Résumé Le Provencal du 20 août 1977 |
O.M. : 3e DEFAITE CONSECUTIVE...
LENS plus volontaire l'emporte 3 à 2 |
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"Les matches contre Lens et Saint-Étienne m'avaient laissé penser que nous étions sur la bonne voie. Notre défaite contre Laval a tout remis en question. Ce soir à Lens devant une bonne équipe, dans des conditions difficiles, nous avons la possibilité de vous refaire une santé", ainsi parlé, hier soir, Markovic moins d'une heure avant que M. Buils ne libère les 22 acteurs. L'entraîneur yougoslave de l'O.M. résumait parfaitement la situation. Restait à savoir si ce Lens-O.M., qui une fois de plus avait attiré la grande foule au stade Bollaert, serait pour ses hommes le match de la réhabilitation ou celui de la chute libre. Et cette éventualité n'était pas à exclure puisque les Nordistes toujours à la recherche de leur premier succès depuis le début de la saison, n'avaient pas caché dans les gazettes locales, leurs intentions de frapper un grand coup devant l'équipe marseillaise. ERREURS DE DÉFENSE Des paroles, les Nordistes n'allaient pas tarder à passer aux actes. Comme annoncé, ils démarrèrent sur les chapeaux de roues, Daniel Leclercq étonnant de vivacité tirait les ficelles, orientait le jeu avec bonheur. Gavés de balles, les attaquants lensois en faisaient voir de toutes les couleurs à la défense marseillaise. À ce petit jeu, Françoise, Djebaili et surtout Marx se mettaient en évidence. Et, pourtant, ce furent les Marseillais qui allaient ouvrir le score après que Linderoth, alerté par Florès eut échoué de justesse devant Tempet, c'est Berdoll qui allait réussir le premier but de la soirée. Un corner de Victor Zvunka, une passe de Linderoth et le Suédois donnais une balle en or à Berdoll qui devait toutefois s'y reprendre à deux fois pour tromper Tempet. Un à zéro à l'extérieur après moins de dix minutes de jeu pour l'O.M. c'est quasiment inespéré. En douze minutes, les Nordistes allaient rétablir l'équilibre dans un premier temps pour prendre l'avantage dans un second. Dans les deux cas, la défense marseillaise ne fut pas exempte de reproches : à la 11' d'abord lorsqu'un sur un centre de Leclercq en position d'ailier droit, Trésor et ses camarades laissèrent Françoise marquer comme à la parade, croyant au hors jeu ; à la 21e minute ensuite où Migeon, irréprochable jusque-là, se laissa surprendre par un tir puissant mais lointain de Marx, le gardien phocéen ne réussissant qu'à détourner le ballon dans ses filets. L'O.M. connut alors une dizaine de minutes pénibles, Fernandez, Bracci, Baulier voir Trésor, multipliant les maladresses. Heureusement, les hommes de Skoblar se reprirent dans le dernier quart d'heure de cette première mi-temps et Berdoll, véritable poison pour la défense nordiste, eut par trois fois le but de l'égalisation au bout du pied. Mais, au repos, c'était toujours les Lensois qui menaient. |
LE BUT DE TRÉSOR ET LA TÊTE DE SAB La deuxième période allait ressembler comme une soeur à la première, à savoir qu'une fois encore ce furent les Marseillais qui allaient ouvrir les hostilités au moment ou l'on s'y attendait le moins. C'était à la 65e minute. Markovic venait de faire sortir Flores pour le remplacer par Bereta. L'O.M. obtint un coup franc à la limite de la surface de réparation. Bereta donna le ballon en retrait pour Marius Trésor qui d'un tir puissant tromper la défense lensoise figée en la circonstance. Deux à deux on se reprenait à espérer mais il était dit que l'O.M., hier soir, serait incapable de préserver son avantage ; après que Françoise eut percuté de la tête un ballon sur le poteau droit de Migeon, c'est Sab, qui, à la mi-temps avait remplacé Bousdira, allait signer le