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Résumé Le Provencal

du 03 avril 1977

 

BRACCI A L'ULTIME SECONDE !

 Difficile mais précieuse victoire de l'O.M. devant Rennes (3-2)

Que d'émotions, que d'émotions !

Un extraordinaire et insoutenable suspense.

Nous avons dû, au moins dix fois, recommencer notre article. En début de match nous dûmes, comme tout le monde, que l'O.M. allait remporter une victoire fracassante.

À la mi-temps, c'était l'égalité.

Dès la prise, Pokou, seul devant Migeon, marqua le but du siècle.

A la 60e minute, l'O.M. enfin, sur corner, reprenait l'avantage. À ce moment-là, les Rennais paraissaient résignés, on put croire de nouveau à un succès sans problème, et même fort nette des Olympiens. C'est alors en pleine euphorie, que sur une percée de Richard, Pokou devait égaliser une nouvelle fois pour Rennes. Là-dessus, les Bretons complètement requinqués, se mirent à monopoliser le ballon et à dominer le match.

À une dizaine de minutes de la fin, on vit, sur un tir bolide de Richard, le ballon aller droit dans la lucarne de l'O.M. Etait-ce la défaite ? Non ! Migeon, réussissant sans doute le meilleur exploit du match, détournait le ballon en corner.

On commençait à se contenter du match nul, en disant : "Après tout, ils n'ont perdu qu'un point", quand, alors que l'on jouait les arrêts du jeu, on vit se développer une nouvelle offensive rennaise. Le ballon fut intercepté par l'O.M., revint rapidement au centre, et Richard, n'ayant pu que repousser un dernier tir de Florès, vit surgir devant lui le grand Bracci, venu de l'arrière en grandes enjambées, lequel logea définitivement le ballon dans la cage. Ouf !

Il faut bien dire qu'au cours de cette soirée, si nous n'avions pas été gâtés en matière de football, le scénario, lui, fut particulièrement réussi. D'autant mieux qu'on avait appris à la mi-temps que l'équipe d'Angers menait par 1 à 0 à Saint-Étienne.

Il s'agissait donc, pour l'O.M., d'une double course-poursuite, non seulement contre Rennes, mais encore contre Angers.

Le public, qui était tenu au courant de toutes ces péripéties par les transistors, marquait de plus en plus son impatience avoir son équipe piétiner contre un adversaire déjà condamné, lui, à tomber en Deuxième Division.

Nous pensons que l'équipe olympienne a été, hier soir, trahie par ses nerfs. Cette victoire, qui la fuit depuis si longtemps, on l'avait quasiment promise à ses joueurs contre Rennes. Le match de ce soir démontrera, une fois encore, que rien n'est gagné en football tant que le ballon n'est pas dans la cage. Mais, Dieu ! combien cette équipe a paru faible et vulnérable par moment, en dépit de quelques prouesses techniques d'Alonso et de Florès.

L'O.M. a maintenant un nouveau comité, de nouvelles structures, un nouveau directeur sportif de haute qualité, il reste encore à trouver une équipe.

PREMIÈRE MI-TEMPS :

DEUX FAUTES, DEUX BUTS

1-1, à la mi-temps, l'unique accompagnateur rennais n'en espérait pas moins autant. Quant à Skoblar, le nouveau directeur de l'O.M., on devine qu'il devait bouillir dans les tribunes. Pourtant, c'était parti comme à la parade. Dès la 5e minute, le grand et jeune stoppeur de Rennes, Bain avait franchement raté un dégagement de la tête sur un centre de Emon. Florès en profita pour loger la balle dans la cage : 1-0. Un but qui, de l'avis de tous nos voisins, devait faire de nombreux petits.

Mais, alors, comme satisfait de ce résultat, les olympiens s'endormirent franchement. Des petits trucs, des petites passes... un engagement et un rythme franchement insuffisants.

