Article de om.net du 15 août 2011 |
Deux mi-temps, deux visages Menant 2-0 à la pause grâce à Remy et Ayew, les Olympiens se sont fait rejoindre au cours d'une deuxième période où ils ont été nettement dominés. En marquant rapidement dans la rencontre en Bourgogne, l'OM a bien cru se faciliter les choses. En effet, sur le premier coup de pied arrêté de la partie, Valbuena déposait un beau ballon sur la tête de l'inévitable Remy qui trompait Sorin. A peine trois minutes de jeu et déjà l'OM menait au tableau d'affichage dans un match qui s'annonçait pourtant difficile. Non seulement, l'AJ Auxerre est une équipe qui a pour habitude de laisser le ballon à l'adversaire et de jouer le contre mais en plus Didier Deschamps a effectué trois changements dans son onze de départ par rapport à la première journée. Azpilicueta, Nkoulou et Valbuena remplaçaient au coup d'envoi Fanni, Diawara et Amalfitano. Cette formation remaniée faisait le travail dans une entame parfaitement menée. Car deux minutes après l'ouverture du score, Benoît Cheyrou manquait de doubler le score. Sa frappe lointaine passait de peu à côté des buts auxerrois. On a frôlé le KO d'entrée. Le pressing marseillais privait les Bourguignons de ballon mais leur première occasion ne tardait pas à venir. Lancé dans le dos de la défense, Ben Sahar perdait son duel face à Mandanda qui sortait une parade exceptionnelle de la main. Les Marseillais poursuivaient alors leur domination avec un Diarra impressionnant de la tête à la récupération et une charnière inédite rarement prise en défaut. Courant après le ballon, les hommes de Laurent Fournier se montraient plus rugueux, prenant ainsi trois cartons jaunes en six minutes. Mais Auxerre se montrait très peu dangereux et hormis un coup franc de Dudka hors du cadre et un dégagement raté de Lucho Gonzalez qui manquait de surprendre son propre gardien, Steve Mandanda n'a pas eu grand-chose à faire. Marseille en revanche poursuivait sa domination même sans se montrer très dangereux. Lucho aurait bien aimé réussir sa tête sur un centre de Valbuena. Cela aurait permis à l'OM de prendre un peu d'air. Malheureusement, la balle passait au-dessus. Il était écrit que l'OM marquerait aux deux meilleurs moments, au début et à la fin de la mi-temps. Sur un corner tiré par Mathieu Valbuena, André Ayew se défaisait du marquage pour mettre une tête au fond des filets, au ras du poteau. A 2-0, à la pause, les Olympiens pensaient avoir fait le principal en ayant une avance suffisante. Mais il était aussi écrit qu'ils auraient, comme contre Sochaux, un petit coup de mou. A 2-2, le match s'emballait. Le stade de l'Abbé-Deschamps, jusque-là plutôt muet, se réveillait enfin. Et Auxerre bloquait parfaitement les Olympiens qui tiraient leurs dernières cartouches. Sans la même réussite qu'en première période. Si le scénario est différent du match contre Sochaux, le résultat est le même. L'OM continue de prendre trop de buts. Et au final, comparé à la saison dernière où l'OM n'avait pris aucun point lors des deux premières journées, il fait un peu mieux avec deux points en autant de matchs. Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 15 août 2011 |
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Revoilà l'OM aux deux visages ! En déplacement en Bourgogne, le club olympien a été tenu en échec par Auxerre après avoir mené de deux buts. En deux journées, l'OM a perdu 4 points. Auxerre-OM : 2-2. On prend les mêmes, et on recommence ! Après avoir dominé l'AJ Auxerre pendant toute la première mi-temps, ce dimanche pour la 2e journée de Ligue 1, l'OM a subi la furia bourguignonne. Conséquence : l'avantage de deux buts à la pause s'est transformé en résultat nul. Un peu comme contre Sochaux, le week-end dernier. Tout avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices pour les Olympiens. Comme un symbole, Loïc Rémy a même ouvert la marque dès la 3e minute de la tête, à la réception d'un coup-franc de Valbuena, avant qu'André Ayew ne mette les siens à l'abri, toujours de la tête et encore sur un service du "Petit". La domination était palpable, l'écart de niveau aussi. Nkoulou et Azpi, préférés à Diawara et Fanni, apportaient même satisfaction dans leur rôle. Petit bémol : Lucho a manqué l'immanquable à la demi-heure de jeu, son coup de boule manquant de précision pour accrocher le cadre de Sorin. La suite ? Elle est simple. Les Marseillais ont souffert mille morts dès le retour des vestiaires. Traoré a d'abord sonné la révolte dès la 46e en profitant du bon travail de Sahar, très en vue. L'Auxerrois ne s'est pas fait prier pour enrhumer "Koulaye" Nkoulou et fusiller Mandanda à l'entrée de la surface. Pressing, circulation de balle, occasions... Après avoir regardé les Marseillais jouer en première période, les Bourguignons ont relevé leur manche et enfoncé l'OM, aux fraises sur le plan physique. Car ce bleu de chauffe enfilé par Contout et sa bande, Morel et Diarra ne l'ont pas vraiment sorti : le premier faisant preuve de largesses dans le marquage, le second ayant connu un réel passage à vide. Les entrées conjuguées de Jordan Ayew et Amalfitano n'y ont rien changé. Encore moins celle de Kaboré. 4 points perdus en 2 matches, 8 buts encaissés en 3 rencontres Les deux périodes aux antipodes proposées par l'OM font donc resurgir le spectre de la saison dernière. L'OM est d'ailleurs sur une série inquiétante, puisqu'il s'agit du 5e match nul d'affilée en L1 (Lorient, Valenciennes, Caen, Sochaux et Auxerre, ndlr). Ce n'est plus deux, mais quatre points que l'OM vient de perdre. Et huit buts encaissés en trois petits matches (!), c'est bien trop pour un candidat au titre. Incapable de tenir un résultat, en difficulté en terme de fraîcheur physique et tracassée par des errements défensifs à répétition, la formation olympienne a du chemin à parcourir. Et Didier Deschamps du pain sur la planche... Auteur : Jean-Claude Leblois |
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