Résumé Le Provencal du 09 août 1975 |
Robert BUIGUES le buteur providentiel
L'O.M. a longtemps été menacé par Avignon (3-1) |
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On craignait un match déséquilibré entre le grand O.M. et le petit Avignon. Et bien, soit que l'O.M. soit moins grand que le pensait ses meilleurs supporters ou Avignon moins petit que certains le disaient, il n'en fut rien. La vérité étant, sans doute, dans un juste milieu, il faut croire que tout le monde avait raison et tort à la fin. Quoi qu'il en soit, nous avons assisté à un bon et vrai match de championnat, aussi chaud que le temps efforts jusqu'à environ un quart d'heure de la fin, c'est-à-dire jusqu'au deuxième but de Buigues, l'Olympien providentiel de cette soirée de grand été. Il faudra donc encore attendre pour mieux juger l'O.M., se rendre plus exactement compte de ses possibilités réelles dans le nouveau championnat et, d'ores et déjà, prendre en sérieuse considération les chances d'Avignon de réaliser une saison fort honorable. HERBET ET PECH LES PETITS ROIS DE LA PREMIÈRE MI-TEMPS La première mi-temps avait vu - oh, surprise - Avignon faire jeu égal avec l'O.M. Le milieu de terrain vauclusien, avec Herbet et Pech, omni-présent, autant capables et un Chazarreta faisant de temps en temps une éclatante démonstration de sa classe, malgré un genou visiblement en mauvais état, avait pris le dessus sur celui des Olympiens. Mais, malheureusement pour elle, l'équipe de l'O.A. n'a pas un trio de pointe à la hauteur de ses autres lignes. Sinon, l'O.M. aurait pu souffrir davantage encore. L'O.M., un peu surpris par la résistance de son adversaire sur laquelle, vraisemblablement, il ne comptait pas, n'avait que très rarement réussi à s'exprimer complètement. Ses quelques occasions de buts furent davantage la conséquent d'erreurs ou d'imprudences avignonnaises, que d'actions bien construites. En fait, entre une défense qui valut par le seul Trésor et un milieu de terrain ou Bereta ne joua que par à-coups, l'harmonie ne régna presque jamais. Tant et si bien, que Yazalde se trouva pratiquement isolé, tandis que le jeune et inexpérimenté Boubacar paraissait avoir un tract fou. Comme, autre part, Emon avait devant lui l'excellent, rapide et solide ex-Valenciennois Joly, on comprend pourquoi l'attaque de l'O.M. resta muette pendant les 45 minutes, mais il restait alors toute une mi-temps aux Olympiens pour gagner, convaincre et plaire. VICTOIRE NORMALE DE L'O.M. MAIS... Au cours de cette deuxième mi-temps, l'O.M. vainquit mais ne convainquit pas complètement. Il est vrai que, sur les trois buts marqués par les Olympiens, deux eurent pour cause des erreurs de gardien avignonnais Gallina. Il se laissa surprendre sur le premier tir lointain de Buigues et dans son duel avec Yazalde, duel qui fut à l'origine du penalty. |
Il est normal qu'un homme de taille moyenne, disposant de ses bras, ne se rende pas maître du ballon contre un adversaire ne pouvant se servir que de sa tête. Ajoutons, pour être objectif que le but d'Avignon ne saurait en aucun cas être porté au crédit de Baulier et de Charrier qui, toutes deux seuls contre le jeune Louis, se laissèrent assez sottement surprendre. La victoire de l'O.M. est tout de même normale et méritée car, en deuxième mi-temps, son équipe domina assez largement le jeu devant des Avignonnais qui parurent non point résignés mais fatigués. Quels sont les principaux enseignements à tirer de cette rencontre ? L'équipe olympienne a encore à parfaire son unité. Il est bien certain que les différents rouages de l'équipe ne s'accordèrent que très rarement. La défense, hormis Trésor absolument irréprochable et remarquable, commit de nombreuses fautes de placement et des erreurs en tous genres. Le milieu du terrain, à l'image de Bereta, assez fatigué, ne put jamais prendre