Résumé Le Provencal du 31 août 1977 |
LA VICTOIRE ET LA MANIERE
L'O.M. domine PARIS S.G. |
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Ils doivent avoir bonne mine, tous ceux qui disaient que l'O.M. était trop ou pas assez entraîné, que sa tactique était mauvaise, et nous en passons. Il aura suffit que les Olympiens entrent sur le terrain avec la ferme intention de jouer le football de toujours, de s'assurer la maîtrise du ballon, de lutter sur tous les points du terrain, pour que ces stupides autant qu'inutiles bruits de coulisses, amplifiés par la rumeur publique, s'évaporent comme une brume matinale. Hier soir, contre une équipe parisienne qui ne baissa jamais ni les bras ni les pieds, l'O.M. avait le soleil dans son jeu. Ce sont des choses que l'on explique mal, mais qui se constatent aisément. Une force née de la collectivité et qui permet à chacun des joueurs de s'améliorer pleinement. La preuve : Trésor, dont l'immense classe internationale ne se discute pas, était absent en deuxième mi-temps et on s'en aperçut à peine. Maintenant, ne tombons pas dans un excès contraire : l'O.M. a gagné, tant mieux : sa victoire fut on ne peut plus méritée, et aurait même dû être matérialisé par un score beaucoup plus important. N'en faisons pas une épopée et attendons la suite du championnat avec calme, bonne humeur et confiance. UN BUT MÉRITÉ La première mi-temps avait été caractérisée par une nette et longue domination de l'O.M. Jouant sur un rythme très élevé et faisant courir intelligemment le ballon. Les Olympiens avaient contraint les Parisiens à se défendre presque exclusivement. C'est ainsi que l'on vit Bianchi se replier parfois au niveau de ses arrières, et M'Pelé faire un bon match défensif. Quant à Dahleb et Larqué, ils étaient quasi invisibles à l'oeil nu. Mais la défense de Paris, avec un excellent Bensoussan, dans les dégagements à la Clémence (le gardien de Liverpool) firent sensation, sut faire front le plus souvent. Cependant, inévitable se produisit à la 35e minute ; centre de la droite de Florès, reprise de Berdoll... et d'un fort joli but archi-mérité. Notons pour la petite histoire que M. Delmer avait distribué quatre cartons jaunes : pour Redon, Renaut, Bianchi et Bracci, ce qui ne manquera pas de faire jaser dans la capitale. Pendant ces cinq dernières minutes, Paris réagit enfin avec une certaine vigueur, permettant ainsi à Migeon d'être mieux qu'un spectateur privilégié. Mais il était trop tard et il ne restait plus qu'à attendre la deuxième mi-temps. LA PASSION SUR LE STADE La deuxième mi-temps fut très passionnée et spectaculaire. Dès le début de la reprise, Berdoll, seul devant Bensoussan, à la suite d'une erreur de Renaut, tira à côté. En crut alors que ce serait le tournant du match. |
Mais nous devions au cours de ces 45 minutes voir beaucoup de choses amusantes. La plus pittoresque se situe à la 62e minute : le gardien parisien Bensoussan, sorti de ses 18 mètres, dégagea la balle de la tête ; Boubakar s'en empara et réussi à lober le gardien parisien : mais au dernier moment le jeune Morin de la tête, réussit à mettre le ballon en corner. Entre-temps, après que les olympiens eurent raté quelques occasions, ce fut enfin le but qui devait rassurer le public. Adams étant sorti d'une quinzaine de minutes après Trésor, Boubacar en profita pour faire une percée spectaculaire en plein centre de terrain. Son tir fut repoussé par Vensoussan, mais Florès, bien placé, devait conclure cette action. 