Les Rennais qui, en vrai professionnel, étaient venus pour honorer leur contrat, en profitèrent pour amorcer quelques bons mouvements généralement orchestrés par Arribart, Richard, Maier, et surtout le grand espoir Delamontagne. Enfin, cela, par manque d'esprit de combat aussi, n'allait pas très loin. Il ne faut cependant rien exagérer. À la 37e minute, Fernandez, menacé par Delamontagne, commit l'erreur de vouloir remettre au centre, en direction de Bracci. Erreur fatale : Delamontagne s'empara du ballon, évita la charge Bracci et trompa Migeon à bout portant : 1-1. On repartait à zéro. Bien sur, il restait encore quarante-cinq minutes à jouer.

BEAUCOUP DE CHOSES SONT

À VOIR ET À REVOIR

Nous vous avons déjà assez longuement parlé de ce qui se passa en deuxième mi-temps, pour n'avoir pas à y revenir. Vous savez donc déjà que l'O.M. reprit l'avantage, se laissa remonter, et finalement emporta la décision au cours des dernières secondes sur une phase de jeu inespérée.

Au point où nous en sommes, il faut éviter de se montrer difficile. L'O.M., comme l'équipe de France l'autre jour à Dublin, a eu au moins le mérite d'essayer de se battre. Mais il faut reconnaître, en prévision de la saison prochaine, que, tout cela est encore bien insuffisant. On peut comprendre qu'une équipe menacée de relégation soit extrêmement nerveuse, et on arrive parfois même à déjouer. Mais cela ne doit pas aller trop loin, et, hier soir, nous avons pu constater, comme tous les spectateurs du match, qu'il y avait à l'O.M., encore beaucoup à faire et surtout à refaire.

Quant à l'équipe rennaise, venue à Marseille sans grandes ambitions, elle a prouvé tout de même qu'elle valait un peu mieux que son classement extrêmement médiocre. Elle compte dans ses rangs quelques bons joueurs, et plus particulièrement le gardien Daniel Bernard, qui doit être sans doute l'un des meilleurs spécialistes français à son poste. On y ajoutera le très jeune Delamontagne, que nous avions déjà remarqué à Rennes à l'occasion du match aller, et qui confirma pleinement la bonne impression produite.

Il s'agit certainement là d'un futur joueur de véritable classe internationale.

Pour en finir avec l'O.M., disons que ce fut sans doute une erreur de faire jouer Bereta visiblement mal guéri de son claquage.

Quant à Alonso, sur lequel on comptait beaucoup, il démontra une fois encore qu'il n'était qu'un brillant footballeur et un titulaire indiscutable dans cette équipe.

L'O.M. vient de remporter, très difficilement et aussi avec beaucoup de chance, la victoire que tout le monde espérait. Mais empressons-nous d'ajouter qu'il s'agit là de la moindre des choses.

Et maintenant, au cours des neuf rencontres à disputer encore, que le sort de l'O.M. va se jouer.

Maurice FABREGUETTES

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François le Magnifique

Le temps réglementaire était terminé depuis une minute. Peut-être deux. M. Vautrot faisait jouer les arrêts de jeu. Bracci, à l'entrée de la surface de réparation, réussit à stopper l'attaque rennaise, donnait la balle à Noguès qui transmettait à Alonso. Ce dernier glissait la balle à Zlataric qui depuis l'aile gauche donnait en retrait à Florès. Le jeune Hervé tirait aussitôt, Bernard s'élançait, réussissait à repousser le ballon dans les pieds de Bracci venu du diable vauvert pour marquer le but de la victoire. Dans le stade, la consternation se transforma en joie. C'est qu'ils valent leur pesant d'or ces deux points obtenus hier soir, péniblement c'est vrai, mais qui compteront, et sans doute double, mi-juin au moment où il s'agira de faire le décompte final.

