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.Article de om.net

du 06 novembre 2011

L'OM peine puis enchaîne (2-0)

En difficulté pendant 70 minutes durant lesquelles Nice toucha deux fois la barre, l'OM a su prendre le dessus par J. Ayew et Remy dans les 20 dernières minutes et décrocher une troisième victoire consécutive en L1.

Rien ne se fera dans la facilité cette saison. Les Olympiens le savent trop bien et en ont eu un exemple flagrant ce dimanche face à Nice. L'OM a souffert pendant 70 minutes avant de marquer, il a eu ce brin de réussite qui l'a si souvent fui ces derniers temps et il a gagné avec un final enjoué. C'est là la grande différence, le détail si important qui change tout par rapport au début de saison chancelant.

Accueillis par une banderole "Ensemble nous sommes plus forts", les Marseillais ont contenté leur public qui n'en demande pas plus pour le moment.

Les considérations sont surtout mathématiques actuellement alors que Lille et Lyon ont perdu des plumes.

L'état d'esprit n'est plus le même et si beaucoup diront qu'il y a eu de la chance face à de redoutables Aiglons, on optera plutôt pour la thèse du réalisme. Celui d'un Jordan Ayew à peine entré en jeu qui confirmait en outre sa bonne forme du moment et un penalty en Panenka de Remy dans les arrêts de jeu.

Cette troisième victoire d'affilée en championnat lance, de fait, une série pour les Olympiens qui continuent à doucement remonter en championnat avec une 8e place à l'issue de la 13e journée (à 6 points de la 3e place). C'est ce qu'il faudra retenir de ce match gagné en 4-4-2. Décidemment.

Car Nice a vendu chèrement sa peau. Contrairement aux dernières sorties marseillaises, le football d'attaque n'était d'abord pas au rendez-vous en ce dimanche pluvieux. Le bon premier quart d'heure de l'OM était trompeur quand la contre-attaque menée par Remy trouvait Gignac en décalage dont la frappe tendue trouvait la main ferme d'Ospina (15e).

La suite fut une belle succession d'erreurs d'appréciations, de mauvais choix et d'actions avortées côté olympien. Nice en profitait à fond avec un Mouloungui supersonique. Le Gabonais portait les coups en servant Abriel qui touchait la barre (17e) puis plaçait lui-même un coup de tête sur la transversale dans la foulée (30e).

Deux montants en une dizaine de minutes, le symbole d'un OM en souffrance et d'un Mandanda veinard qui saura aussi répondre présent par la suite.

Rien ne s'arrangeait vraiment en début de deuxième période et Mouloungui se montrait encore puncheur (58e). Son équipe en échec, Didier Deschamps gardait alors le système mais changeait les hommes. Lucho et J. Ayew remplaçaient Valbuena et Gignac.

Des changements payants au bout de dix minutes. Remy enrhumait d'abord Civelli côté droit et centrait pour le cadet des Ayew seul au deuxième poteau qui n'avait plus qu'à marquer de la tête (1-0, 71e). De quoi libérer un Vélodrome qui commençait à se poser des questions alors que Mandanda était décisif dans la foulée devant Dja Djédjé (83e).

Les Aiglons lâchaient l'étreinte, l'OM lâchait les chevaux. A. Ayew n'était pas loin de marquer de la tête (88e) puis provoquait un penalty. Déjà passeur, Remy transformait en Panenka après une première tentative refusée pour un joueur entré dans la surface (2-0, 90e+5). Encore un signe d'une équipe qui ne doute plus. 

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 06 novembre 2011

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L'OM enchaîne face à Nice

Les trois points, c'est l'essentiel. Auteurs d'une prestation moyenne, les Olympiens sont venus à bout de tenaces niçois 1-0. L'OM n'avait plus enchaîné trois victoires d'affilée depuis février 2011.

Sur une pelouse peu propice au beau jeu, les deux équipes entrent difficilement dans la partie.

Les premières occasions sont à mettre à l'actif de l'OM et de son attaquant André-Pierre Gignac. Par deux fois, l'ancien Toulousain bute sur David Ospina (14e et 15e).

Les protégés de Didier Deschamps semblent alors avoir la mainmise sur la rencontre. Mais il n'en est rien.

Parfaitement servi par Eric Mouloungui, Fabrice Abriel trouve la barre de Steve Mandanda (17e). Une première alerte pour les Olympiens qui baissent le pied. Les Aiglons en profitent pour se montrer dangereux. Sur un corner bien botté par Anthony Mounier, Eric Mouloungui trouve la barre de la tête (29).

La première mi-temps se termine sur ce score nul et vierge.

Dès la reprise, les Marseillais se montrent très actifs. Contrairement aux Niçois, qui, à l'image d'Eric Mouloungui, sont beaucoup moins percutants. Les occasions sont rares à se mettre sous la dent jusqu'à l'entrée de Jordan Ayew, à l'heure de jeu.

Le jeune Ghanéen se montre décisif seulement dix minutes après son apparition sur le terrain. Rémy bat Pejcinovic de l'épaule et centre au deuxième poteau : Jordan Ayew, tout seul, place une tête au fond des filets et délivre l'OM (1-0, 72).

Ce but donne des ailes aux Olympiens qui assaillent le but de David Ospina. Le trio A.Ayew-J.Ayew-Rémy donne le tournis à la défense azuréenne.

En fin de match, André Ayew est crocheté dans la surface par Diakité. Pénalty logique que Loïc Rémy transforme d'une panenka.

L'OM aborde la trêve internationale de la meilleure des manières.

 

Auteur : Florian Delle Vergini

 

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