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du 10 septembre 2006

PSG 1-3 OM : Les Marseillais rois du Parc

L'OM s'est imposé au Parc des Princes pour la première fois depuis 1999, grâce à des penalties de Niang, Nasri et un troisième but de Pagis. Une démonstration de force qui permet aux Olympiens de garder la tête du classement !

Cela a failli se limiter à une histoire de penalties. Une histoire sans fin. Mais ce fut finalement bien plus beau que cela. Grâce à une fin de match impressionnante, les Olympiens ont marqué les esprits ce dimanche soir au Parc des Princes. Ils ont vaincu en terre parisienne. Et ainsi, ils sont toujours leaders du championnat. Un succès incontestable. D'autant que sur les trois penalties sifflés lors de la rencontre, le dernier, celui qui fit la décision, ne mérite aucun débat : un fauchage les deux pieds en avant de Mario Yepes sur Mamadou Niang, en position idéale, après un rush supersonique de Franck Ribéry couloir gauche. Sur la transformation, Mickaël Landreau repoussait une première fois le tir de Samir Nasri. En vain. Le milieu reprenait et marquait. 1-2.

L'air de la première victoire phocéenne sur la pelouse du PSG depuis octobre 1999 commençait alors à flotter. Il enivrait les 2000 supporters marseillais qui exultaient une dernière fois à la 89e minute. Avec de nouveau Franck Ribéry au service, qui grillait son vis-à-vis à gauche. Et cette fois, Mickaël Pagis à la conclusion, du plat du pied sous la barre. Imparable. 1-3.

Et du délire dans la zone visiteurs que prolongera le salut triomphal des hommes d'Albert Emon quelques minutes plus tard.

C'était déjà au pied de cette tribune qu'en tout début de match Mamadou Niang était venu partager son bonheur après le premier penalty du match. Dès la 7e minute. Stéphane Bré avait en effet affiché la couleur en marchant dans les pas de Tony Chapron, l'arbitre de Sochaux-PSG. C'est-à-dire en ne faisant pas dans la demi-mesure en matière de penalty. Le Sénégalais marqua une fois... puis dut le faire une deuxième, car l'arbitre avait vu des joueurs entrer dans la surface sur sa première tentative.

0-1, le public du Parc hurlait sa fureur, mais il devait se rendre à l'évidence. L'homme en noir était d'une impartialité sans faille. Puisqu'il tirait la photocopie, à la 22e minute, en sifflant à l'autre bout du terrain un petit accrochage du bras de Traoré par Niang. Penalty donc. Et Pauleta à l'oeuvre. Sauf que Cédric Carrasso sortait le tir. Joie express puisque monsieur Bré avait là encore vu du bleu ciel dans la zone de vérité. Le Portugais ne laissait pas passer une deuxième fois sa chance et égalisait (1-1).

Dès lors, un frémissement parcourait le stade à chaque coup de pied arrêté. On guettait le moindre collé serré. On redoutait que le " classique " de la Ligue 1 bascule sur une nouvelle décision, et non sur un exploit. Crainte évacuée à la 67e minute quand Franck Ribéry s'arrachait sur un ballon le long de la ligne de touche. Une course exceptionnelle pour devancer Traoré, qu'il laissait sur place, avant donc de servir Mamadou Niang sur un plateau. La suite s'écrivait avec les buts de Samir Nasri et Mickaël Pagis. Un final de toute beauté pour un plaisir infini... 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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