2 à 0 pour l'O.M. : on crut alors que le match était terminé. Mais il devait y avoir une prolongation. À quelques minutes de la fin, à la suite d'un coup franc indirect accordé par l'arbitre à Paris, pour une faute de Migeon, une faute d'ailleurs que personne n'avait vue, l'arbitre donna un penalty à l'équipe de Paris. Bianchi le tira, et marqua le but, un but qui simplement sauvait l'honneur de l'équipe parisienne, car il se situa très exactement à la 89e minute. BEAUCOUP DE BONNES CHOSES Répétons donc qu'au cours de cette rencontre l'O.M. a fait plaisir à son public, venu de nouveau assez nombreux malgré l'échec contre Laval. C'est l'esprit de l'équipe qui tout au long du match fut excellent. Une victoire, donc, s'inscrit dans le cadre d'un succès collectif ; on peut dire que tous les joueurs, de Migeon a Berdoll, firent l'impossible pour assurer la victoire de leur équipe. Mais on notait avec beaucoup de plaisir une circulation du ballon très améliorée au centre du terrain. Le milieu de terrain marseillais, très critiqué jusqu'ici, prit hier nettement le dessus sur celui de l'adversaire. Dans l'équipe parisienne, un seul joueur se mit vraiment en évidence : le gardien Bensoussan, qui fut la révélation du match. Quant à la fameuse attaque Dalheb-Bianchi-M'Pelé, fait de trois joueurs vedettes, elle déçut tout autant que le capitaine et l'entraîneur Larqué. On se demande comment il pourra demain matin faire la critique du match. Mais si les vedettes de l'équipe n'ont pas répondu à ce que l'on pouvait attendre d'elle, les autres joueurs parisiens, Adams en tête, tant qu'il fut sur le terrain, ne méritaient que des félicitations pour leur esprit combatif. Maurice FABREGUETTES |
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Deux points qui sont les bienvenus |
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Un match sentant la poudre ne peut laisser indifférent. Et dans le genre dramatique, convenons que le scénario proposé, hier soir, aux Marseillais, était particulièrement relevé. Deux grands noms du football, s'entrebattant, vedettes à l'appui, à quelques encablures de la lanterne rouge. En début de championnat de surcroît, c'est-à-dire, en un temps où les illusions sont encore là et les enthousiasmes à peine entamés. L'affiche rêvée en somme, pour les trésoriers, si ce n'est par les supporters. Première bonne surprise donc, des gradins abondamment garnis. Malgré le départ des touristes, serait-on tenté d'ajouter, puisque nombre de ceux-ci étaient venus assister aux deux premières rencontres des Olympiens à domicile. Il est vrai qu'en contrepartie, bien des Marseillais, revenus de villégiature, s'étaient déplacés pour découvrir cette équipe dons ils n'avaient suivi que de loin, durant ce mois d'août, les hauts et surtout les bas. Une fois de plus, par conséquent, la troisième en trois occasions depuis le début de la saison, le Stade Vélodrome a dépassé la barre des 20.000 spectateurs. Avec, au passage, le petit coup de pouce d'un temps redevenu soudainement beau à quelques heures de ce coup d'envoi. Seconde bonne surprise, ce public, cette fois, allait en avoir pour son argent. C'est un bon match de football, en effet, qu'il a pu vivre, même si la faible opposition parisienne eut tendance à en faire un cavalier seul. Comme quoi l'énoncé d'un score peut-être parfois terriblement trompeur... Car sans le brio et la chance d'un Bensoussan inspiré, l'équipe de Larqué pouvait s'en retourner, hier soir, dans la capitale, avec un retentissant carton dans ses valises. Ce carton, qu'avaient encaissé, voici trois semaines, des Sochaliens pourtant bien moins dominés et beaucoup plus dangereux dans leurs offensives. Allez donc essayer de mettre le football en équation... L'important, de toute façon, était de vaincre. La situation plus que délicate, dans laquelle se trouve plongé le club parisien, toujours à la recherche de sa première victoire, suffit à s'en convaincre. L'O.M. a donc rempli son contrat et y a ajouté la manière ce qui est encourageant pour l'avenir. Mais, si celui-ci passe dans l'immédiat par une visite à Monaco, vendredi. On ne peut que dire et redire après cet excellent match des Olympiens, qu'une équipe se juge dans le temps. Pas d'excès donc dans la louage comme dans la critique. C'est le meilleur service à rendre à cette équipe qui a le grand avantage d'être jeune et perfectible, mais qui par la même, connaîtra immanquablement d'autres chutes de tension au cours de la saison. Alain PECHERAL |
