'était pas très brillante.

"Eh oui, nous a dit l'ancien président, j'ai voulu voir où en était cette équipe. Je dois avouer que, malgré toute la bonne volonté possible, les améliorations ne se perçoivent qu'au compte goutte. Et ce n'est pas le moment de formuler des critiques. Je pense, je dirais même j'espère que l'OMse sauvera de la 2me Division. Le problème est de savoir ce qui se passera par la suite, et là, ma foi, il y a tout lieu d'être circonspect".

Nous voudrions pour notre part, faire une dernière remarque.

L'impression, hier soir, dans les vestiaires de l'O.M., était plutôt défavorable aux journalistes. On se demande d'ailleurs pourquoi. Les responsables de l'O.M., quels qu'ils soient, n'avaient pas apprécié, d'une part les commentaires qui avaient suivi l'éviction de Georges Carnus. Et puis, on semblait nous reprocher d'avoir regretté l'absence de Magnusson dans cette rencontre.

Nous ne sommes pas là, bien sûr, pour faire la composition de l'équipe. Ce n'est pas notre rôle. Ni pour discuter des décisions qui peuvent être prises. Il n'en reste pas moins que notre métier nous impose de donner notre opinion.

Les dirigeants doivent accepter, car cela aussi fait parti de leurs règles du jeu.

Jean FERRARA

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Djorkaeff : "Le score

est vraiment trop lourd..."

Dans le camp parisien, la note n'était pas à optimisme et Bruno Bollini nous a déclaré :

"C'est désespérant ce résultat final. Nous avons pris deux buts dans des conditions litigieuses, quant au troisième, c'est un véritable scandale ; on ne voit jamais un arbitre refusé de consulter son juge de touche ! Néanmoins, je suis persuadé que tous nos joueurs, qui se sont battus au maximum, continueront à le faire jusqu'à la fin du championnat pour essayer de sortir le club d'affaires !"

Kula devait nous dire de son côté :

"J'ai souffert d'une blessure à la cheville, ce qui ne m'a pas arrangé. Il faut dire que le résultat final n'est pas conforme au déroulement du jeu !"

Quant à Djorkaeff, il devait nous faire part de ses sentiments en ces termes :

"Nous pouvons dire que nous avons fait au moins jeu égal avec les Marseillais, et un match nul n'aurait pas été déni de justice. Nous avons encaissé deux buts dans des conditions plus ou moins normales, et le troisième but a été un véritable coup de grâce. Vraiment, nous ne méritions pas de perdre sur un tel score !"

A.D.

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

La qualité du spectacle

1re QUESTION : Comment un aussi mauvais match était-il possible alors que se trouvaient sur le terrain des joueurs, tous professionnels, pour la plupart considérés comme des vedettes, et dont certains jouent, ou ont enjoué dans des équipes nationales ?

REPONSE : Commençons par une remarque : cela fait parti du football, il y a, il y a eu et il y aura toujours de mauvais matches, même entre deux très bonnes équipes. Cependant, il est exceptionnel que deux équipes mal classées, et luttant pour leur maintien, jouent un match de bonne qualité.

Les joueurs sont trop contractés par l'importance de l'enjeu. De plus, la mauvaise habitude a été prise, depuis de nombreuses saisons, d'attribuer aux joueurs, pour de telles rencontres, des primes astronomiques.

Dans de pareilles conditions, il n'est pas anormal que des joueurs perdent plus ou moins tout leur football.

Toutefois, ce que nous avons vu hier soir, au stade vélodrome, est nettement au-dessous de la moyenne habituelle en pareille circonstance.

Il y a aussi certainement quelque chose qui tient de la qualité même des deux équipes. Ce qui revient à dire que certains joueurs de ces deux clubs ont été certainement surestimés.

2me QUESTION : Le public a manifesté quand Bosquier a quitté le terrain pour être remplacé par Keruzore. Avait-il raison ?

REPONSE : Nous allons vous donner un petit conseil pratique. Prenez l'habitude, quand le jeu se joue dans un camp, de suivre les joueurs se trouvant dans l'autre camp.

Cette façon de faire, très courante au rugby, vaut aussi bien le football. Or, hier soir, il était aisé de constater, grâce à ce petit truc que Bosquier, d'un côté, et Horlaville de l'autre, prenaient des temps de repos beaucoup plus long que leurs partenaires. C'est un signe évident de fatigue ou d'impossibilité de récupérer rapidement.

Or, au moment où Bosquier est sorti, O.M. en était à protéger son mince avantage de 1 à 0, sans penser autrement au bonus. Dans de pareilles conditions, il valait mieux faire entrer sur le terrain un joueur frais, capable de disputer toutes les balles et de s'imposer à l'écrasante domination de l'équipe du Paris FC au centre du terrain.

3me QUESTION : Que faut-il penser de l'arbitrage ?

REPONSE : M. Mouton a fait ce que l'on appelle un arbitrage "maison", c'est-à-dire légèrement en faveur de l'équipe recevante. Cela se voit à quelques petits détails.

