Mais GRESS et ses Strasbourgeois ont frôlé le match nul (1-0)

Comme on le disait, bien que les matches de notre championnat soient joués en semaine : "Ce n'est pas tous les jours dimanche".

Cas, il faut bien l'avouer, on attendait mieux de cette opposition entre les hommes de Josip Skoblar et l'équipe de Gilbert Gress. L'O.M., de nouveau, a paru en difficulté en 2e mi-temps. Quant à l'attaque de Strasbourg, elle avait laissé ses mitrailleuses quelque part en Alsace. Ce n'est pas Migeon qui nous contredira.

Sans avoir fait la tournée des vestiaires, on peut aisément supposer que Skoblar et Gress auront été avares de compliments pour leurs joueurs.

Cela écrit en toute objectivité (c'est rendre service à ses amis que de leur dire la vérité) l'O.M. a tout de même rempli son contrat.

Cette nouvelle victoire, fort méritée sur l'ensemble de la rencontre, vient grossir fort opportunément son actif en points.

C'est bien là, somme toute, l'essentiel. Les Olympiens, après cette onzième journée, se trouve toujours dans le groupe de tête avec des équipes qui, il est vrai, ne sont pas restées inactives hier soir. Et l'on pense plus particulièrement aux victoires obtenues en déplacement par Monaco et Saint-Étienne.

Nous avons eu droit à une première mi-temps à sens unique.

L'O.M. faisait le jeu, tandis que Strasbourg, très groupé est très prudent en défense, avait tout misé sur la contre-attaque. Le spectacle était assez bon mais un peu monotone.

Après plusieurs tirs lointains et cinq corners à 0, l'O.M. allait enfin trouver l'ouverture.

Sur un sens de Boubacar, dévié au passage par un défenseur alsacien, Florès marquait de la tête.

Un petit exploit technique, car la balle avait de l'effet et l'angle de tir était réduit à sa plus simple expression.

Un but mérité sur l'ensemble de cette mi-temps, au cours de laquelle on avait surtout noté la forme physique étincelant de Trésor et l'esprit combatif de Boubacar.

L'attaque dite "mitrailleuse" de Strasbourg n'était sortie du néant qu'à la 35e minute. Sur un coup-franc, une tête plongeante de Gemmrich qui faillit faire mouche. C'était tout de même bien peu.

Jusqu'à la mi-temps, si l'O.M. pu développer assez bien son jeu habituel, il faut bien dire que Strasbourg avait plutôt déçu.

Ceux qui s'attendait à voir l'O.M. accentuer son avantage en deuxième mi-temps se trompaient lourdement.

Florès ayant été remplacé par Truqui, on s'aperçut à quel point le jeune Mazarguais pouvait manquer à l'équipe.

Son jeu de liaison est devenu indispensable. Il représente une partie importante du style nouveau de l'O.M.

Cependant, cette seule absence n'explique pas complètement la défaillance collective des Olympiens durant cette période.

À mesure que passait le temps, les Strasbourgeois prenaient le jeu à leur compte et, en fin de rencontre, c'est presque miracle s'ils n'égalisèrent pas.

On remarqua alors, une fois encore, combien Fernandez pouvait être précieux. Sur tous les points du terrain, ainsi bien dans la récupération du ballon que dans le démarquage, il fut omniprésent.

Alors que certains de ses camarades, sans doute fatigués par les généreux efforts consentis au cours de la première mi-temps, se camouflaient plus ou moins, il se montrait, lui, à son avantage.

C'est bien là un joueur de club extrêmement précieux, et qui est en train de rendre son équipe des services appréciables.

Tout en fin de rencontre, les Strasbourgeois laissèrent passer leur chance par manque de sang-froid et de précision.

Alors qu'ils avaient le match nul à portée de leur pied, il ratèrent maladroitement plusieurs tirs.

Tant mieux pour l'O.M. qui ainsi, a pu conserver sa précieuse victoire.

On attendait beaucoup de cette équipe de Strasbourg qui, depuis le début du championnat, s'était montrée très offensive puisque son attaque était la meilleure de France. Elle était, il est vrai, handicapée par l'absence de deux de ses meilleurs joueurs, Piasecki et Scholcher, mais l'ensemble parut surtout manquer de technique de pointe dans l'entrejeu.

