.Article de om.net du 03 décembre 2006 |
Sochaux 1-0 OM : Sans réussite Au terme d'une rencontre disputée, l'OM s'est incliné un but à zéro ce dimanche à Sochaux sur un but d'Afolabi (77e). Le manque de réussite a été fatal aux Olympiens. Une défaite, un match nul ou une victoire, cela tient souvent à peu de choses. Ce fut le cas pour l'OM ce dimanche à Sochaux. De nombreux arrêts d'un Teddy Richert des grands soirs, un hors-jeu litigieux ou une tête sur la barre de Zubar n'auront pas suffi pour les Olympiens devant de vaillants lionceaux qui ont su profiter d'une tête à la trajectoire hasardeuse d'Afolabi pour remporter le magot. Car, si les Olympiens avaient reconnu un manque d'impact lors de leur première mi-temps à Troyes la semaine dernière, ils ont montré une grande envie en Franche-Comté. Mais, la réussite offensive n'était pas de leur côté alors qu'un match nul aurait plus sûrement reflété le déroulé de la partie. Un bon état d'esprit matérialisé d'emblée par la bonne tête plongeante de Niang tout près du cadre (5e). Malgré une pelouse exécrable, l'OM s'offrait de nouvelles occasions par le centre tir de Maoulida (25e) et surtout le face à face entre Bamogo et Richert remporté par le portier doubiste (35e). Souvent placée sous l'angle tactique, cette première période voyait donc les deux équipes dos à dos à la pause malgré des sochaliens dangereux par Leroy (14e) ou Isabey (36e). Rassuré par cette bonne entame, l'OM passait à la vitesse supérieure après la pause. Cana plaçait une frappe trop enlevée (50e) avant que Maoulida soit signalé injustement hors-jeu alors qu'il filait vers les buts (57e). Très inspiré depuis l'entame, Nasri y allait lui aussi de son occasion. Après une série de crochets, sa frappe du gauche en bout de course passait au-dessus (63e). Et alors que les duels gagnaient de plus en plus en intensité, le sort du match devait basculer, comme souvent, sur un coup de pied arrêté. Après les alertes de Sene (70e) et Birsa (71e), Sochaux profitait d'un coup franc venu de la gauche repris de l'arrière du crâne par Afolabi. Ce tir plongeant de la tête obligeait Carrasso à dévier sur sa transversale mais le cuir finissait dans les buts (77e, 1-0). Menés, les Marseillais se démenaient pour revenir à hauteur d'épaule de leurs adversaires. Oruma, d'une tête piquée de peu à côté, sonnait la révolte (82e) puis Richert sauvait la baraque d'un réflexe étonnant sur le coup franc de Nasri (87e). Dans les arrêts de jeu, Zubar touchait même la barre de la tête (94e) mais le sort avait choisi son camp. Il faudra le forcer encore un peu plus samedi prochain contre Monaco car rien n'est perdu au classement. Auteur : Emmanuel Jean |