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du 01 mai 1933

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du 01 mai 1933

 

La bonne performance

de l'O.M. à Roubaix

devant l'Excelsior

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Ex. Roubaix : 2 ; O.M. : 1

Roubaix, 30 avril. (De notre correspondant particulier). - Le football dans la région nordiste est actuellement en pleine effervescence. L'Olympique Lillois est le qualifié du groupe A dans le championnat professionnel et des équipes de Roubaix ont le grand honneur de jouer la finale de la Coupe de France. La venue des marseillais était attendue par les supporters lillois qui n'avaient pas digéré la cuisante défaite infligée à leur équipe favorite. Le match Hyères-Olympique Lillois, qui se jouait au même moment, ne permit pas à ces farouches sportifs de mettre leur projet à exécution et c'est devant une chambrée de 5.000 personnes seulement que le match Marseille contre Excelsior commença.

PRITCHARD

(Photo Baudelaire)

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M. Chopart, l'arbitre de cette rencontre siffla le coup d'envoi aux équipes qui se présentèrent comme suit : Roubaix, Gianelloni, Paynes, Dhulat, Bartlett, Delmer, Piovie, Paton, Donoju, Liétard, Langillier.

O.M. : l'équipe était celle annoncée ; Alcazar était remplacé par Jacob.

La partie

L'O.M. part à toute allure et impose son jeu. Il n'y a pas un quart d'heure que l'on joue lorsque Boyer dribble les deux arrières et shoote - Gianelloni sauve par un magnifique plongeant. L'Excelsior s'organise et va dominer quelque temps. Max Conchy dribblé par Liétard, fera une faute flagrante très frôlera Jacob, passera hors de portée frôlera Jacob passera hors de portée de Di Lorto qui ne s'attendaient pas à voir le ballon changé de direction. Roubaix semble en verve et dominera jusqu'à la fin de la mi-temps.

À la reprise, l'O. M. part franchement à l'attaque et impose son jeu. Cependant la meilleure entente n'a pas l'air de régner dans sa ligne d'avant. Cet esprit indiscipliné vaut à L'O.M. de rater de nombreuses occasions de marquer. Sur un corner, Pritchard égalisera après une tête qui ne laisse aucune chance à Gianelloni.

On croit à la victoire marseillaise, car les avants se décident à combiner mais au contraire sur ouverture de Delmer, Conchy bousculera légèrement Patmon. L'arbitre sifflera un coup franc sévère. Ce coup franc tiré avec brio par Paynes, ne laisse aucune chance à Di Lorto, surtout que les défenseurs n'ont pas su bien se placer.

L'O.M. part à l'attaque d'un point Jacob qui joue demi lancera Durand, ce dernier attire à lui et réussit une place magnifique sur Boyer. Boyer fonce, l'on sent lançant le but... Mais l'arbitre arrête le match en sifflant la fin de la rencontre qui se joua correctement.

Les finalistes tout en jouant par moments avec brio, parurent un peu nerveux. Sans doute l'attente du grand choc. Langiller a excusé de s'être réservé et en ne peut l'en blâmer. La ligne d'avants paraît marquer de réalisateurs. Espérant que dimanche ils sauront défendre de tout leur coeur l'intérêt du si critiqué professionnalisme. Les demis sont très accrocheurs. Delmer raccrochent un peu de façon incorrecte. Des arrières, Paynes paraît le plus avisé. Gianelloni manqua de confiance.

A l'O.M., Di Lorto sortit une belle partie : il ne fut battu que sur des coups francs. Trees produisit une très belle impression. Décidé, solide, il prit nettement le dessus sur Langiller et ses coups de bottes soulagérent l'équipe. Conchy fut honnête, adroit de volée, ses déplacements manquent un peu de précision. Rabih fut aguicheur, ses services ne furent pas toujours heureux. Pritchard s'avera meilleur en seconde mi-temps, C'est un demi-centre de grande valeur qui est toutefois monocordes, car il sert plus volontiers les poches ; Max Conchy fut aguicheu. Il eut le tort de chercher des querelles, ce n'était pas très utile puisque le match ne changeait rien au résultat.

Caiels a le tort de shooter continuellement au but ; à deux reprises, s'il avait passé on aurait enregistré sans doute deux but pour l'Olympique ; ses moyens sont indéniables, quel dommage de ne pas les utiliser pour le bien de l'équipe. Eisenffoher se chercha qu'à faire passer à Caiels. Il oublia totalement le centre avant. Avec un esprit pareil, il faut ne pas attendre de grandes promesses de l'équipe. Boyer joua trop en isolé. Il paraît rétabli on le sèvre un peu trop de la balle. Jacob fit une partie irritante ; son manque d'habitude de grandes rencontres est évident. Durand a été oublié, sur les quelques balles qu'il eut, il fit de très belles et de vilaines choses.

 

J. TRELIN

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du 01 mai 1933

 

 

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