Pour jouer au plus haut niveau actuellement, il est indispensable d'avoir des joueurs capables d'assurer les liaisons, mieux que ne surent le faire les intermédiaires strasbourgeois.

On n'adressera cependant aucun reproche à ces joueurs qui, à défaut de classe réelle, surent se battre avec beaucoup de conviction.

Pour l'O.M., il s'agit d'un avertissement gratuit. Il est maintenant indiscutable que son équipe baisse considérablement de pied en deuxième mi-temps au Stade-Vélodrome. Cela est dû, sans doute, à un mauvais dosage des efforts. Il ne s'agit pas de jeter toutes ses forces en première mi-temps, pour ensuite terminer la rencontre dans le désordre et la confusion. Il y a là un point important à revoir de la tactique de l'O.M.

L'équipe de cette année, semble-t-il, les moyens de réaliser un bon championnat, mais encore faudrait-il que ses efforts soient mieux répartis dans le temps. Sinon, un jour ou l'autre elle va concéder une défaite au Stade Vélodrome à un quelconque adversaire.

Maurice FABREGUETTES.

Les frères ennemis

Oui ! quel retour aux sources pour ces deux frères d'arme devenues ennemis l'espace d'une soirée d'automne. Ce match O.M. - Strasbourg avec Gress et Novi d'un côté, Josip Skoblar de l'autre, était un peu celui des souvenirs. La réminiscence d'un autre O.M.-Strasbourg par exemple, alors que l'ami Gilbert était encore à Stuttgart, mais qui avait valu à l'équipe de Skoblar et de Novi de renouer avec le titre de champion de France. Une rencontre au cours de laquelle Josip avait signé son 44e but en championnat, pour chausser, lui, le soulier d'or européen. C'était au terme de la saison 71. Et nous sommes persuadés que pas mal de personnes parmi les 25.000 spectateurs hier soir, n'avaient pas oublié cette grande étape de l'histoire olympienne.

Depuis, beaucoup d'eau est passée sous les ponts du football. Mais Gilbert Gress, assis par faveur spéciale sur le banc de touche, n'a-t-il pas évoqué lui aussi, l'épopée de Gornik, celle de la Coupe de France et du doublé de 72 ? Le contraire nous étonnerait fort.

Avant la rencontre, nous avions retrouvé le nouvel entraîneur strasbourgeois, tel qu'en lui-même, les cheveux longs, lunettes fumées, toujours l'allure de l'élégant joueur qu'il était.

"C'est vrai, nous dit-il, lors de la petite conférence de presse improvisée devant les vestiaires strasbourgeois, les soucis avant une rencontre ne sont plus du même ordre aujourd'hui. N'est-ce pas Josip ? ajoutait-il à l'adresse de Skoblar.

Il faudrait peut-être signaler que Georges Carnus était présent à l'entretien, ce qui ajoutait encore à note familiale du débat. Puis, Josip et Gilbert ont longtemps arpenté côte à côte les couloirs du Stade-Vélodrome, c'était leur façon à eux de se décontracter et de se préparer à la guerre des nerfs.

Car en guise de nerfs, les deux amis furent copieusement servis. Le score de 1 à 0 qui a longtemps plané hier soir comme une sorte de suspense a sans doute été éprouvant pour les quelque 25.000 spectateurs. Mais ne l'a-t-il pas été encore davantage pour les deux responsables ?

À ce jeu, on ne s'étonnera pas si Skoblar, pourtant vainqueur, était beaucoup moins détendu que Gilbert Gress, battu d'une courte tête. Josip a toujours du mal à dissimuler ses états d'âme.

Et hier soir, quelque chose nous dit que la tempête sous son crâne devrait être un peu commune intensité : son oeil noir en tout cas était au rendez-vous de la victoire.

Gilbert n'a pas voulu porter d'appréciation sur l'équipe marseillaise.

"Je ne juge jamais l'adversaire, nous précisait-il en souriant, même quand cet adversaire est l'O.M. ! On le comprend.

