.Article de om.net du 15 octobre 2006 |
Lens 1-1 OM : L'OM peut exprimer lesé
Rejoints au score sur un penalty imaginaire à la 80e minute, les Olympiens ne repartent pas de Lens avec la victoire qu'ils méritaient. Avant le choc de dimanche Lyon les distance de cinq points. Remontés et déçus. Alors qu'un partage des points à Lens (6e) n'est pas, loin sans faut, un mauvais résultat, les Olympiens ont quitté Bollaërt avec le sale goût dans la bouche. Celui de l'injustice. Incrédules face à la décision de l'homme en noir de la 79e minute qui a réduit de deux points leurs efforts. Un penalty imaginaire. "Je ne l'ai même pas touché. Hilton me prend le bras puis il tombe au sol. J'essaie d'enlever mon corps et je ne peux pas. Que faire ?", s'interrogeait les yeux écarquillés Lorik Cana après la rencontre, en commentant l'action décisive, et le vice de son opposant lensois (cf : images ci-dessous). Une erreur lourde de conséquences... "C'est une réelle catastrophe, on aurait pu avoir six points d'avance sur le troisième sans cela", déplorait Habib Beye. Qui osera encore dire que les Marseillais sont avantagés, après avoir constaté que trois des cinq buts qu'ils ont encaissés depuis l'ouverture de la saison furent des penalties illégitimes (*) ? A cet instant fatidique l'OM menait 1-0, grâce à un penalty obtenu et transformé par Mamadou Niang, à la 63e. Ce penalty-là était incontestable. Car après avoir devancé Itandje le Sénégalais avait été plaqué au sol au moment où il allait pousser le cuir dans les filets. Fautif (et déjà porteur d'un carton jaune), Grégory Vignal avait alors laissé ses coéquipiers à 10. Les trois points semblaient donc promis aux Phocéens, d'autant que le jeu avait sensiblement tourné en leur faveur depuis longtemps. Mamadou Niang aurait même pu prétendre au match parfait s'il avait doublé la mise, sur le service de Toifilou Maoulida (70e) que Yohann Demont dégageait miraculeusement. Le match grimpait en intensité à mesure que les cartons s'amoncelaient. Les deux formations se livraient une bataille sans merci, jusqu'à ce tournant de l'égalisation nordiste. Justice n'était pas rendue quant à la prestation marseillaise. Dommage au vu de la production déterminée et incisive des joueurs d'Albert Emon. A fortiori, avant le choc contre Lyon qu'une victoire dimanche soir à Bollaërt aurait rendu plus savoureux encore.
Auteur : Laurent Oreggia |