.Article de om.net du 04 novembre 2006 |
OM 0-1 Lorient
L'OM a concédé sa troisième défaite de rang en championnat, samedi soir au stade Vélodrome, contre Lorient (0-1). L'équipe occupe désormais la 4e place. L'été avait été olympien. L'automne l'est, pour l'instant, beaucoup moins. L'OM n'avait plus remporté de match depuis le 1er octobre, et malheureusement il n'a pas renoué un mois plus tard en novembre avec la victoire, à la faveur de la réception de Lorient (13e), samedi soir au Vélodrome. C'est une troisième défaite de rang en championnat que les Phocéens ont au contraire concédé, face aux Merlus. Quel dommage de voir se dilapider le trésor de guerre de points amassés durant les 8 premières journées, et de constater que l'avance créée sur les concurrents à la qualification à la Ligue des Champions a désormais fondu ! Cette défaite peut déjà s'expliquer par une première période insuffisamment incisive, malgré un tir de Pagis sauvé sur la ligne, un coup-franc puissant de Taiwo détourné et un but refusé pour hors-jeu à Niang. Discrets durant les quarante cinq premières minutes, les Lorientais ont frappé une fois par la suite, mais ce fut suffisant. Une incursion de Le Pen sur le côté droit de la défense marseillaise, achevée d'une passe en retrait impeccable pour Ginac qui battait Carrasso en force (49e), avec le concours d'une déviation du pied de Zubar. Lorient imitait ainsi les équipes de Lyon et St Etienne qui avaient elles-aussi cueilli à froid l'OM au retour des vestiaires cette saison. Une réaction s'imposait. Le public la réclamait. Mais le temps jouait pour les Morbihannais. "Notre jeu était très pauvre, il n'y avait pas assez de mouvements et de cohésion", analysera Albert Emon. Ses joueurs connaissaient même une nouvelle frayeur avec une tête de Ciani qui secouait la barre. L'exposition naturelle d'une équipe qui cherche à faire son retard s'illustrait encore alors que le chronomètre défilait, avec deux parades coup sur coup de Cédric Carrasso. Bref, à un quart d'heure du terme, on ne voyait guère comment l'OM allait se tirer de ce mauvais pas, en dépit de tentatives de Ribéry, Niang et Nasri. Le mur lorientais ne s'effritait pas. Et au coup de sifflet final, le jeune gardien Rémy Riou pouvait lever bien haut les bras, tandis qu'à l'autre bout du terrain, plusieurs Olympiens accusaient sévèrement le coup. Une défaite qui fait mal. "Ce sont des moments difficiles, il faut savoir faire front", annonce déjà Habib Beye.
Auteur : Laurent Oreggia |