Mais lui avons-nous demandé, avec cinq ans de moins ne feriez-vous pas volontiers une nouvelle association avec Skoblar, balle au pied cette fois ?

"Pourquoi cinq ans, nous a-t-il répondu, le plus sérieusement du monde. Si Josip était d'accord, je serais tout à fait disposé à me retrouver à ses côtés sur un terrain".

Vous voyez, le feu sacré brille toujours...

Frères ennemis ? Non, c'est bien sûr une façon de parler. Mais Dieu ! que le football réserve parfois d'étranges retrouvailles...

Jean FERRARA

Les réponses aux questions que vous vous posez

POURQUOI GILBERT GRESS A-T-IL REMANIÉ SON ÉQUIPE AU DERNIER MOMENT ?

Tout simplement par ce que, ainsi que nous le disions dans notre édition d'hier, Deutshmann, qui souffrait de la jambe après l'entraînement de lundi à l'Huveaune, n'était pas en état de tenir sa place.

De ce fait, Marx, qui avait effectué le déplacement comme réserviste, fut titularisé au milieu du terrain, tandis qu'un jeune stagiaire Mosser était appelé en catastrophe de Strasbourg pour être 13e membre.

Le forfait de Deutshmann était donc le troisième enregistré par l'entraîneur alsacien après ceux de Schitcher, également blessé, et de Plasechi suspendu.

Si l'on songe que Wagner et Osim, de leurs côtés sont convalescents, cela fait tout de même beaucoup. Il est vrai que Strasbourg possède un effectif particulièrement important, fort de seize professionnels et de dix-neuf stagiaires ou aspirants.

 GILBERT GRESS A-T-IL PU SUIVRE LA RENCONTRE EN DEPUIS LE BANC DE TOUCHE ?

Oui. Ainsi qu'il l'espérait, le délégué s'est montré compréhensif, tout le monde à l'O.M. étant d'accord pour que l'ex-Olympien soit présent sur le banc.

Ce genre de suspension est d'ailleurs très discutable dans la mesure ou elle empêche un entraîneur d'exercer convenablement son métier.

 POURQUOI BERDOLL MARQUE-T-IL PLUS DE BUTS À L'EXTÉRIEUR QU'À DOMICILE ?

La question mérite d'être posée, puisque l'avant-centre marseillais, sur les huit buts qui sont à son actif, en a réussi cinq en cinq matches à l'extérieur et seulement trois en six rencontres au stade vélodrome.

Le marquage dont il est l'objet étant le même ici ou là, c'est-à-dire impitoyable, la seule explication plausible paraît être que l'Angevin a besoin d'espace pour donner sa pleine mesure et se montre plus dangereux en contre que lorsque son équipe domine. En outre, il a plus d'une fois joué de malchance devant son public depuis le début de la saison. Celui-ci n'en n'estime pas moins grandement ce combattant généreux.

 POURQUOI TRUQUI A-T-IL PRIS LA PLACE DE FLORÈS À LA MI-TEMPS ?

On s'en est étonné, car le Mazarguais s'était montré très brillant durant la première période et avait de surcroît inscrit le seul but de son équipe. Mais, en fait, ce n'est pas pour des raisons tactiques que ce changement a eu lieu (on aurait d'ailleurs mal compris que l'on remplace un attaquant par un défenseur) : Hervé, on vous le dit par ailleurs, s'était blessé et même sérieusement.

 STRASBOURG A-T-IL JUSTIFIÉ SON TITRE DE MEILLEURE ATTAQUE DU CHAMPIONNAT ?

Pas précisément, puisque l'on a surtout vu à l'oeuvre la défense alsacienne. Gemmrich et Tanter ont néanmoins montré en quelques occasions le bout de l'oreille. Mais les Strasbourgeois qui, on le conçoit aisément, n'étaient pas venus seulement pour marquer des buts mais pour essayer de prendre des points, eurent avant tout le souci de défendre, d'autant que l'O.M., en première mi-temps surtout, se fit quelquefois pressant.

Alain PECHERAL

Les Olympiens : "Deux points, c'est deux points !"

