. Article de om.netdu 06 mars 2012 |
L'OM rate le rattrapage
Après un premier quart d'heure d'intense domination et deux occasions énormes de Cheyrou et Morel, l'OM a brusquement disparu des radars après l'ouverture du score (classieuse) de Jérôme Leroy. Il est insuffisamment réapparu ensuite, encaissant un deuxième but de l'ancien phocéen pourtant en nette position de hors-jeu (22e). Une nouvelle erreur d'arbitrage qui a, d'une certaine manière, fait définitivement sortir les joueurs de Deschamps du match. Si cela ne livre pas toutes les explications à cette défaite, cela commence tout de même faire beaucoup, après le penalty oublié sur Brandao à l'entame de Brest-OM. Et dans un cas comme dans l'autre, il n'y a même pas à remettre sur la place publique le débat du recours à la vidéo. Un deuxième visionnage aurait été superflu tant l'évidence sautait aux yeux. Plus tard dans le match, quand monsieur Varéla cafouillera un avertissement en ne sachant pas à qui le donner, pour finalement l'attribuer à Wass qui n'avait pas grand-chose à voir avec la choucroute, le coupable de la faute (Sorlin) préfèrera en rire. Forcément, au vu de leur situation, les Olympiens avaient perdu depuis longtemps le sourire. La grimace se dessinant chaque minute davantage à mesure que le chronomètre filait et que leur impuissance offensive s'accentuait. Bien sûr, à la mi-temps, les plus optimistes s'autorisaient sans doute encore à rêver à un comeback " à la Dortmund ". Sauf qu'en Allemagne, les Olympiens avaient eu la bonne idée de réduire la marque juste avant la pause, et que mardi soir il manquait deux des trois buteurs de la mythique qualification de décembre dernier, Remy et Valbuena. Par les temps qui courent l'OM ne peut se permettre ce luxe-là, avec en plus Gignac ménagé.
Auteur : Laurent Oreggia |
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Article de laprovence.com du 06 mars 2012 |
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L'OM coule à EvianOui l'OM a bien débuté la rencontre, se procurant les meilleures occasions. Oui le deuxième but de Jérôme Leroy est largement hors-jeu. Et pourtant le constat est navrant. Les joueurs de Didier Deschamps ont complètement pris l'eau à Evian. Une attaque muette, une défense complètement dépassée, un Mandanda esseulé... Voir l'OM commencer la rencontre avec tant d'envie, c'est encourageant. Voir Benoît Cheyrou et Jérémy Morel rater deux buts tout faits, cela devient vite inquiétant. Les Olympiens auraient pu mener en ce début de match. Dominateurs, les joueurs de Didier Deschamps ont été galvanisés par le premier but de Jérôme Leroy. Un but qui mérite tous les honneurs. Servi en retrait par Sagbo, l'ancien parisien lobe Mandanda d'un plat du pied parfait: son but est génial (1-0, 14). Dès lors, l'OM arrête de jouer et se contente de défendre. Evian et Leroy doublent logiquement la mise. Certes, le double buteur évianais est bien hors-jeu. Mais que dire de l'attitude d'Alou Diarra et de Souleymane Diawara qui arrêtent complètement de joueur alors que rien n'a été sifflé? Après avoir buté sur Steve Mandanda, Jérôme Leroy a pu reprendre son ballon tranquillement et signer son doublé (2-0, 21). On espère alors une réaction d'orgueil. On se dit que les joueurs, piqués au vif, vont réagir. Et bien non ! Jusqu'à la fin du match, ce sont les hommes de Pablo Correa qui ont attaqué comme une équipe menée. Une envie exemplaire. On ne va pas en remettre une couche. Le titre, c'est fini, et la Ligue des Champions, c'est très loin. Avec une attaque muette depuis trois rencontres, l'OM peut difficilement gagner ses matchs. Sans Loïc Rémy et Mathieu Valbuena, blessés, l'attaque olympienne a perdu toute son efficacité. Espérons que les retours des deux internationaux permettent à l'équipe de retrouver le droit chemin, et celui des filets...
Auteur : Florian Delle Vergini |
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