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 .Article de om.net

du 29 octobre 2006

Nice 2-1 OM : Cet OM méritait autre chose

 

Après être revenu au score en deuxième mi-temps grâce à Pagis, l'OM a finalement concédé la défaite sur un penalty d'Ederson à la dernière minute.

Après les matches, une question revient souvent : Quel a été le tournant de la rencontre ? Dans le cas de Nice-OM, la réponse coule de source. Une eau au goût bien amer pour les hommes d'Albert Emon.

Le chronomètre affichait la 89e minute d'un derby dont les Olympiens avait fini par reprendre les commandes. Et la balle du break, de la victoire, s'offrit même à eux dans ces derniers instants. Un mouvement à 100 à l'heure, côté gauche, avec Franck Ribéry dans le rôle du relais, Habib Bamogo dans celui du " centreur " et Samir Nasri à la conclusion, au point de penalty. Mais, à défaut de conclusion, le milieu de terrain ne mit malheureusement pas un point final à la soirée. Son tir passa au-dessus pour ce qui aurait pu être la dernière action de la rencontre.

En guise de conclusion les Phocéens payèrent très très cher d'avoir manqué le KO, puisque ce furent leurs adversaires niçois qui les envoyèrent au tapis, quelques secondes plus tard. Bakary Koné s'écoulait en effet dans la surface dans un duel avec Habib Beye et l'arbitre désignait le point de penalty dans un grand vacarme. Et comme Ederson eut le pied bien ferme dans sa transformation, les trois points allèrent finalement dans la poche de Niçois qui, quelques instants plus tôt, n'en demandaient pas tant.

Certes, ils avaient ouvert la marque en première période quand Cédric Carrasso était sorti sur un ballon aérien mais s'était heurté à un embouteillage dans sa surface. A la retombée, aux 20 mètres, Cyril Rool s'était appliqué pour placer une demi-volée imparable dans les filets (25e, 1-0). Mal engagés, les événements auraient cependant du davantage sourire aux Phocéens en fin de mi-temps quand Mamadou Niang fut déséquilibré dans la surface sans que l'arbitre n'y trouve à redire. Et puis, surtout, la deuxième mi-temps fut majoritairement à leur crédit. Ils surent tout d'abord refaire leur retard par Mickaël Pagis, dont le tir limpide à ras de terre paracheva un centre de Nasri remisé par Niang (62e).

Puis, ils conduisirent la rencontre à leur rythme, avec des accélérations pour faire la différence et des accalmies sur les poussées azuréennes. Une certaine sérénité planait de nouveau en défense, où les latéraux du cru (Bocaly et Cantareil) tenaient bien leur couloir, tandis que l'axe Beye-Zubar donnait tous les gages de sécurité.

Les signes étaient positifs. Et, qui sait, sur une dernière action la victoire était peut-être possible... Effectivement, les Marseillais virent le match basculer, mais pas du côté escompté. En l'espace de trois minutes. D'un bout à l'autre du terrain, les émotions se succédèrent. L'espoir quand la balle arriva jusqu'au pied de Nasri. Le regret quand elle fuit le cadre. La crispation quand l'arbitre siffla penalty. Et enfin la déception lorsque Ederson leur ôta le point du nul. Ils ne méritaient pas pareil dénouement. "On a essayé de remettre les gaz. On l'a fait mais sans réussite, il faudra qu'elle soit là la semaine prochaine", commentait Lorik Cana. "Je ne suis pas inquiet car l'état d'esprit est là. On joue à l'OM, on doit avoir un mental de gagneur et on doit haïr la défaite. On sera un peu abattu ce soir et demain mais il faudra balayer tout ça et repartir de l'avant la semaine prochaine".

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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