. Article de om.netdu 19 novembre 2011 |
MHSC 1-0 OM : Un OM trop en réaction Piégé par un but contre son camp de Diawara et une homogène formation montpelliéraine, l'OM n'a pu éviter la défaite à la Mosson. Elle le repousse à 12 points du club héraultais. Une fois mises de côté la déception et la frustration, que reste-t-il de ce choc à la Mosson ? Le score final ? Il donnera raison aux hommes de René Girard, même si cela a plus tenu à ce malheureux CSC de Souleymane Diawara, qu'à une franche domination et un déluge d'occasions. Mais les Phocéens ont perdu (pour la première fois depuis deux mois en championnat). Et il ne viendrait à personne l'idée de partir à la pêche aux excuses. A défaut d'être pleinement méritée, la défaite n'est pas illogique. Car aucune équipe n'a véritablement pris l'ascendant, et ce dès la première période. Chacune prenant le lead à tour de rôle, sans le conserver, ni en faire quelque chose de décisif au tableau d'affichage. Les deux portiers ont peu vu la menace de près. Mais celle-ci a existé. Elle s'est appelée Camara (frappe boxée) et Giroud (tête au-dessus) pour Mandanda. Et Remy pour Jourdren, quand l'ancien Niçois l'a mis dans le vent d'une roulette latérale sur une ouverture lumineuse de Jordan Ayew, avant, malheureusement de ne pas lever la tête et de manquer le cadre (19e). Une occasion en or. Il y en aura d'autres en deuxième période. Avant cela, l'OM s'est assuré le monopole du ballon (55% à la pause) sans que son utilisation ne lui permette de faire des différences notables. Ni dans l'axe où la paire Stambouli-Hilton a été plus solide qu'on n'aurait pu l'espérer, ni dans les couloirs où l'animation aura été trop pauvre. Sans spécialement s'affirmer dans le jeu comme un potentiel prétendant au podium en fin de saison, Montpellier a, en revanche, pris le taureau par les cornes dès la reprise. Et il faudra additionner la solidarité de toute la défense à une petite maladresse héraultaise pour que les Olympiens sortent indemnes d'un cafouillage qui aurait pu être fatal dès la 46e. Ils craqueront un quart d'heure plus tard. De la pire des manières qui soit. Suite à une inspiration de Belhanda, Camara s'afficha bien seul pour chercher la tête de Giroud. Il trouva celle de Diawara, et cela fit ses affaires. L'infortuné Sénégalais déviant du crâne le ballon dans ses propres buts, en devançant Mandanda et Azpilicueta (1-0, 62e). Il mettra ensuite tout en oeuvre pour se racheter. En vain. Dans une dynamique de réaction, le gros des offensives phocéennes se concentra ensuite. La flamme de l'espoir d'égalisation ne s'est éteinte qu'à la dernière seconde du temps additionnel, quand Hilton mit tout son coeur pour empêcher Cheyrou de scorer. Tout comme il avait déroulé le fil barbelé, sur l'action marseillaise la plus construite, à la 74e, face à André Ayew. Un peu plus tôt sur un tir de Gignac repoussé par Jourdren, son frère Jordan avait été encore plus proche d'éviter la défaite. Et celle-ci fait mal, incontestablement. Surtout de par son incidence au classement, avec un trou qui se creuse (12 points) avec la 2e place, alors que la 3e, désormais distante de 7 pts, se serait considérablement rapprochée en cas de victoire. Cette pensée, et le souvenir des dernières semaines où l'OM est revenu à grandes enjambées à la faveur d'une série positive, rappelle toutefois que rien n'est jamais figé, ni irrémédiable au tiers d'un championnat. Alors que les prochains rendez-vous face à l'Olympiakos et Paris invitent à se remettre très vite de cette douche froide. Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 19 novembre 2011 |
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L'OM prend l'eau à MontpellierUne désillusion de plus dans ce qui ressemble à une saison catastrophe. Ce soir, sous une pluie torrentielle, les Olympiens se sont inclinés à Montpellier sur le plus petit des scores (1-0) mais aussi par la plus terrible des manières. C'est Souleymane Diawara qui donne la victoire aux Héraultais en envoyant un centre de Camara dans ses propres filets (62e). Dans une partie qu'ils n'ont presque jamais dominé, les Olympiens se sont retrouvés face à plus forts voire plus orgueilleux qu'eux. Les hommes de René Girard entrent rapidement dans la partie. D'abord par Younès Belhanda qui s'amuse dans la défense olympienne sans inquiéter Mandanda (3e) puis par Camara, qui suite à une mauvaise passe de Cheyrou déboule dans la moitié de terrain marseillaise et envoie une frappe puissante bien stoppée par le capitaine olympien (6e). Une dynamique que les Languedociens ne perdront pas de la rencontre même si les Marseillais ont quelques sursauts d'orgueil. Jordan Ayew fait une très belle ouverture pour Loïc Rémy qui crochète Jourdren, mais l'Olympien rate le cadre (20e). La première mi-temps ne propose pas un spectacle exceptionnel mais plutôt une succession d'attaque-défense. Les frappes ne se font pas nombreuses et les deux équipes entrent aux vestiaires sur un score nul et vierge. La deuxième mi-temps n'est guère plus rassurante pour les Olympiens. Diawara contre in extremis une première frappe puis un énorme cafouillage est rattrapé de peu par la défense (46e). Les Marseillais essaient tant bien que mal d'inquiéter Jourdren mais la défense héraultaise fait office de muraille. Puis c'est à Souleymane Diawara de s'illustrer de bien triste façon. Camara s'infiltre dans la surface, prend le temps de centrer en direction de Giroud mais c'est le défenseur de l'OM qui dévie le ballon dans le but de Mandanda (62e). Le reste du match ne sera qu'une immense tentative désespérée des Olympiens de recoller au score. En vain. Les coéquipiers de Vitorino Hilton sont plus forts, bien mieux organisés et impitoyables envers les hommes de Didier Deschamps. L'OM ne parvient pas à égaliser et laisse Montpellier prendre les 3 points de la victoire. Il s'agit de la première défaite en championnat depuis le 18 septembre et le déplacement à Lyon (2-0). Le bilan des Olympiens face aux équipes de tête est effarant : 4 défaites (Lille, Rennes, Lyon, Montpellier) et un match nul (Toulouse). En attendant la réception de Paris la semaine prochaine. Ce soir les Marseillais sont 10e à 12 points de Montpellier. Qui a parlé de crise ? Auteur : Florian Delle Vergini |
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