Que ce soit Bracci qui réussit l'exploit de la dernière seconde, il faut s'en féliciter. Et à plusieurs titres. D'abord parce que c'est lui qui depuis la blessure de Trésor joue à un poste qui n'est pas spécialement le sien, en essayant toujours d'ajouter le panache à la bonne volonté. Ensuite parce que la grande "Choi" ne nous a jamais caché qu'il ferait tout pour son club et qu'il est réconfortant de le voir tenir parole dans des moments pour le moins difficiles. Enfin, et laissons parler notre pour que l'on puisse apprécier à sa juste valeur son match d'hier, il faut savoir qu'il a joué la partie, presque toute la partie, fortement handicapé.

"Lorsqu'à vingt minutes de la fin, je me suis trouvé seul devant Bernard, expliquait-il dans les vestiaires, le gardien de buts rennais, qui pour éviter le but n'avait plus le choix m'a carrément balancé. C'est là que je me suis tordu la cheville et il faut que je le dise, à partir de cet instant j'ai joué tout le reste de la rencontre sur une seule jambe. Je savais que pour nous ce match était vital. Lorsque Raul eut marqué le second but j'ai cru que nous tenions la victoire. Malheureusement les Rennais, à qui, entre parenthèse, il faut rendre hommage, sont revenus au score. Match nul, pour nous c'était une très mauvaise affaire, et je voyais les minutes s'égrener à la vitesse grand V sur le grand cadran lumineux du tableau d'affichage. Je pensais alors qu'il fallait se lancer à fond dans la bagarre et en réunissant toutes les forces qui me restaient, je me suis trouvé à point nommé pour signer un but dont je me rappellerai longtemps. Je crois que pour le club c'est la plus belle chose qui pouvait m'arriver".

On ne sait pas ce que réserve l'avenir, mais, et chacun ici l'espère, si l'O.M. arrive comme nous le croyons à éviter la relégation, il faudra dire un grand merci à Bracci.

Et se souvenir que ce but qu'il marqua hier à l'ultime second du match qu'il ne fallait pas perdre.

André DE ROCCA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

- Que peut-on espérer pour la suite de la saison ?

- Si on avait posé cette question à une minute du coup de sifflet final, notre réponse aurait eu un tour plus que pessimiste, mais on sait que quelques secondes avant la fin du match, Bracci donna l'O.M. une victoire que plus personne n'espérait. Ces deux points sur lesquels on comptait beaucoup pourraient avoir dans un proche avenir une importance capitale, notamment en ce qui concerne le moral des troupes. L'O.M. bien sûr n'a pas fait un match brillant, mais ça, on s'y attendait. Ce qui compte à l'heure actuelle, c'est que l'équipe engrange des points. Bien que difficilement elle a réussi hier dans cet objectif, on peut penser, ou tout au moins souhaiter, qu'elle réussira encore surtout à domicile dans les matches à venir. En conséquence, s'il n'y a pas lieu d'être optimiste, il ne faut pas non plus montrer un pessimisme exagéré.

- Que penser de la rentrée d'Alonso et Emon ?

- Le premier est un joueur brillant. Certes ses coups d'éclats ne sont qu'épisodiques, mais dans le domaine de la vision du jeu et de la passe à faire, il a des qualités bien au-dessus de la moyenne. On pourrait sans doute lui reprocher de manquer de moyens athlétiques. Dans la mesure où l'Argentin n'a fait que de trop brèves apparitions cette saison, c'est-à-dire dans la mesure où il n'a jamais été vraiment en forme optimale, nous réserverons notre jugement.

On dit de lui qu'il est un des meilleurs, sinon le meilleur joueur argentin, pour l'heure cela reste à prouver mais l'erreur serait de le condamner. Quant à Emon, visiblement, il est loin de sa meilleure forme. On connaît Albert, on connaît sa puissance de frappe, on connaît sa vitesse et sa facilité dans le dribble, toutes ses qualités, hier, il ne les a pas extériorisées, pour lui aussi il faudra attendre que le moral revienne pour le juger sur sa véritable valeur.

- Que penser de Rennes ?