la situation bien en main. Enfin, en attaque, seul Yazalde parut avoir les dispositions qui sont celles d'un avant-centre. Sans doute paraît-il, en différentes occasions, assez lent et lourd ; mais il est obstiné, solide, toujours bien placé, bon technicien, et l'on comprend qu'il ait pu, dans son pays d'adoption le Portugal, réussir des séries impressionnantes. De plus en plus, nous avons tendance à faire confiance à Yazalde. Inversement, Boubacar, comme on le craignait, a paru bien jeune et inexpérimenté. Il est vrai qu'il sort tout droit de la deuxième division. Il ne faudrait pas le condamner pour autant. Quant à Emon, il n'a pas réédité ses parties amicales. Il est vrai que devant lui il avait, en la personne de Joly, au moins pendant les deux tiers de la partie, un défenseur qui doit figurer parmi les tout meilleurs opérant en France. Maurice FABREGUETTES |
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Jules Zvunka : "La manière viendra plus tard !" |
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Après la rencontre, on semblait apparemment se satisfaire du résultat. Les dirigeants marseillais qui avaient passé une première mi-temps assez pénible du haut de leur tribune officielle pouvaient en quelque sorte pousser un soupir aussi bien de satisfaction que de soulagement. Je crois, nous a dit pour sa part M. Meric, que ce score de 3 à 1 est, somme toute, un bon départ pour l'O.M. Et, ce qui ne gâte rien, le stade vélodrome avait fait le plein pour cette soirée inaugurale car il ne faut pas négliger ce côté-là non plus. Sur la partie elle-même, je dirais que l'O.M. a largement mérité sa victoire. Nous nous sommes créés beaucoup d'occasions. Et, sans avoir l'air d'être un mauvais joueur, je crois sincèrement que M. Bacou aurait pu nous siffler un penalty supplémentaire. Yazalde, en effet, avait bel et bien été fauché dans la surface de réparation adverse. Mais enfin oublions tout cela : le principal était de gagner. L'O.M. l'a fait. Ce qui lui permettra certainement de continuer son travail avec d'autant plus d'enthousiasme. JULES ZWUNKA : LE RÉSULTAT D'ABORD L'opinion de Jules Zwunka ne différait guère de celle de son président. C'est d'ailleurs en dégustant une coupe de champagne que l'entraîneur répondit à nos questions. Et, selon toute évidence, il savourait lui aussi le moment présent : "C'était un match important, nous dit-il, en ce sens qu'il est toujours utile de ne pas rater son départ. À Marseille, cela aurait fait une mauvaise impression et vous vous doutez bien des conséquences. Je me souviens, à ce propos, que la saison dernière nous n'avions pu que partager les points devant Strasbourg et ce match nul avait été diversement commenté. Et du même coup, notre travail s'en était ressenti. Cette fois, O.M. a su forcer la victoire et croyais bien que je m'en contente largement. On nous reprochera sans doute de ne pas avoir eu un panache exceptionnel. Mais dans ce genre de rencontre, c'est avant tout le résultat qui compte. Je suis bien placé pour le savoir. La manière viendra plus tard. Q. - Vous avez procédé au changement de Boubacar par Noguès au début de la deuxième mi-temps. Vous vous êtes donc aperçut que votre attaque ne tournait pas à plein régime ? R. - Non pas du tout ! Si Boubacar est sorti pour laisser sa place à Noguès, c'est qu'il se ressentait toujours d'une blessure au pied, mais son propre rendement n'est pas en cause, il m'avait dit qui ne pouvait pas s'exprimer au mieux de ses moyens. Dans ces conditions, mieux valait-t-il le renvoyer aux vestiaires. Q. - Comment avez-vous jugé votre équipe ce soir ? R. - Nous avons eu une première mi-temps un peu plus pénible. Cela vient je pense que dans notre préparation nous avons rencontré beaucoup d'adversaire de valeur secondaire. Si vous voulez, nous avions un peu perdu l'habitude de