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Les réponses aux questions que vous vous posez |
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LA VICTOIRE MARSEILLAISE EST-ELLE MÉRITÉE ? Non seulement elle est méritée, mais si nous n'avions pas peur d'exagérer, nous dirons qu'elle est archi-méritée. En effet, tout au long des quatre-vingt-dix minutes, les Marseillais se sont créés une bonne vingtaine d'occasions nettes. Comment se fait-il qu'ils n'aient pas marqué plus de buts. Deux raisons essentielles à cela. D'abord, la très grande partie de Bensoussan qui réussit notamment deux ou trois arrêts réflexes absolument étonnants. Ensuite, il faut le dire, une certaine maladresse des attaquants marseillais (Berdoll et Boubacar) qui se retrouvèrent à trois reprises seuls devant le gardien de but parisien et ne purent pas, ou plutôt, ne surent pas, conclure. Enfin, il ne faut pas passer sous silence une certaine malchance, quelques ballons à deux ou trois centimètres près, aurait bien pu finir leur course au fond des filets parisiens. En fait, si l'on comptabilise les occasions marseillaises et les occasions parisiennes, disons qu'un score de six ou sept à deux eut finalement assez bien reflété la physionomie de la partie. Il faut s'en féliciter, car après la contre performance contre Laval, et après les remous qui avaient agité le club ces derniers jours, il n'était pas évident que les joueurs sauraient réagir de cette manière. Une victoire donc réconfortante avant le déplacement qui s'annonce plus que difficile à Monaco, les joueurs de la Principauté étant, on le sait, seuls leaders et invaincus à ce jour. TRÉSOR N'EST PAS REVENU À LA MI-TEMPS POURQUOI ? Nous posons cette question à dessein car l'absence du capitaine marseillais en seconde mi-temps pourrait être mal interprétée. Or, il faut que tout soit clair. Trésor s'était blessé à la 22e, au moment même où Baconnier marquait un but refusé pour hors jeu. Il se fit soigner quelques instants sur la touche et reprit sa place mais jusqu'au repos, le "libero "phocéen, c'était visible à l'oeil nu, sur une jambe. |
Victime d'un coup de crampons sur le péroné, un coup qui nécessita la pause de trois points de suture, il lui était donc impossible de reprendre le match en deuxième mi-temps. Cependant, dès hier soir, Trésor affirmait qui serait en état de tenir sa place le 2 à Monaco. QUE PENSER DU PARIS S.-G ? On nous avait présenté l'équipe de Daniel Hechter comme un épouvantail. Elle n'a pas justifié hier soir tout le bien que certains pensaient d'elle. Sur le papier, elle a une attaque canon formée de M'Pelé-Dahleb-Bianchi. Il est incontestable que lorsque les trois joueurs se trouveront, ils feront mal, mais quand on connaît leur personnalité, ils risquent de longtemps se chercher sans jamais se trouver. Quant à défense, si l'on excepte le gardien de but Bensoussan, elle est apparu d'une faiblesse insigne. Certes, la prochaine rentrée de Heredia renforcera l'équipe de Larqué sensiblement en ce domaine mais il serait surprenant que les Parisiens avec cet effectif jouent les premiers rôles. QUE PENSER DU PENALTY ACCORDÉ PAR M. DELMER ? Certains le jugeront sévère mais en la circonstance, il a sifflé une faute incontestable de Truqui sur un attaquant parisien. Il n'a en l'occurrence fait que son devoir. Par contre, et l'origine du penalty vient de là, il a sans doute envoyé le bouchon un peu loin en gratifiant Migeon d'un coup franc pour avoir trop tardé à dégager. En effet, il restait alors moins d'une minute à jouer et jusque-là, les Phocéens n'avaient pas joué la montre, ce coup franc ne s'imposait pas. Mais ne chicanons pas M. Delmer car tout au long du match, il avantagea plutôt l'équipe qui recevait, en l'occurrence marseillaise. |