- Nous donnerons un grand coup de chapeau à cette équipe. Alors qu'elle est déjà condamnée, et que l'on sait qu'elle ne survit que grâce au soutien temporaire du groupement, ses joueurs ont fait hier soir la preuve d'une très belle conscience professionnelle. Pour l'O.M., il faut se réjouir que la victoire se soit dessinée in extremis, mais que l'on nous permet d'écrire que les Bretons assurément ne méritaient pas un tel coup du sort.

- Qui a marqué le deuxième but marseillais et le deuxième but rennais ?

-Depuis les tribunes, les avis étaient assez partagés. C'est aux vestiaires que les joueurs ont déclaré notre lanterne. Ainsi le deuxième but olympien est à mettre à l'actif de Noguès qui a poussé dans les filets une balle déviée de la tête par Florès. Pour ce qui est du deuxième but rennais, c'est Victor Zvunka qui, bousculé par Pokou, a marqué contre son camp.

À signaler que Florès qui a marqué un but est à l'origine des deux autres. Un très bon match donc pour Hervé.

A. de R.

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Skoblar : "Le principal était de gagner"

Avant la rencontre nous avions retrouvé cette nervosité qui était la sienne alors qu'il était encore en exercice sous le maillot olympien. Pendant le match, dans la tribune d'honneur, nous l'avons vu fumer cigarette sur cigarette. Au coup de sifflet final, devant les portes du vestiaire, Josip Skoblar n'avait pas encore tout à fait récupéré de ses émotions.

"Alors, lui avant nous demander, quelles sont vos premières conclusions après cette rencontre ?

Je crois qu'en état actuel des choses, nous a dit le Yougoslave, ce qui comptait était la victoire. J'ai vu, bien sûr, un match d'un niveau très bas, mais ce n'est pas du jour au lendemain que l'on pourra changer le jeu de cette équipe. Ce qui importe, c'est de sauver l'équipe de deuxième division. Dans cette optique, je considère que les deux points enlevés ce soir sont d'une importance capitale. Il faudra évidemment continuer à travailler, mais à chaque jour suffit sa peine..."

M. D'Agostino était, lui aussi, sous le coup d'une grosse émotion. Pour le président du Comité de gestion, dont c'était en quelque sorte la prise de fonction officielle, dans un match de championnat, la rencontre avait été très pénible. À la fin du match, M. D'Agostino était encore tout pâle, et c'est à peine s'il put esquiver un sourire quand nous l'avons interrogé :

"J'ai souffert, c'est vrai, nous dit-il, mais je suis très content de cette victoire, à la fois pour l'O.M., son entraîneur, pour le public et aussi pour Josip Skoblar qui est venu pour nous aider. J'espère que ces deux points enlevés de haute lutte, c'est le cas de le dire, contribueront à remonter le moral des joueurs et que, finalement, nous pourrons réussir à nous tirer d'affaire".

Même sentiment pour M. Antoniotti, le président du conseil d'administration, qui estimait, pour sa part, que l'O.M. avait largement dominé son adversaire rennais, et que seules les deux erreurs de défense avaient valu une fin de rencontre pénible.

Mais enfin, ajoutait-il, en conclusion, c'est peut-être le point de départ d'une période un peu plus heureuse..."

JULES ZVUNKA :

TROP DE NERVOSITÉ

Quant à Jules Zvunka, il n'avait pas encore retrouvé la force de sourire, quand il déclara :

"Cette équipe a, décidément, trop tendance à se laisser gagner par son énervement. Dès que quelque chose ne tourne plus rond, c'est fini, tout le monde s'affole et cela nous vaut, bien entendu, les pires désagréments.

Si l'on considère le déroulement de cette partie, nous avons, je pense, largement dominé notre adversaire, mais il a fallu attendre deux erreurs de défense pour que Rennes, qui n'avait absolument rien à perdre dans un tel débat, nous cause des ennuis jusqu'à la dernière minute. Quoi qu'il en soit, nous avons un poids de moins sur les épaules. C'est, ma foi, un sérieux réconfort..."