suivre le rythme de la véritable compétition. C'est pour cela sans doute que nous avons été surpris au début de match. Je dois dire aussi que l'équipe avignonnaise m'a surpris très agréablement. Elle a attaqué le match à 100 à l'heure et de ce fait, nous a posé quelques problèmes. Heureusement, nous avons su les résoudre pendant les 45 dernières minutes. YAZALDE, : IL ME MANQUE UN HOMME DE SOUTIEN Les joueurs n'étaient pas mécontents non plus de ce premier résultat. C'est avec Boubacar que nous avons discuté en premier. "Je souffre, dit-il, d'une blessure au tendon d'Achille et je crois qu'il a été préféra de me remplacer. |
Q. - Est-ce que vous commencez à vous habituer à cette équipe olympienne ? R. - Je vous avouerai qu'il est difficile de s'adapter ainsi à une équipe, surtout en occupant un poste qui n'est pas le mien. À jouer en attaque, je préfèrerai, puisqu'il n'est pas possible d'occuper le poste avant-centre, de jouer à l'aile gauche ou avec le N.10 théorique. De toutes façons, il faudra bien que je m'habitue". Nous avons également pris l'avis de Robert Buigues qui avait été le réalisateur de la soirée en marquant deux buts au gardien avignonnais. "J'ai eu pas mal de réussite, nous confia Robert, modestement, mais je me souviens la saison dernière, j'ai eu souvent le même genre d'occasions sans pouvoir arriver à tromper le gardien adverse. Je sais bien que ce n'est pas mon rôle de marquer des buts puisque d'autres joueurs sont là pour ça. Mais je vous avouerai que ce soir je retire tout de même une profonde satisfaction. Quant à Yazalde, il a affiché un sourire beaucoup plus rayonnant que l'autre soir après le match contre Stoke City. "Ce fut à mon sens un bon match, nous dit-il, avec l'aide de Troisi qui servait d'interprète. L'équipe s'améliore au fil des rencontres. Et cela devrait nous autoriser pas mal d'espoir pour la suite". - Que pensez-vous de votre propre match ? "Eh bien, moi aussi, à l'image de l'O.M., je vais peu à peu vers ma meilleure forme. Bien sûr je n'ai pas eu de bons ballons à exploiter en attaque. Et à ce sujet, je pense qu'il faudrait à côté de moi un homme de soutien. Face à la défense avignonnaise j'ai été, en effet, bien esseulé quelquefois. Tout cela est cependant une question de préparation. Quand nous aurons acquis les automatismes nécessaires tout ira bien mieux vous verrait". Voyons maintenant l'avis de Charrier. Tout d'abord écoutons-le nous expliquer comment fut marqué le but avignonnais : "J'ai vu que Baulier était battu dans la lutte avec Louis. J'ai voulu me précipiter pour m'emparer du ballon. Mais, au même moment, l'attaquant a eu le temps de frapper et j'ai été surpris par son tir". - Sur votre ligne de but, comment avez-vous jugé le match ? "Avignon, semble-t-il, nous a posé beaucoup de problèmes en première mi-temps par sa rapidité et son milieu de terrain très actif. Ce n'était donc pas une rencontre facile. Et je pense que mes équipiers ont fait le nécessaire pour forcer le résultat. À ce titre, on ne peut que se féliciter". Le fait marquant pour Marius Trésor, c'était le sérieux avec lequel O.M. a conduit le match. "Nous avons éprouvé quelques difficultés au début mais c'est tout à fait normal, nous a déclaré le capitaine. Tous les automatismes, dans cette équipe quelque peu remaniée, ne sont pas encore au point. Mais sans vedette, avec un jeu collectif beaucoup plus étudié, je crois que nous avons les moyens d'effectuer une bonne saison". Nous laissons le mot de la fin à Georges Bereta. Il est toujours bon, nous a-t-il dit, de débuter par une victoire. J'ai moi-même éprouvé quelques nouveaux soucis avec la blessure de ma hanche : mais je pense que je serais fin prêt lorsque arrivera la coupe d'Europe... Et l'O.M. aussi." Jean FERRARA |
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Le soulier dort ? Voire ! |