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SKOBLAR : "CONTINUER DANS CET ESPRIT" |
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Allons ! le sourire était revenu, hier soir, sur les lèvres olympiennes, malgré l'étroitesse du score enregistré face à Paris Saint-Germain. On santé que les joueurs avaient tout de même rempli leur contrat et de ce fait ils étaient tous satisfaits ainsi d'ailleurs que leurs dirigeants. En général quand on interroge Josip Skoblar, à la fin d'une rencontre, il répond invariablement : "Maintenant il faut penser à la prochaine". C'est exactement ce que nous a déclaré Josip, dans l'optique du match qui amènera l'équipe marseillaise vendredi soir à Monaco. "Je crois, néanmoins, que nous avons mérité notre victoire, a poursuivi le directeur sportif. Les joueurs ont fait preuve d'un engagement supérieur à celui de leurs adversaires, et de ce fait ils n'ont pas volé les deux points d'enjeu ; ce que je voudrais souligner c'est surtout l'état d'esprit de l'ensemble. On a retrouvé une formation qui voulait la victoire. Le public était venu nombreux, une fois de plus, et, chose rare, il s'est retiré satisfait du Stade-Vélodrome. Ce qui nous rachète un peu de notre dernière contre-performance à domicile". Josip Skoblar a fait ensuite allusion à la blessure de Marius Trésor : "Il est évitant, a-t-il dit, que l'équipe, en l'absence de Marius, abordait la deuxième mi-temps nettement handicapée. C'est là justement où je dois les féliciter pour leur excellent esprit de corps". Signalons que Marius Trésor a été victime d'un coup de crampons au tibia, ce qui a nécessité trois points de suture. On ne sait pas encore s'il sera en mesure de tenir sa place contre les Monégasques. À propos de ce prochain match, Skoblar nous a encore confié que l'O.M. avait de bonnes chances de bien figurer au stade Louis II, malgré l'euphorie qui règne dans la formation de la principauté. "Pour nous, a-t-il dit, il faut continuer dans ce même esprit, et alors il n'existe aucune raison pour que nous n'obtenions pas un bon résultat devant les actuels leaders du championnat." |
M. D'AGOSTINO : "UNE VICTOIRE MÉRITÉE" Nous avons ensuite demandé l'avis de M. d'Agostino. "Je suis content, nous a-t-il répondu, et cela pour deux raisons essentielles. Tout d'abord, les spectateurs étaient venus encore nombreux nous encourager ce soir. Et, à ce type, je tiens à les remercier de leur fidélité. Deuxièmement, notre équipe a su montrer justement à ses supporters qu'elle était capable d'enlever des rencontres. Malheureusement, Marius a été blessé en première mi-temps, mais j'espère que notre capitaine sera rétabli d'ici Monaco. Quant aux joueurs, ils étaient bien sur, libérés d'un grand poids. Témoin cette réflexion de Boubacar, l'un des héros de la rencontre, qui nous déclarait : "Ce fut une très bonne rencontre et je pense que nous devons nous féliciter de ce résultat. Comme vous le savez, le moral de toute équipe était plutôt à la baisse ces derniers jours. Ce succès va nous redonner confiance. D'ailleurs, au seul vu de cette rencontre, j'estime que nous avons tous retrouvé la joie de jouer et ceci est très important pour l'avenir". Laissons le mot de la fin à Marius Trésor auquel, nous l'avons signalé, on venait de mettre trois points de sutures sur son tibia blessé : "Nous avons abordé cette rencontre comme il le fallait, nous a dit le capitaine, et notamment avec beaucoup plus de sérieux que lors des rencontres précédentes. Je pense que le résultat, dans ces conditions, est tout à fait normal". Pas de gros commentaires, par ailleurs, sur la fin du match houleux. Il est évident que tout le camp olympien était davantage enclin à savourer la victoire que de discuter de quelques petits incidents, d'ailleurs sans conséquence. Alors, peut-être, est-ce un nouveau départ... Jean FERRARA |