but vainqueur. Il reprenait, en effet, de la tête de très près et de plein fouet un centre tir d'Elie. Migeon en la circonstance ne pouvait rien, l'O.M. venait de perdre son troisième match consécutif. QUELQUE CHOSE NE TOURNE PAS ROND Cette défaite en terre nordiste laissera un goût amer aux observateurs car, de toute évidence, les Marseillais semblaient en mesure, au vu de la rencontre, de ramener le point du nul voire les deux de la victoire. Que s'est-il donc passé ? D'abord, il faut bien en convenir, la défense phocéenne n'a pas fait le match qu'on attendait d'elle. Indépendamment des trois buts concédés, elle commit beaucoup d'erreurs que nous qualifierons inhabituelles. Quant au domaine de l'offensive, on peut se poser la question suivante : comment, dans les matches à venir, des garçons comme Berdoll, Boubacar, pourront s'y prendre pour tromper les défenses, alors qu'ils sont, pour la plupart du temps, esseulés à la pointe de l'attaque ? En murmure, dans les coulisses phocéennes, que les joueurs ne seraient pas tout à fait d'accord sur la méthode préconisée par Markovic et Skoblar. Nous n'avons pas à savoir qui a tort qui a raison. Mais il est incontestable que sur le terrain, certains joueurs donnent l'impression de jouer sans grande conviction. Pour l'heure, il n'y a pas péril en la demeure, et il serait nécessaire et souhaitable que l'abcès soit crevé dans les jours qui viennent ; faute de quoi, si hier soir l'O.M. a concédé sa troisième défaite consécutive, rien ne dit qu'elle ne pourrait pas en concéder d'autres d'ici peu... André de ROCCA |
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DUEL A DISTANCE |
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L'une des attractions de la soirée sur le plan technique était pour nous le duel indirect que devaient se livrer deux des meilleurs libéros français Marius Trésor et Daniel Leclercq. C'est comme avant-centre que le Marseillais était venu très jeune de sa Guadeloupe natale à Ajaccio. Quant au Nordiste, ancien olympien, il fut jusqu'à la saison dernière, le joueur talentueux mais intermittent que nous avons bien connu et que nous avions surnommé "Le Patron". Deux très bons joueurs aux fortes personnalités mais très différents. La force de l'Antillais réside avant tout dans des qualités physiques (vitesse, puissance, détente, souplesse) hors du commun. Celle du Grand Blond dans sa vision du jeu et sa merveilleuse technique du gaucher. Trésor, footballeur athlétique, et un rempart défensif que seule des erreurs d'appréciation rendent vulnérable, mais qui semble inapprochable balle au pied. Les arguments défensifs de Daniel Leclercq tiennent dans son placement mais il est avant tout le premier contre-attaquant de son équipe et son régulateur grâce à la précision de ses services et l'on ne peut que regretter qu'il ne se soit pas pleinement imposé à Marseille, tout comme Raymond Keruzore dont nous avons pu apprécier il y a quelques jours les qualités. La rencontre se déroula de telle façon que les deux chefs de file opérèrent dans des conditions leur permettant de mieux exprimer leur talent. Marius dans une équipe souvent pressée sur son but, imposant sa marche athlétique, brisant bon nombre d'offensives que ce soit des pieds ou de la tête, alors que ses partenaires de la défense étaient en détresse. |