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Ainsi donc, l'O.M. a battu Avignon 3 à 1. Il n'y a pas de quoi sauter de joie, certes. Comme dirait l'autre, il fallait le faire. On a vu mieux, c'est vrai. On a vu aussi, et souvent pire. Il s'en trouvera toujours quelques-uns pour faire la fine bouche, en soulignant que les Olympiens ont manqué un bonus cent fois à leur portée. Ceux-là nous en sommes sûr, auraient signé des deux mains si, à la mi-temps, on leur avait proposé une courte victoire marseillaise. En fait, la rencontre s'est déroulée comme on pouvait le prévoir. Avignon s'est bien défendu et a même fait mieux que se défendre durant 45 minutes, les 45 premières. Puis, la maturité et l'expérience phocéenne on fait le reste. Ce n'était pas du grand art, mais c'était sérieux, appliqué, bien dans le style de cet O.M. 75-76 ou les, individualités s'effaceront au bénéfice de la collectivité. Ceux qui attendaient des slaloms de Boubacar, des déboulés d'Emon, des tirs canons de Bereta et des buts de rêve de Yazalde, ceux-là auront été déçus. Ils ont, à notre sens tort, car peut-être n'ont-ils pas perçu l'essentiel, à savoir la naissance d'une équipe. Yazalde, l'homme qui a effacé le nom de Skoblar des tablettes de meilleur buteur européen, ne l'a sûrement pas, hier soir, fait oublier dans le coeur du public. "Yazalde, soulier d'or ou soulier dort ?", demandait un supporter sur le coup de 22 h. 15. Que ceux qui condamnent aujourd'hui l'Argentin, se gardent bien de porter un jugement définitif : ils pourraient le regretter. Il est des signes qui ne trompent pas et quelques-unes de ses actions furent marquées du sceau de la plus grande classe. Le jour où il aura retrouvé forme et condition physique, Yazalde, soulier d'or, réveillera le public au stade vélodrome. Nous sommes prêts à prendre les paris. André de ROCCA |
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Les réponses aux questions que vous vous posez |
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1) Quelle opinion sur l'O.M. pour cette grande première à Marseille ? - On vous conte par ailleurs et dans le détail quelle fut la tenue de l'équipe marseillaise. Disons, pour notre part, que les Olympiens ont montré, hier soir, un double visage. Assez laborieux en première mi-temps ; un peu plus à l'aise en seconde. Si l'équipe poursuit sa période de rodage, il est clair qu'elle n'a pas encore trouvé de véritable solution au problème offensif. 2) Que dire sur le rôle des ailiers, et notamment celui de Boubacar ? - Jules Zwunka nous explique dans un autre article que la sortie de Boubacar avait une blessure pour origine. Mais on s'est aperçu aussi que l'ancien Toulonnais n'était pas à l'aise en position d'ailier droit. On l'a vu souvent "repiquer" au centre, voire souvent se transformer en arrière latéral. Mais il ne fut jamais ce que l'on appelle un homme de débordement. Il lui faudra certainement pas mal de temps pour s'y accoutumée. Albert Emon, lui, avec le brio qu'on lui connaît, a su tirer son épingle du jeu. L'un et l'autre toutefois, n'ont pas été les pourvoyeurs que Yazalde attendait sans doute. 3) Quel jugement porter sur Yazalde ? - Les spectateurs qui étaient, hier soir, au stade vélodrome ont pu se rendre compte s'ils avaient assisté au match contre Stocke-City que l'avant-centre argentin était en bien meilleure condition physique. Il s'est battu sur toutes les balles, sur tous les points chauds, montrant à l'occasion qu'il savait mettre les balles au fond des filets. Même si l'arbitre siffle hors jeu, il faut se taire. Malheureusement, comme nous le signalons plus haut, ancien "soulier d'or" étroitement surveillé, n'a que très rarement reçu des ballons dits "exploitables". Il devrait d'ailleurs nous signaler aux vestiaires qu'il avait manqué de soutien. Bien sûr, le moment est peut-être mal choisi pour citer des noms capables d'être un complément à Yazalde. À toutes fins utiles, signalons qu'un homme s'est mis en évidence pendant le lever du rideau, et justement en position d'aile. Il s'appelle Antoine Kuszowski. Un joueur dont nous nous plaisons personnellement à saluer le retour en forme, et qu'on aurait tort, a priori de considérer comme un remplaçant systématique. Antoine avait signalé au départ de la saison qu'il ferait tout son possible pour s'imposer. À première vue, il est sur le bon chemin. 