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.Article de om.net

du 21 août 2011

L'OM tombe sur un os (0-0)

 

Face à des Verts prudents mais dangereux, des Olympiens volontaires n'ont jamais su trouver la faille. L'OM n'a toujours pas gagné cette saison avec ce troisième match nul.

Si l'OM n'a pas gagné ce dimanche face aux Verts, on ne pourra pas lui reprocher de ne pas avoir essayé. Un sixième match nul de rang (à cheval sur la saison passée) et toujours pas de victoire cette saison en L1 certes mais cette fois les Olympiens pourront moins s'en vouloir que face à Sochaux ou Auxerre.
Il y eut du sérieux pendant 90 minutes et une belle rigueur défensive avec la solide charnière Diawara-N'Koulou mais s'ils y ont mis du coeur à l'ouvrage, le blindage stéphanois était épais.

Car cette équipe qui a marqué huit buts sur ses trois premiers matches cette saison s'est montrée muette en attaque cette fois. On pourrait lui reprocher un certain manque de créativité sur le plan offensif. Ils furent aussi malchanceux avec le tir sur le poteau de Remy et le penalty oublié en première période même si les Verts ont aussi touché la barre après la pause.

Alors, il est bon se dire que l'OM s'est rassuré défensivement et reste invaincu. L'attaque fera à coup sûr parler d'elle et connaîtra des soirées plus heureuses sous peu.

Car, malgré son onze de départ aux allures offensives, cette ASSE offrait un visage très (trop ?) protectionniste au Vélodrome. Solides, ces Verts laissaient dès le début le ballon et les initiatives aux Olympiens. La frappe enroulée de Remy (9e), celle écrasée de Lucho (13e) ou encore la tête au-dessus de Diarra (15e)... Les intentions étaient bien là chez les Marseillais.

Allaient-elles être vite récompensées ? Non car après une louche de Lucho mal négociée par Mignot, Remy récupérait le ballon pour tirer de près sur le poteau (17e) ! Dommage, d'autant que, dans la foulée, ce même Mignot touchait un ballon de la main dans la surface devant Diarra (17e) sans que M. Kalt réagisse. Rageant.
Du côté stéphanois, rien à signaler surtout que l'autoritaire Diawara régnait en maître dans sa surface. Et sous la chaleur tropicale sévissant sur Marseille, l'OM s'échinait à faire la différence par Kaboré (29e), la reprise acrobatique Ayew (35e) ou une mésentente entre Ayew et Diarra dans la surface (44e). En vain.

Un peu plus entreprenants au retour des vestiaires, les Verts auraient même pu réaliser le casse du siècle sur leur premier tir cadré. Après le gros travail d'Aubameyang, la frappe de Sako s'écrasait sur la transversale et revenait dans les bras d'un Mandanda tout heureux (57e). "Si on n'arrive pas à gagner, il faut savoir ne pas perdre" a souvent répété le coach, ce diable de Sako manquait encore de peu de tromper le portier marseillais par la suite (72e) mais pas de gaffe défensive cette fois.


Mieux, les Olympiens continuaient leur travail de sape avec notamment la claquette de Ruffier (84e) sur la tête d'un Gignac chaleureusement accueilli par le Vélodrome lors de son entrée en jeu. Un temps audacieux, le bloc vert se resserrait dans les dernières minutes malgré la dernière tentative de J. Ayew (90e+3). Alors que Lille, Rennes et Lyon se profilent, les prochaines échéances devraient permettre d'en savoir plus sur la capacité de réaction de cet OM.

 
 

Article de laprovence.com

du 21 août 2011

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L'OM toujours pas réveillé

 

Et un, et deux, et trois... matches nuls ! Après deux 2-2 pour débuter l'exercice, les Olympiens, tenus en échec par de solides Stéphanois, n'ont toujours pas décroché leur première victoire de la saison. Un résultat qui pourra, certes, rassurer la défense, en proie à quelques doutes après quatre buts encaissés en deux journées. Mais il ne fait pas les affaires du vice-champion de France, qui ne décolle toujours pas au classement.

Pendant les 90 minutes de cette rencontre profondément ennuyeuse, l'OM n'a cessé de buter sur des Stéphanois bien en place derrière et peu ambitieux en attaque. La première période se joue sur un faux rythme, les hommes de Didier Deschamps n'accélérant que par à-coups malgré une nette domination.

La première occasion franche est à mettre à l'actif de Loïc Rémy, après un joli service en louche de Lucho. L'international français se joue du marquage de Mignot pour frapper. Ruffier, qui ne pouvait rien, voit son poteau gauche le sauver (17e).

Cinq minutes plus tard, sur une longue touche d'Azpi dans la surface, les Olympiens haranguent l'arbitre pour une main volontaire de Mignot, mais M. Kalt ne siffle rien (22e). Les deux équIpes regagnent le vestiaire sur un triste score nul et vierge qui n'arrange pas l'OM.

Après la pause, les joueurs de Christophe Galtier se montrent un peu plus entreprenants et font pour la première fois frissonner les quelque 42 000 spectateurs du Vélodrome par Sako. La reprise de l'attaquant forézien vient heurter la transversale et rebondir... juste devant la ligne de but de Steve Mandanda, qui était battu.

Les Verts commencent à croire en leur chance et frisent même le hold-up quand Sako s'arrache à nouveau et parvient à frapper au but dans un angle fermé. Heureusement Nkoulou écarte en corner avant que le ballon ne franchisse la ligne (72e).

Les entrées de Jordan Ayew et d'André-Pierre Gignac ne provoquent aucun électrochoc à une équipe endormie, qui n'a jamais réussi à prendre son adversaire de vitesse. La série de corners olympiens ratés en fin de match ne feront que renforcer les regrets des supporters, toujours sevrés de succès après deux rencontres à la maison.

Ce match restera malgré tout dans l'histoire des OM - Saint-Etienne comme le premier 0-0 en 47 confrontations parmi l'élite. Reste qu'avec trois points sur neuf possibles, soit le même bilan que l'an dernier (deux défaites et une victoire après trois journées), le club olympien pointe à la 12 places du classement, à six points du leader montpelliérain. Il est vraiment l'heure de se réveiller...



Auteur : Anthony Jammot

 

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