On le vit rattraper des situations délicates arrêtant notamment plusieurs attaques de Marx et de Djebaili qui avait échappé aux arrières latéraux. Il n'eut guère d'occasions d'appuyer son attaque, mais n'en joua pas moins un rôle important dans le domaine offensif puisqu'il eut l'heureuse idée de se porter en avant sur un coup franc à la limite et d'égaliser à deux buts partout. À ce moment-là nous estimons que le brun et le blond avaient fait match nul. Mais c'est Daniel Leclercq qui allait avoir le dernier mot. Sur le plan défensif il n'eut pas beaucoup d'occasions de se mettre en évidence et commit quelques erreurs dues à sa trop grande décontraction, mais sur le plan offensif quel récital ! Il commença par donner le second but lensois à Françoise par une passe magnifique. Nous l'avons vu décrocher un tir percutant qui fut repoussé miraculeusement par une jambe marseillaise. Il distilla vers les brillants ailiers Marx et Djebaili des balles tout à fait remarquables. Il fut à deux doigts cependant, c'est le défaut de ses qualités, de provoquer l'égalisation de l'O.M. quand il s'en va bousculer au cours des dernières minutes son gardien Tempet. Mais Marius Trésor et Daniel Leclercq furent ceux des acteurs avec Berdoll et Marx qui survolèrent littéralement la rencontre. Louis DUPIC |
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Les réponses aux questions que vous vous posez |
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Y a-t-il un malaise à l'O.M. ? Les Olympiens ont-ils eu la possibilité de s'échauffer sur la pelouse avant la rencontre ? Les supporters marseillais qui se sont rendus pour les deux premiers matchs au stade-vél' ont pu se rendre compte que, cette saison, les joueurs marseillais s'échauffaient pendant une bonne demi-heure sur la pelouse où devait avoir lieu le match. C'est une méthode qui a été mise au point par les joueurs hollandais et que Markovic a fait sienne. Cependant, sur certains stades de France, les dirigeants ne tolèrent pas que l'on foule la pelouse avant le match, sans doute, pour la conserver en parfait état. Par contre, à Lens, rien de tel et c'est ainsi que joueurs lensois et phocéens se sont longuement échauffés avant que M. Buils ne donne le coup d'envoi. Une façon comme une autre de mettre les joueurs dans le bain. Quelles étaient les conditions atmosphériques ? La première chose qu'il faut dire, c'est qu'il ne faisait pas un temps de mois d'août, du moins comme on le considère dans le Midi de la France. Toute la journée, de gros nuages avaient roulé dans le ciel et le fond de l'air, c'est le moins que l'on puisse dire, était frais. En fin de soirée, une heure avant le coup d'envoi, le soleil a fait timidement son apparition. La pelouse était remarquable. C'était, en quelque sorte, un temps idéal pour la pratique d'un bon football. QUE PENSER DU PUBLIC LENSOIS ? Une fois de plus, il fut admirable. Il avait de sérieuses raisons d'être en colère après son équipe puisque celle-ci n'avait pas encore gagné un match depuis le début de la saison. Mais, au lieu de la gronder, il la soutint de la première à la dernière minute. C'est ainsi que lorsque Berdoll eut ouvert le score pour l'O.M., les 25.000 spectateurs du stade Bollaert encouragèrent de plus belle leurs favoris. |
Inutile de dire que, lorsque Saab signa le but de la victoire, ce fut un véritable délire. Vraiment, les Lensois peuvent être fiers de leur public. L'ARBITRE M. BUILS A-T-IL EU UNE INFLUENCE SUR LE RÉSULTAT ? Nous répondrons par la négative. En effet, s'il a peut-être "oublié" de siffler deux ou trois fautes lensoises à proximité des 18 mètres nordistes, il n'a eu, par contre, rien à se reprocher sur l'ensemble de la partie. Lens a gagné hier soir parce que les joueurs de Sowinski ont été beaucoup plus volontaires que ceux de Skoblar et Markovic. C'est une victoire qui doit remettre l'équipe de Leclercq sur la bonne voie. Y A-T-IL UN MALAISE À L'O.M. ? Voilà un sujet délicat. Markovic, qui nous a longuement parlé avant le match à une certaine conception du football. Il serait trop long d'entrer dans les détails, mais le Yougoslave prétend qu'il est