4) Quel jugement porté sur Avignon ? - Eh bien, à vrai dire, cette équipe-là nous a agréablement surpris. Certains craignaient peut-être que cette équipe issue tout droit de la deuxième division, allait l'éprouver des difficultés contre le grand O.M. Le score prouve que Marseille était sans doute le plus fort, mais les hommes de Marc Bourrier n'ont jamais été ridicules, loin s'en faut. Au contraire, sans jamais fermer le jeu, attaquant crânement la partie, ils ont longtemps et tenu la dragée haute à l'O.M. Sans doute ont-ils légèrement baissé de rythme en deuxième mi-temps. Ce qui explique leur défaite. Mais répétons-le, les Vauclusiens ont, dans leur jeu, pas mal d'atouts. À notre sens, il devrait se comprend très honorablement dans le championnat de première division. J.F. |
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Choeur des Avignonnais : "Un score trop lourd" |
Dans l'ensemble on acceptait la défaite avec philosophie, dans le camp avignonnais. Toutefois, les Vauclusiens estimaient que le score était beaucoup trop lourd et reflétait mal la physionomie de la partie fort équilibrée, notamment lors de la première mi-temps. Le goal Gallina expliquait : "Sur le premier et le troisième but, j'ai été gêné par mes défenseurs qui m'ont masqué le départ du ballon. Néanmoins notre équipe est perceptible et nous avons prouvé ce soir que nous avions notre place en première division." Le capitaine Michel Jean se montrait assez amer : "Nous n'avons pas eu de chance et nous prenons notamment un but idiot qui a constitué le tournant de la partie. Incontestablement, nous méritions beaucoup mieux". L'entraîneur Marc Bourrier, toujours aussi lucide, analysait calmement la partie et tirait déjà de nombreux renseignements : "Notre milieu de terrain a faibli, après la pause, ce qui est compréhensible. Chazarreta étant de plus en plus handicapé par sa blessure au genou. C'est égal : un score de 3 à 2 eut été plus logique. Et le président Sauget de surenchérir : "Nous manquons d'un peu de force de pénétration, au milieu de l'attaque. Mais nous avons prouvé que nous savions confectionner un jeu plaisant. Etre battu 3 à 1 au Stade Vélodrome n'a rien de déshonorant. Il ne nous reste plus qu'à vaincre Nice à Avignon mercredi prochain. Pech laissait éclater sa colère : "Sur le deuxième but Yazalde était nettement hors-jeu. C'est un match que nous méritions de gagné, mais nous encaissons deux buts stupides. Néanmoins, je suis satisfait car notre équipe a souvent été d'égal à égal avec les Marseillais, qui, ce soir, ne nous ont pas appris grand-chose. Dommage, que nous n'ayons pu soutenir le même rythme, tout au long des 90 minutes. Du côté des dirigeants, tout en reconnaissant la supériorité des Marseillais, on estimait le score beaucoup trop lourd. Avignon était donc battu et nullement découragé, à l'image de son président délégué Georges Passa qui faisait, fort justement remarquer que deux titulaires (Dortomb et Giodani) n'avaient pas pu être alignés. Un mot enfin, du jeune ailier gauche Louis qui se souviendra de ses grands débuts professionnels. Il a écopé d'un avertissement mais a signé le but de son équipe. Voilà qui est de bon augure, pour la suite de la carrière de Louis qui, lui aussi, à quelque peu flanché après une fort bonne première mi-temps. Angel Soliveres |