Ce n'est qu'après avoir patienté un gros quart d'heure que les représentants de la presse écrite et parlée ont pu pénétrer dans ce qui devient un véritable sanctuaire pour la moins difficile à profaner : les vestiaires olympiens.

Comme d'habitude, le premier a être entouré fut Josip Skoblar. Ce dernier, toujours en train d'essayer de camoufler une grande nervosité, analysa le match en ces termes : "L'essentiel pour nous, vous en conviendrez, était de gagner et d'empocher deux points. De ce côté, l'objectif est atteint. Pour le reste, je sais aussi que tout n'a pas été parfait et, à mon avis, il y a deux raisons à cela. D'abord les gros problèmes que nous a posé Strasbourg qui a joué une défense serrée et dont l'engagement physique fut constant, ensuite le manque de fraîcheur de cinq de nos joueurs qui avaient dans les jambes le match de mercredi, sans compter les fatigues du voyage. Bien entendu, l'équipe s'est également ressentie de la blessure de Florès, mais ce n'est pas une excuse car dans ce cas, celui qui remplace le blessé doit le faire oublier. Désormais, il faut penser à Valenciennes, dès ce soir, j'emmène tout le monde au Plan d'Aups pour récupérer. Tout le monde, c'est-à-dire les 13 garçons qui étaient sur la pelouse tout à l'heure plus N'Gom et Christian Fernandez".

"Djalma" Markovic partageait l'avis de son compatriote et ami : "Une victoire c'est une victoire, et que l'on ne vienne pas me raconter des sornettes, d'autant que dans le domaine du jeu, personne ne peut me soutenir que nous avons été inférieurs aux Strasbourgeois. Ceci précisé, et sans vouloir chercher d'excuses, il faut tenir compte de plusieurs facteurs".

Après l'avis du manager général et de l'entraîneur, il fallait connaître ceux du président du Comité de gestion et du capitaine. Ce dernier, Marius Trésor, donc, en sortant de la douche confiait : "La preuve que l'O.M. a un rôle de jouer dans le championnat, c'est que Strasbourg n'était pas venu au Stade Vél la fleur au fusil. Indépendamment du fait que je n'ai nullement ressenti les fatigues du match contre l'U.R.S.S., ce qui m'a le plus satisfait, c'est le bon comportement de la défense qui, à mon avis, s'améliore au fil des matches. J'ai toujours cru que l'O.M. avait un rôle à jouer cette saison, ce n'est pas après ce match, même si tout ne fut pas parfait (la blessure de Florès n'est pas étrangère à notre deuxième mi-temps en demi-teinte) que je changerais d'avis".

Quant à M. d'Agostino, il avouait : "Ce ne fut pas facile, mais que voulez-vous, l'important était d gagner. Je regrette que le prochain match soit dans trois jours car nous risquons d'avoir des problèmes du côté des blessés, mais ne nous plaignons pas puisque nous jouerons à domicile contre Valenciennes, ce qui est tout de même, à première vue, moins dangereux que de jouer par exemple à Nice ou à Saint-Étienne".

Enfin, voici recueillies en vrac quelques déclarations des joueurs.

LINDEROTH : "Ce fut un match qui nous a posé beaucoup de problèmes, notamment parce que les Strasbourgeois jouaient groupée et que nous avons eu beaucoup de difficultés à développer notre jeu, un jeu qui s'adapte mieux aux larges espaces. C'est vrai que j'ai souffert de ma cheville, mais je ne pense pas que la participation au match de vendredi soit pour autant compromise".

Voilà un état d'esprit qui change singulièrement avec celui de quelques étrangers portant naguère le maillot blanc et qui avaient tendance à raisonner de façon opposée.

BACCONNIER : "J'ai beaucoup souffert durant la première demi-heure. Par la suite, ça allait beaucoup mieux. En fait en deuxième mi-temps, disons que j'avais digéré le match de Lens que j'avais encore dans les jambes en première".

BOUBACAR : "Ce ne fut pas, loin s'en faut, une partie de plaisir. Pourquoi ce match que certains considéreront médiocre ? À mon avis, deux raisons essentielles. Parce que d'une part la moitié des joueurs n'avaient plus joué depuis 12 jours, alors que d'autre part, et au contraire cinq d'entre nous avaient un match dans les jambes qui datait de quatre jours à peine".

