. Article de om.netdu 29 janvier 2012 |
Le coup parfait La soif de victoires olympiennes paraît inextinguible. Comme ce dimanche à Rennes, les Marseillais ne s'arrêtent plus de gagner et alignent désormais une série qui en jette de 7 succès d'affilée depuis la mi-décembre (11 victoires sur les 12 derniers matches). Et celui-là pèsera lourd puisqu'il permet de passer devant l'adversaire du soir (en se plaçant en 5e position) et autorise à rester au contact du tout haut du tableau (à 1 points de Lille, 3e) où tout le monde a gagné ce week-end (Lyon, Paris, Montpellier, Lille). Pour y parvenir, l'OM a fait ce dans quoi il excelle ces dernières semaines : un sang-froid et un instinct de carnassiers avec ce but rageur de Cheyrou qui fait que, malgré des éléments contraires, l'objectif final qu'est la victoire est toujours atteint avec une deuxième période pleine de maîtrise.
Car l'OM a encore dû renverser la vapeur pour assouvir son besoin de l'emporter. Après le test réussi face à Lille il y a deux semaines (2-0), Rennes fut encore une fois une redoutable opposition. Ainsi, malgré un premier quart d'heure réussi, les Olympiens n'étaient pas en veine quand Doumbia reprenait à l'instinct un ballon perdu aux abords de la surface qui allait se loger près de la base du poteau droit de Mandanda (1-0, 14e). Le type de scenario qui aurait fait trembler les jambes en d'autres temps. Ce n'est plus le cas de l'OM désormais. Bien sûr, ils ont souffert souvent en première période quand Mandanda était déterminant sur la volée de Kembo (23e), sur la frappe de Brahimi qui rasait le poteau (30e) ou le slalom du dernier cité qui trouvait le petit filet de Mandanda (39e). Et si Lucho (23e) ou Amalfitano (27e) laissaient planer du danger sur les buts de Diallo, l'égalisation marseillaise sortait un peu de nulle part quand le centre de Remy côté droit était dévié de la tête par Apam qui marquait dans ses buts (1-1, 44e). Juste avant la pause, le moment idéal disent certains mais, répétons-le, Rennes est une des grosse équipes de Ligue 1. Et son superbe jeu en triangle aurait vraiment pu être payant quand Kembo se retrouvait seul au point de penalty mais qu'un N'Koulou héroïque taclait la tentative du Rennais pour faire basculer le cours de la partie (49e). Et la prise de pouvoir de devenir encore plus marseillaise au fil des minutes avec deux belles opportunités pour Remy (64e, 66e). Pris dans les serres de l'OM, les Bretons ne pouvaient finalement que plier dans le dernier quart d'heure. Il ne s'agissait plus finalement que de concrétiser tout ça au tableau d'affichage. Valbuena décalait Cheyrou à l'entrée de la surface qui frappait si fort que Diallo ne parvenait pas à maîtriser et qu'il déviait dans ses propres buts (1-2, 77e). L'inexorable mainmise des Olympiens sur la partie prenait corps tandis que Remy aurait même pu aggraver le score mais tirait dans le petit filet après le pressing de Brandao (87e). Et dire que ça avait si mal commencé...
Auteur : Emmanuel Jean |
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Article de laprovence.com du 29 janvier 2012 |
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L'OM dans le coupL'OM a bien cru repartir bredouille de la route de Lorient ce dimanche. En août ou en septembre 2011, cela aurait sûrement été le tarif. Mais là, on est en 2012. Un début d'année entamé pied au plancher par les Olympiens, une période marquée du sceau de l'invincibilité marseillaise (5 victoires en 5 rencontres, toutes compétitions confondues). L'OM avait pourtant pris la rencontre par le bon bout. Solide et solidaire, le bloc olympien s'est attelé à construire un jeu basé sur les passes courtes pendant le premier quart d'heure de la rencontre. Les velléités marseillaises ont ensuite été douchées par Doumbia. Tout heureux de bénéficier d'une perte de balle de Lucho -dont c'était la dernière ?- à l'entrée de la surface, le milieu de terrain rennais ne s'est pas fait prier pour inscrire son premier but en Ligue 1 (14e). A partir de ce moment-là, l'OM s'est mis à balbutier son football. Le Stade Rennais en a bien évidemment profité pour se mettre à l'abri, multipliant les offensives et les occasions chaudes. Mais Steve Mandanda, commme à son habitude, s'est souvent trouvé sur la trajectoire des frappes bretonnes (28, 29) et l'OM lui doit encore une fière chandelle. Idem pour Nicolas Nkoulou, associé à Rod Fanni. Le Camerounais a régné sans partage sur les attaquants bretons, faisant preuve d'une sérénité hors du commun pour couper toutes leurs tentatives. C'est au moment où on s'y attendait le moins, finalement, que l'OM a refait son retard. Après un premier déboulé de Lucho, qui a vu son pointu flirter avec le poteau droit de Diallo (22e), et une tête inspirée d'Amalfitano, bien captée par Diallo (27e), Loïc Rémy a débloqué la situation juste avant la pause. Excentré sur le flanc gauche, l'international tricolore a expédié un centre à destination de Lucho. Apam, placé sur la trajectoire, n'a pu que dévier le cuir dans les filets rennais. Après une telle débauche d'énergie, la deuxième période a logiquement été moins spectaculaire. L'OM a eu le crédit de ne jamais baisser les bras, dans le sillage du duo Amalfitano-Valbuena, encore très remuant et actif. Comme un symbole, c'est à Benoît Cheyrou, de retour de blessure et excellent dans l'entrejeu, qu'est revenue l'opportunité de prendre l'avantage. Décalé subtilement par le "Petit", le milieu olympien a décoché sa frappe sans problème et il peut aussi remercier Diallo, coupable d'une faute de main (76e). Battus à l'aller, les hommes de Didier Deschamps ont pris leur revanche en obligeant les Rennais à concéder leur première défaite de la saison à domicile. Et pour leur quatrième victoire consécutive à l'extérieur, ils ont donc frappé un grand coup, retrouvant par ailleurs le top 5 du classement et pointant à 2 points de Lille, troisième. Mieux : avant de recevoir Lyon, dimanche prochain à Vélodrome, le club olympien reste plus que jamais dans le coup dans sa quête effrénée de qualif' en Ligue des champions...
Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |
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