nécessaire d'utiliser au maximum les surfaces libres. Sa théorie vaut ce qu'elle vaut, nous n'avons rien contre, mais si l'on en croit certaines rumeurs beaucoup de joueurs la considèrent comme très éprouvante, et ne la mettant pas à l'abri des "contres" adverses. Il en résulte que sur le terrain l'O.M. donne l'impression d'une équipe qui ne joue pas avec toute la hargne et le sang voulus. On l'a bien vu, hier soir, les Lensois, qui pourtant n'étaient pas en super-forme, marquèrent trois buts à la défense phocéenne et auraient pu en réussir d'autres. Il est incontestable qu'entraîneurs et joueurs marseillais doivent avoir, dans les jours à venir, des entretiens afin qu'un compromis soit trouvé, faute de quoi on se dirige tout droit vers une crise qui n'arrangerait les affaires de personne. A. de R. |
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SKOBLAR : "Trop d'erreurs défensives" |
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LENS - Les Marseillais, revenus dans leur vestiaire, étaient d'autant plus déçus qu'ils donnaient l'impression d'être passés très près d'un résultat meilleur. Le leitmotiv des joueurs et des responsables était que l'O.M. pouvait fort bien repartir avec le nul du stade Bollaert, un nul qu'il avait eu à sa portée, à moins d'une demi-heure de la fin de la rencontre. Pour Josip Skoblar, manager, une raison majeure à cette défaite : "Nous avons commis trop d'erreurs défensives. Il me semble que nos arrières ont abordé ce match extrêmement contractés. Nous avions largement la place pour faire un résultat meilleur. Mais nous commettons trop d'erreurs de passes. Nous ne savons pas conserver la balle. En un mot, comme en cent, nous manquons encore d'expérience. C'est ainsi que nous avons encaissé rapidement ces buts, après avoir marqué nous-mêmes. Je mets cette carence sur le compte d'un manque d'attention. Nous commettons encore beaucoup trop d'erreurs de placement. - Estimez-vous votre équipe en progrès par rapport à ses dernières sorties ? - Notre équipe s'est montrée évidemment en progrès par rapport au match désastreux joué contre Laval. Et c'est, à cet égard que je ne veux pas me montrer trop pessimiste. La plupart de nos joueurs sont encore perceptibles et devraient s'affirmer, au fil des semaines et des mois de compétition. "Mais il est évident que je suis inquiet pour l'avenir immédiat de cette équipe qui vient, ne l'oublions pas, de subir trois défaites consécutives. À Saint-Étienne, c'était normal et nous y avons joué un très bon match. Ce qui hypothèque notre tableau de marche, c'est évidemment notre défaite à domicile contre Laval. Aujourd'hui, nous sommes passés à ce point du match nul. Nous avons manqué une occasion assez inespérée de rattraper un des points perdus". Son compère, Jean Markovic, était évidemment, du même avis : "Nous ne dirons pas que nous avons été battus par Lens. Mais nous nous sommes battus nous-mêmes. Aujourd'hui, ce n'était pas "Noël". C'était, pourtant, le jour des grands cadeaux". Le président René Gallian : "Longtemps, j'ai cru au nul. Mais nous avons encaissé trop de buts bêtes". LE CAPITAINE MARIUS TRÉSOR "Jamais nous n'aurions dû perdre cette rencontre. Pourtant, le problème défensif est bien simple. Il y a trois avants de pointe adverse à marquer. Tout le reste n'est que littérature". |