VICTOR ZVUNKA : "On n'a peut-être pas été très bons, cependant on n'a concédé aucun but devant la meilleure attaque française et on compte aujourd'hui deux points de plus à notre actif. Deux points qu'il ne fallait pas perdre puisque, vous avez vu les résultats, nos principaux adversaires ont fait un malheur".

FERNANDEZ enfin : "J'ai, à l'image de l'équipe, bien démarré, mais par la suite et sans doute à cause de mes dents - on m'en a arraché trois cette semaine - j'ai pris un sérieux coup de barre en deuxième mi-temps. Heureusement en fin de compte, tout s'est bien passé et au mois de juin prochain on ne se souviendra plus de quelles manières nous avons engrangé ces deux unités qui risquent alors d'être capitales".

Gilbert GRESS : Résultat normal"

Pas d'amertume dans le camp strasbourgeois. Tout au plus, quelques légers regrets.

"J'avais à déplorer ce soir l'absence de trois ou quatre titulaires, nous disait Gilbert Gress. Pour les remplacer, il y avait un jeune garçon de 17 ans qui effectuait ses débuts en "pro" et deux joueurs qui, 48 heures auparavant, avaient joué un match complet en 3e Division. Dans ces conditions, je dirais presque que nous ne nous en tirons pas trop mal.

- Ne trouvez-vous pas tout de même que votre attaque s'est montrée bien timide ?

"Nous n'avons pas pris assez de risques, devait nous dire de son côté Jacky Novi. Surtout devant où nous avons vraiment manqué de culot. Si nous avions tenté résolument notre chance, je pense que nous aurions pu réussir à accrocher un résultat positif. Car, si nous avons pu nous créer deux occasions nettes, nous aurions pu en avoir davantage. Seulement, sans vouloir se l'avouer, on a peut-être eu peur de l'O.M. en raison de ses résultats : cette série de onze points en six matches, cela nous a incité à la prudence. Dommage, car nous avons sans doute laissé passer l'occasion de prendre un point de plus".

Alain PECHERAL

L'opinion de l'arbitre

M. Besory : "R.A.S."

Fort aimablement comme la plupart de ses collègues, M. Besory répondit à nos questions mais à l'image de tous les arbitres que nous avons interrogés jusqu'à ce jour, il se contenta de généralité.

"Ce fut un match dans l'ensemble correct et si j'ai utilisé le carton jaune pour sanctionner Vergnes, c'est qu'à mon sens son tacle était véritablement dangereux. Pour le reste, je crois que nous avons vécu une agréable partie de championnat et si dans l'ensemble il m'a semblé que l'O.M. avait mérité sa victoire, il n'a jamais été à l'abri d'un contre strasbourgeois.

A. de R.

FLORES : on craint une fracture de l'orteil

Beaucoup de spectateurs se dont demandés pourquoi Hervé Flores n'était pas revenu à la mi-temps. C'est la question que nous avons posée au jeune attaquant olympien : "Comment, vous ne vous en êtes pas aperçu ? s'étonna Florès. Je me suis blessé au tout début du match dans un cafouillage. Inutile de vous dire que j'ai considéré moment souffert tout au long de la première mi-temps. Et ironique de continuer "N'avez-vous pas remarqué que je n'avais pas ma dextérité habituelle dans les 1-2"

Florès pourra-t-il jouer vendredi ?

Nous avons posé la question au docteur Peiffer qui s'est montré réservé : "Hervé sur ce que nous avons pu voir ce soir, souffre d'une contusion au gros orteil gauche, je n'exclus pas la possibilité une facture, nous l'avons déjà plâtré et il passera une radiographie demain matin (ce matin pour nos lecteurs). S'il ne s'agit que d'une contusion il pourra peut-être jouer vendredi, dans le cas d'une fracture il faudra autour de trois semaines de repos."

Voilà une blessure qui ne va pas arranger les affaires olympiennes en ce mois d'octobre particulièrement chargé.

A. de R.