M. Mouton se montra très strict pour les Parisiens, sifflant après toutes leurs fautes, lourdes et légères, et beaucoup plus libérale pour les Marseillais.

En proportion, il a dû siffler trois coups francs contre Paris et un contre l'O.M.

Ne prenons qu'un exemple : il est pénalisé d'un coup franc l'arrière parisien Schilcher pour un ciseau, et il avait raison, mais, en deuxième mi-temps, il oublia de siffler la même faute contre Trésor.

Deuxième exemple : quand l'O.M. a marqué son premier but, il laissa davantage à l'équipe attaquante, et il avait raison.

Mais, en deuxième mi-temps, et dans les mêmes circonstances, il maintient un coup franc accordé pour une faute olympien sur Djorkaeff. Petite cause et parfois grands effets.

Nous ne parlerons pas du dernier but marqué par Couecou, car, de la place ou nous sommes, il est fort difficile d'apprécier ou non la position d'un joueur. Il est beaucoup plus sage de suivre les décisions de l'arbitre de touche et de l'arbitre principal.

M.F.

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Le fait du match

On n'avait pas pensé

à la Bonne Mère...

Tous les spectateurs, en quittant le Stade Vélodrome était unanime : hier soir, l'O.M. avait non seulement réussi une bonne opération, mais encore cette victoire à trois points précieux prenait-elle l'allure d'un petit miracle. En jouant peut-être son plus mauvais match de la saison, l'O.M. est parvenu, en effet, à empocher le bonus qui le met pratiquement à l'abri de la deuxième division.

Le fait marquant de la rencontre se situe donc dans cette tournure des événements que personne n'osait envisager à la fin de la première mi-temps.

Alors qu'a-t-il bien pu se passer ? Eh bien, malgré l'atmosphère tendue dont nous rendons compte par ailleurs, nous dirons, pour notre part, que la "Bonne Mère" qui veille sur le sort de tous les Marseillais a bien voulu, une fois de plus, se pencher sur celui de l'O.M. Trois buts contre les Parisiens, qui ne méritaient vraiment pas ça, quatre avertissements, un arbitrage dont le moins qu'on puisse dire est qu'il fut favorable aux couleurs marseillaises, tout cela nous le répétons, a tout l'air de prendre son origine sur un coup de pouce du destin. Même si les Parisiens avaient tout lieu de se plaindre en quittant le Stade Vélodrome, réjouissons-nous pour l'O.M. Car ce n'était pas un club - tout le monde sera d'accord - qui mérite de descendre au purgatoire.

J.F.

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BOSQUIER, EMON, et Couecou

trois buts précieux

Le match O.M. - Paris FC n'a pas attiré la foule des grands jours, en dépit de l'importance de l'enjeu. Car les deux clubs jouent leur maintien en Division Nationale. Dans le camp parisien manquent trois attaquants : Félix, Dellamore et Floch. A Marseille sont absents Magnusson et Skoblar.

En début de rencontre, les Parisiens attaquent et Horlaville tente sa chance (3me minute). La riposte marseillaise ne se fait pas attendre et Bosquier exécute une jolie tête à la 4me minute. À la 17me minute, Bosquier s'infiltre dans la défense parisienne et ouvre le score sur passe de Emon déporté à l'aile droite. Marseille : 1 - Paris F.C. : 0.

À la 21me minute, le gardien parisien est encore en danger sur des essais de Emon et de Buigues.

À la 25me minute de jeu, Guignedoux tire à ras de terre à côté de la cage, puis Poubelle shoote à côté des bois marseillais.

À la 30me minute de jeu, Buigues est légèrement touché, mais il peut conserver sa place.

Manque de vigueur chez les Marseillais, qui ne font pas preuve de beaucoup de punch. Le public, d'ailleurs, siffle son équipe favorite.

Avant la fin de la première mi-temps, on note des actions de Schilder et de Djorkaeff, et la pause est sifflée sur le score de 1 but à 0 en faveur de Marseille.

À la reprise, Kula se fait mal en dégageant une balle. Il boîte légèrement. Ensuite Gallina doit plonger dans les pieds de Emon. La cage parisienne est vide, mais les attaquants marseillais ne profitent pas de l'occasion (52e minute de jeu).

À la 54me minute, Kula sort de l'équipe parisienne et est remplacé par Cohuet. À la 57me minute de jeu, Leclercq tente sa chance de loin, mais Gallina arrête avec facilité. Ensuite, Keruzore remplace Bosquier dans l'équipe marseillaise.

Guignedoux se met en relief à deux reprises, en shootant dessus la transversale et en obligeant Kraft à exécuter un joli plongeon. Mais, à la 68me minute de jeu, Emon met la défense parisienne dans le vent, dribble plusieurs adversaires et marque dans la cage vide. Marseille : 2 - Paris : 0.

À la 8m0e minute de jeu, Couecou lobe Gallina et marque un troisième but, alors que le juge de touche avait levé son drapeau pour indiquer le hors jeu. Les Parisiens protestent, mais l'arbitre, M. Mouton, maintient sa décision.

Alain DELCROIX

 

 

 

 

 

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