. Article de om.netdu 08 avril 2012 |
Ils méritaient mieux (2-1)
Malgré de bonnes intentions affichées tout au long du match et l'égalisation d'Ayew à l'heure de jeu répondant au but précoce de Ménez, l'OM s'est incliné au Parc des Princes ce dimanche sur un but d'Alex. Les Olympiens méritaient pourtant mieux et auraient pu égaliser en fin de partie. Le résultat sec est sans appel. L'OM a perdu une nouvelle fois ce dimanche au Parc des Princes et prolonge sa terrible série sans victoire depuis près d'un mois et demi. Pourtant, et il n'y a rien de chauvin là-dedans, les Olympiens méritaient vraiment mieux qu'une défaite à Paris. Peut-être pas une victoire - et encore - mais un match nul aurait nettement mieux réflété les forces en présence lors de ce 78e Clasico. L'état d'esprit, l'engagement, le jeu, les occasions étaient là pour l'OM... "C'est vraiment injuste et je n'ai rien à reprocher à mes joueurs" regrettait d'ailleurs amèrement dans les couloirs du Parc après le match Didier Deschamps qui avait fait des choix dans son onze de départ. Une défaite assez symbolique de la saison galère que vit l'OM surtout quand on se souvient des deux énormes occasions de Brandao puis Cheyrou à dix minutes de la fin quand le score était de 2-1. Avec trois attaquants de métier alignés dans les dernières secondes (Brandao, Gignac, J. Ayew), ils n'ont jamais abdiqué mais quand ça ne veut pas... Car il n'y a finalement que dans les cinq premières minutes que les Marseillais ont été bousculés et malmenés par des Parisiens qui nous faisaient le "remake" de l'entame olympienne à l'aller. Et c'est avec une certaine réussite que Ménez reprenait la volée manquée de Jallet pour marquer vite et de près (1-0, 6e). Dur, comme le furent les minutes qui suivirent cette ouverture du score et qui avaient des allures de Clasico circa 1991 où les coups et les cartons volaient bas jusqu'au quart d'heure de jeu. L'OM répondait finalement par le jeu et montait en puissance tout au long de la mi-temps se signalant par la frappe rasante d'Amalfitano (28e) ou la tête de Mbia tout près du poteau (38e). Moissonnant au milieu, Diarra reprenait même très fort le centre en retrait d'Ayew mais il était contré juste avant la pause (44e). Oui, la tendance était olympienne et la discrétion de la star Pastore faisait figure de symbole d'un PSG emprunté à l'exception près du buteur Ménez. Paris ne baladait pas de certitudes mais un vrai réalisme qui faisait pourtant défaut à Nenê quand il croisait trop sa volée (56e) pour une des rares occasions adverses de la deuxième période. Ils menaient pourtant toujours au score mais plus pour bien longtemps. Titulaire à gauche, Azpi visait juste quand il centrait de loin sur la tête de Remy dans la surface. Il déviait sur A. Ayew qui marquait d'une tête plongeante au deuxième poteau et battait Sirigu (1-1, 59e). Pas le temps de plastronner bien longtemps pourtant puisque dans la foulée, Nenê déposait un corner sur la tête d'Alex qui mettait le ballon hors de portée de Mandanda (2-1, 61e). Cruel encore une fois, comme si souvent ces dernières semaines. Et que dire de l'occasion en or pour Cheyrou qui, à quelques mètres des buts, appuyait trop sa frappe qui s'envolait (82e) pour le tournant des dix dernières minutes au cours desquelles Sissoko recevait une deuxième jaune et était exclu pour l'ensemble de son oeuvre. Alors si la déception est logique après cette nouvelle défaite qui va encore alimenter la chronique, il faudra retenir que les Olympiens ont fait honneur à leur maillot dans la capitale. Il faudra creuser ce sillon dès mercredi au Vélodrome contre Montpellier.
Auteur : Emmanuel Jean |
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Article de laprovence.com du 08 avril 2012 |
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L'OM toujours plus bas
Une défaite encore... Ce soir l'Olympique de Marseille s'est une nouvelle fois incliné face au Paris Saint-Germain (2-1) dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1. Si les espoirs de résultats positifs étaient proches du néant, les Olympiens ont malgré tout montré beaucoup d'envie et joué leur meilleur match depuis très longtemps. Pourtant l'entame de la rencontre fut loin d'être idyllique. Côté gauche, Maxwell centre pour Jallet qui reprend de volée, le ballon rebondit dans la surface et c'est Menez qui pousse le cuir au fond des filets. Paris 1-0 OM (5'). Le match devient ensuite très chaud et les contacts au milieu de terrain se font de plus en plus rudes. Thiago Motta se nettoie les crampons sur Valbuena avant de lui même recevoir le courroux d'Ayew. Après quinze minutes de jeu, le PSG mène logiquement au score. En revanche on peut regretter les mauvais gestes. Olympiens et Franciliens n'ont pas proposé un grand jeu lors de la première période. Beaucoup d'erreurs techniques et d'imprécisions, le spectacle est loin d'être au rendez-vous. A la pause ce sont les hommes de Carlo Ancelotti qui mènent. Au retour des vestiaires, le match reprend lentement et il faut attendre les 10 minutes de jeu pour voir le premier relief. Menez s'infiltre aux abords de la surface et adresse une passe aveugle splendide pour Nêne qui rate la cadre. Dans la foulée, c'est l'OM qui se procure une occasion. Dans la surface, Rémy remise de la tête pour Ayew qui bat Sirigu. Les Olympiens reviennent au score (59'). Une joie malheureusement de courte durée pour les Olympiens qui pensaient avoir fait le plus dur. Dans la foulée, sur un corner, Alex saute plus haut que Diarra et envoie une tête lourde au fond des filets de Mandanda (61'). Le PSG repasse devant et enfonce l'OM. Les coéquipiers de Jérémy Menez se sont ensuite contentés de gérer la fin de rencontre. Toutefois, à quelques minutes du coup de sifflet final, Cheyrou à 4 mètres des buts frappe comme une mule sans regarder les cages et manque complètement le cadre. Il rate là la balle du 2-2, une véritable catastrophe tant les Olympiens se sont battus avec rage. A Paris, les Marseillais ont enchaîné un onzième match sans victoire. La réunion de crise organisée cette semaine par les joueurs n'aura pas suffi. L'OM a toujours la tête au fond du trou et rien ne semble pouvoir changer cela. Pourtant une finale de Coupe de la Ligue arrive samedi prochain face à Lyon et les solutions manquent. L'OM n'a plus gagné en championnat depuis le 29 janvier. Un bail.
Auteur : Florian Delle Vergini |
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