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LARQUE :"Victoire logique" |
Les joueurs parisiens et leur dirigeant a été bien entendu, déçu de s'être incliné, hier soir au stade vélodrome, mais apparemment, personne n'a changé à contester la victoire marseillaise. À l'image de Jean Michel arqué qui nous disait : notre équipe est entrée sur le terrain terriblement contracter, ce qui nous a valu un jeu étriqué. Je pense qu'il ne s'agit pas d'une question de physique, mais plutôt de mal et ce point important devrait être étudié dans les tout prochains jours. Quant à l'O.M., je l'ai trouvé plutôt à son avantage. Nos adversaires ont fait ce qu'il fallait pour s'imposer devant leurs spectateurs. À mon sens, leur victoire est tout à fait logique. Par ailleurs, ancien capitaine stéphanois n'a pas voulu contester les décisions de l'arbitre. C'est une attitude sportive qui nous plaît de souligner. |
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M. DELMER Le pour et le contre |
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D'une manière générale, il fut très sévère, trop sévère même pour les Parisiens : leur distribuant très exactement quatre cartons jaunes, pour des charges ou des irrégularités comme on en voit très souvent sur le terrain de football. Et puis, en fin de match, il réussit l'exploit de se faire siffler par le public marseillais, en accordant coup sur coup à Paris S.G., un coup franc indirect et un penalty, pour des causes qui du haut des tribunes, échappèrent à la plupart des spectateurs. Il faut, cependant, savoir qu'une charge irrégulière dans la surface de réparation doit être toujours sanctionnée par un penalty, même s'il n'y a pas danger de but. Toutefois, on peut reprocher à M. Delmer d'avoir manqué de sang-froid et, après avoir été l'arbitre maison d'avoir fait peut-être un cadeau à l'équipe visiteuse. M.F |
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L'opinion de l'arbitre |
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M. DELMER : "J'avais prévenu Migeon..." Pour une fois qui n'est pas coutume chez arbitre, M. Delmer avait beaucoup de choses à dire hier soir après la rencontre. Nous l'avons bien sûr plus particulièrement interrogé sur l'incident du fameux coup franc indirect à l'issue duquel O.M. allait devoir encaisser un but sur penalty. "C'était la troisième fois, nous a dit le directeur de jeu, que j'avais rappelé Migeon à l'ordre en lui demandant de ne pas perdre de temps lors de ses dégagements. Je lui avais même signalé que la prochaine fois ce sera un coup franc indirect. J'estime donc ne pas avoir agi de façon désinvolte. Quant au penalty qui s'en est suivi, et d'ailleurs les joueurs marseillais eux-mêmes l'ont reconnu, il était tout à fait indiscutable. "En ce qui concerne la série d'avertissements infligés aux Parisiens, j'estime-là encore, qu'il fallait tenir à tout prix ce match qui manifestement avait été abordé sur le thème de l'engagement viril. Il était de mon devoir, je pense, de ne pas laisser le jeu dégénérer. "D'ailleurs les joueurs parisiens avaient été avertis verbalement avant d'être sanctionnés par le carton jaune. "J'ai donc agi en toute honnêteté en prenant mes décisions. Enfin sur le match lui-même, comme tous les spectateurs il m'a paru de bonne qualité, parfois même très agréable à suivre. Il est dommage que le jeu est quelque peu dégénéré dans les toutes dernières minutes, mais enfin jusque-là les spectateurs, comme l'on dit, en avaient eu pour leur argent. J.F. |