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du 22 décembre 2006

OM 2-1 ASSE : L'OM finit fort !

L'OM s'est imposé (2-1) ce vendredi contre Saint-Etienne au Vélodrome. Au terme d'un match superbe, Cissé (10e) et Pagis (64e) ont offert la victoire aux Olympiens.

Un beau match de football. C'est avant tout ce qu'il faudra retenir de ce OM-Saint-Etienne, dernier chapitre de la première partie de saison de l'OM. Un spectacle chatoyant offert par tous les protagonistes de cette partie certes mais surtout une victoire olympienne parachevée par tout le talent d'un homme, Mickaël Pagis. L'attaquant olympien, d'un nouveau geste dont il a la recette, a offert la victoire à l'OM (64e) venant répondre à l'égalisation stéphanoise de Heinz (45e+1) et poursuivant le travail de Djibril Cissé qui avait ouvert le score en début de match (10e). Et, grâce à ce succès, Marseille s'offre surtout une belle opération au classement en revenant à deux points du second, Lens, avant le reste des matches de cette 19e journée ce samedi.

Nous l'évoquions précédemment, cette opposition si chargée d'histoire n'a pas renié sa prestigieuse hérédité. Des deux côtés, les coups ont été portés sans relâche, les occasions (près d'une vingtaine !) ont afflué et, fort heureusement, la balance a penché en faveur des Marseillais. Ce festival était lancé par Nasri dont le tir (2e) était bloqué par un homme qui allait lui aussi marquer le match de son empreinte, le portier stéphanois Jérémie Janot qui réalisa une partition splendide dans ses cages. Le gardien bondissant des Verts montait rapidement en régime devant Cana en déviant d'une énorme parade le tir à bout portant de l'Albanais (9e). Sur le corner qui suivait, la tentative de Nasri trouvait la tête de Zubar au premier poteau qui déviait pour Cissé et le nouvel attaquant de l'OM d'ouvrir le score du plat du pied, de marquer son premier but avec l'OM et de calmer la fougue de Janot (10e, 1-0). Rien que ça.

Après ce début tonitruant, l'OM s'offrait néanmoins un coup de moins bien après la première demi-heure. Malgré le bon coup de tête de Pagis (33e), c'était Saint-Etienne qui reprenait des forces. De la frappe de Sablé (32e) au choc Zubar-Carrasso qui faillit profiter à Piquionne (35e), les Verts montraient qu'ils étaient bel et bien de féroces concurrents. Une pression stéphanoise qui payait en fin de mi-temps par le tchèque Heinz. Après la première frappe de Feindouno, Carrasso repoussait dans les pieds de Piquionne qui butait encore sur le portier phocéen mais Dernis récupérait et décalait Heinz qui marquait en force (45e+1, 1-1).

Après avoir récupéré des forces à la pause, les deux équipes reprenaient leur combat endeuxième période. Et quel combat ! D'une frappe enroulée, Niang manquait de peu le cadre (48e) avant que Landrin tente un lob du milieu de terrain que Carrasso était tout heureux de voir mourir à côté de ses buts (50e). Piquionne se signalait encore d'un beau coup franc (52e) auquel l'OM répondait par trois corners consécutifs. Sur le deuxième, la tête de Niang était encore sortie par Janot (53e). Après la traditionnelle lourde frappe de Taiwo encore repoussée le gardien des Verts, c'était au tour de Pagis de s'illustrer. Sur le centre de Niang, il piquait d'abord son tir que Janot sortait d'une claquette (63e). Dans la foulée, il reprenait du bout du pied et d'un geste retourné improbable le centre de Taiwo pour offrir à l'OM son second but (64e, 2-1). Après Monaco, le rendement des centres du Nigérian pour Pagis devient décidément impressionnant. De la tête, Piquionne entretenait encore le suspens (74e) mais les Olympiens pourront savourer les fruits de leurs efforts au coup de sifflet final. Vivement 2007.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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