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.Article de om.net

du 10 septembre 2011

L'OM devra attendre...

Samedi soir face à Rennes, l'OM n'a pas trouvé le chemin des buts rennais. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Mais Benoît Costil s'est avéré être un dernier rempart infranchissable.

L'OM devra encore patienter pour accrocher son premier succès. Samedi soir face à Rennes, les Olympiens n'ont pas trouvé la faille dans une équipe rennaise bien organisée et appliquée. Pourtant les hommes de Didier Deschamps ont tenté. Et pas qu'une seule fois ! Dans le jeu, ils ont plutôt dominé l'équipe de Frédéric Antonetti, mais les temps forts marseillais ne se sont jamais concrétisés par des buts. Sauf une fois, mais la réalisation de Remy a été refusée pour un hors-jeu. Sinon, tout le monde a tenté sa chance, Valbuena (avant sa sortie sur blessure), Amalfitano (qui l'a remplacé) a voulu se montrer et prouver sa véritable valeur, Remy à plusieurs reprises, Lucho qui a orchestré le jeu phocéen, Diarra, impérial à la récupération et qui a failli marquer de la tête sur corner, Gignac, entré en seconde période, a eu plusieurs balles de but, Cheyrou qui a notamment tenté sa chance de loin en seconde période et dont l'entente avec Lucho à fait merveille... La liste est longue !

Mais toutes ces bonnes intentions se sont avérées vaines car face au but, Benoît Costil, le portier breton s'est montré impérial écartant du bout des gants les nombreuses offensives marseillaises. Et quand il était battu, M'Vila était là, pour dégager le ballon, comme sur cette reprise de Gignac, sur un corner de Cheyrou, au premier poteau. Au total ce ne sont pas moins de cinq énormes occasions que le gardien du Stade Rennais a dévié en corner ou repoussé.

En face pas grand-chose... Les Rennais se sont certes infiltrés dans la défense marseillaise mais c'était principalement suite à des erreurs techniques des Olympiens qui ont fait un mauvais contrôle par ci, une mauvaise passe par là... Mais rien de bien dangereux jusqu'à cette 77e minute. Sur une mauvaise relance de la tête de Fanni, Kembo en profite et décoche une frappe lointaine qui trompe Mandanda. Ce n'était que le deuxième tir cadré des Rennais... En toute fin de match, Hadji a raté de peu la balle de 2-0.

L'OM ne gagne donc toujours pas. Malgré les nombreuses opportunités marseillaises, Didier Deschamps et ses hommes sont repartis du Vélodrome avec zéro point. Ils doivent désormais plancher sur, dans un premier temps, un problème d'efficacité, déjà entraperçu contre Saint-Etienne et résoudre, dans un second temps, un problème récurrent depuis le début de saison, celui de la défense. Au classement, et alors qu'il y aura trois matches dimanche, Marseille se trouve à une piètre 17e place, contraire à ses ambitions.

Marseille conserve ses doutes et ne se rassure donc pas avant de se déplacer en Grèce pour y affronter l'Olympiakos pour la première journée de poules de Champions League.

 

 

Article de laprovence.com

du 10 septembre 2011

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L'OM dans les cordes

OM-Rennes : 0-1. K.O. debout. 75e minute de jeu entre l'OM et Rennes, Kembo sort de sa boîte et décoche un uppercut à la face de tous les Marseillais, en trompant la vigilance de Mandanda d'une frappe puissante. Un but synonyme de coup de massue. Et le bilan est sans appel : après cinq journées de championnat, les Olympiens n'ont toujours pas gagné le moindre match (2 défaites, 3 nuls). Il s'agit même du pire départ sous l'ère Didier Deschamps.

D'ailleurs, les sifflets du public marseillais ne trompent pas. Au fur et à mesure que les mauvais résultats s'accumulent, la situation devient de plus en plus compliquée pour "DD" et sa bande. A leur décharge, Benoît Costil, le portier breton, a joué une partition parfaite en repoussant les assauts les plus incisifs, comme sur cette frappe de Rémy et ce tir de Cheyrou.

Les entrées en jeu d'Amalfitano, qui a remplacé Valbuena -blessé et incertain pour le déplacement à l'Olympiakos, et de Gignac n'y ont rien changé. Le premier n'est jamais sorti du lot quand le deuxième a beaucoup tenté sans aucun succès. Sans fond de jeu, fébrile sur ses bases défensives et trop approximatif dans le secteur offensif, la formation olympienne inquiète. En cas de victoire de Nice et Nancy, ce dimanche, elle se retrouverait même relégable. Ce soir, tel un boxeur à l'agonie, l'OM se retrouve dans les cordes.

 

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