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du 14 avril 2007

Valenciennes 0-0 OM : L'OM pouvait espérer mieux

L'OM a eu les occasions en première mi-temps pour s'imposer mais a finalement du partager les points avec Valenciennes (0-0). L'équipe reste à la 5e place, à 4 points de la 3e place.

Venu pour s'imposer, l'OM est reparti du Nord avec un point, et donc quelques regrets. Ce qui veut au moins dire que le contenu donne matière, ce qui n'avait pas été le cas à Lorient. Ces regrets trouvent principalement leur source dans une première mi-temps pleine, et parsemée d'occasions franches.

Car si les Olympiens n'avaient pas fait de mystère quant à leurs intentions cette semaine ; en jouant haut, en mettant du rythme, en plaçant des accélérations, ils mettaient paroles et actes en adéquation dès l'entame. Et les occasions n'attendaient pas la lune. Après une première frappe de Niang (4e), c'est Pagis qui se voyait offrir une chance en or : un centre de Ribéry que Rippert dégageait à l'emporte-pièce sur l'attaquant. Mais alors que le stade Nungesser avait retenu son souffle, il ne cadrait pas sa reprise (8e).

Une alerte pour Valenciennes, bientôt suivie d'une deuxième quand Pagis lançait Nasri pour un duel avec Penneteau dont le portier sortait avec les honneurs (17e).

L'OM n'avait pas seulement raté une belle occasion. Il perdait aussi dans la même minute Lorik Cana. Victime d'un coup au genou, l'Albanais laissait sa place à Modeste M'Bami (voir par ailleurs).

Sans baisser d'intensité, la première période filait sans que l'une des deux équipes ne prenne l'avantage. Et ce en dépit d'une nouvelle reprise de Pagis, au-dessus, au terme d'une action à une touche de balle (30e), mais également d'un coup de tête de Savidan, lui aussi hors-cadre, à une encablure de la pause.

Les quarante cinq premières minutes avaient nourri l'idée d'un OM victorieux en déplacement (pour la première fois depuis le 14 janvier). Seul le réalisme avait fait défaut. Qu'allaient nous réserver les quarante cinq suivantes ? Réponse initiale : Moins d'occasions et plus de banderilles de loin (Taiwo et Nasri, côté OM - Savidan pour VA).

Pour l'emporter, il ne semblait pas vain de changer. Les deux entraîneurs s'y employaient, renouvelant leurs lignes.

A Marseille, Cissé rentrait (puis Valbuena, en lieu et place de Maoulida et Pagis). Et la bataille de s'intensifier en fin de partie. A 5 minutes du terme, les deux formations convoitaient toujours une victoire sur le fil. Tout en craignant d'encaisser le but fatal, sur un coup de dés. Il n'y aura pas ce contraste entre un vainqueur aux anges et un battu voué aux gémonies. Comme sur cinq autres stades de Ligue 1 samedi soir, un score nul et vierge traduisait d'un point de vue comptable une rencontre pourtant dominée par les Marseillais. Un petit goût d'inachevé. L'OM pouvait espérer mieux, mais doit déjà se focaliser sur son rendez-vous passionnant de mercredi en Coupe de France. 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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