GERARD MIGEON : "Il est évident que j'ai pris un but stupide, mais je ne suis pas sans excuse. Marx a tiré puissamment, si fort que la balle a pris un effet incroyable et qu'elle s'est mise à tournoyer devant moi au moment ou je voulais la saisir. Résultat : elle a ricoché sur mon bras et de là sur la cage. "Dans l'ensemble, je pense que notre équipe manque à la fois d'agressivité - dans le bon sens du terme - et aussi bien de calme lorsque la balle est récupérée et que nous en servons aussi mal". BERETA : "Je crois que nous avons surtout perdu ce match par manque d'expérience. Je suis un joueur ancien et je ne veux pas avoir l'air de prêcher pour ma paroisse ; mais je crois que nous n'avons pas réussi à bien garder le ballon ; nous avons manqué trop de passes et je pense que c'est vraiment par manque d'expérience. Sans cela, on ramenait un nul". BOUBACAR : "Nous avons joué un bon match, mais nous avons pris des buts que nous ne devions pas prendre. Notre satisfaction sera d'avoir joué jusqu'au bout. Pour ma part, nous avons opéré beaucoup mieux que contre Laval". FERNANDEZ : "Nous pouvons faire beaucoup mieux que cela ; je suis donc très déçu par le résultat ; pour mon compte personnel, je ne me sentais pas mal, bien qu'ayant terminé fatigué". BRACCI : "Trop de fautes d'inattention dont nous sommes responsables, d'autant plus que nous avions affaire à des ailiers particulièrement incisifs et rapides. Quant à moi, je ne veux pas chercher d'excuse mais j'ai été fatigué dans l'avion. J'ai vomi. Et cela explique peut-être que j'ai mes jambes aussi lourdes. VICTOR ZVUNKA : "Nous prenons trop de buts bêtes. Je sais que le jeu ne demande qu'erreurs, mais là à en commettre autant, voilà qui passe l'entendement". Comme nous félicitons Marc Berdoll pour sa bonne partie et lui lancions : "Ca va bien !" Il nous répondit : "Ca ne va pas bien. Ça va mal. Ça va mal parce que nous avons perdu." BAULIER : "Je crois qu'il fallait serrer un peu plus notre défense et nous aurions obtenu le nul". À notre demande concernant une possibilité d'avertissement, il répondit que l'arbitre s'était contenté de le prier de jouer plus calmement. Lois DUPIC |
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Daniel LECLERCQ : "Les Marseillais sont meilleurs en attaque..." |
Daniel Leclercq, très fair-play comme à son habitude, était venu serrer la main de son ami Josip Skoblar, auquel il souhaita bonne chance pour la suite des opérations. Nous en avons profité pour lui demander son opinion : "Je pense surtout que ça a été un très bon match pour le public, palpitant jusqu'au bout et très indécis puisque les Marseillais, jusqu'au coup de sifflet final, nous ont mené la vie dure. "Notre victoire, si elle a été contestée, ne nous en paraît pas moins logique car nous avons eu plus d'occasions que nous adversaires". - Que pensez-vous de l'O.M. par rapport aux saisons précédentes ? "Je pense que l'O.M. et moins fort que la saison dernière dans son milieu de terrain, ce qui peut expliquer les erreurs commises par sa défense. "En revanche, je le trouve beaucoup mieux armé en attaque, avec l'acquisition de Berdoll, qui s'est montrée que nous un véritable poison." L.D. |
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M. BUILS : "Un match rapide et correct" |
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M. Buils, l'arbitre de la rencontre, a bien voulu nous recevoir dans son vestiaire, bien que souffrant, touché involontairement à l'estomac par un joueur dans le feu de l'action. Le directeur de jeu normand a bien voulu répondre à nos questions : "Pour moi, ce fut un match spectaculaire, qui a enchanté le public. Il a été joué de façon très rapide tout au long de la partie. Les joueurs ont évolué avec beaucoup d'ardeur et de rapidité, mais ont joué dans un excellent état d'esprit. Je n'ai pas distribué d'avertissements, je me suis contenté de deux ans rappels à l'ordre qui ont calmé les joueurs. En outre, en faisant serrer la main de Baulier et Djebaili, qu'il venait de toucher, j'ai calmé le public. Pour moi, ce ne fut pas un match difficile à arbitrer, et j'en garderai un excellent souvenir". L.D. |