Voyons, par ailleurs, l'opinion des joueurs.

Celle de Bracci, tout d'abord, qui fut, incontestablement, le héros du match, en marquant le but vainqueur à la 90e minute :

"Je n'avais plus rien à gagner, nous dit-il, en restant derrière ; quand j'ai vu qu'il ne restait pratiquement qu'une minute, j'ai décidé de me porter à l'attaque et la chance m'a souri sur cette balle partie de Zlataric et relayée par Alonso. Quand j'ai vu Florès armer son tir, je me suis avancé, espérant un rebond. C'est exactement ce qui est arrivé. Bernard a repoussé la balle et j'étais là pour la reprendre. C'est, bien sur, un but chanceux inscrit avec l'aide de la Bonne Mère, mais je crois qu'il sera important pour la suite de notre carrière".

Albert Emon nous disait, pour sa part, qu'il avait souffert dans les vingt dernières minute à cause de sa blessure à la cuisse : "Dommage, nous déclara, pour sa part, nous sommes énervés et nous n'avons pu jouer au football, ce qui a failli nous coûter cher".

Alonso, dont la rentrée avait été, somme toute, satisfaisante, nous confia, aussi, qu'il avait les jambes lourdes : "Mais, ajouta-t-il, je crois que, que peu à peu, la forme revient".

Enfin, dernier mot à Gérard Migeon qui nous donna, à peu près, le même point de vue que Skoblar : "La chose essentielle dans cette rencontre était d'enlever la victoire. Je crois qu'il ne faut pas considérer ce match sous un autre angle. Skoblar nous avait demandé de ne pas nous énerver, que le résultat viendrait tout seul. Finalement, il avait raison sur le fond. Mais Dieu que cette rencontre fut éprouvante pour les nerfs..."

Signalons que l'O.M. sera au repos aujourd'hui et demain avant de partir au Portugal, mercredi matin, ou l'équipe restera jusqu'à lundi pour disputer un Tournoi à quatre, contre l'équipe de Braga, Bellinenses et Benfica.

Jean FERRARA

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Fernandez hospitalisé

Jean Fernandez, qui avait dû céder sa place en deuxième mi-temps après avoir reçu un coup à la tête, a dû, dans un premier temps, recevoir des soins. Les marins pompiers ont même été forcés de lui appliquer l'oxygène.

On pensait que le joueur allait pouvoir regagner normalement son domicile, mais devant son état inquiétant, les responsables médicaux du club décidaient de le faire hospitaliser. Fernandez a été admis hier soir à la clinique "La Résidence du Parc". Espérons qu'il y aura eu plus de peur que de mal.

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Dubaele : "Une injustice"

Evidemment, la joie ne régnait pas dans le camp des Rennais, tous étaient mécontents d'avoir été battus sur le fils d'une façon qu'ils estimaient imméritées.

L'entraîneur M. Dubaele, nous a dit avec une certaine rancoeur : " Non seulement, nous avons fait jeu égal avec les Marseillais, et nous méritions amplement le match nul mais encore nous avons été victimes d'une injustice car le 3e but des Olympiens a été obtenu au-delà du temps réglementaire et au moins deux joueurs de l'équipe marseillaise étaient hors jeu. Ce sont là des éléments qui auraient dû compter dans l'appréciation de l'arbitre, mais malheureusement, il n'en a rien été".

Le gardien Daniel Bernard partageait ces sentiments : "C'est vraiment trop bête de perdre le bénéfice d'une bonne partie dans ces conditions. Nous n'avons pas l'habitude d'invoquer la malchance mais cette fois-ci elle a vraiment montré le bout de son nez".

Pokou était maussade : "Je n'étais pas dans mon assiette et pour ma part, j'ai manqué un but que dans d'autres circonstances, j'aurais certainement réussi avec facilité."

A.D.

 

 

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