.Article de om.net du 27 février 2007 |
OM 5-0 (CdF): L'OM est en demi L'OM s'est qualifié en demi-finale de la coupe de France en disposant de Vannes (5-0) ce mardi. Les buteurs olympiens furent Niang (2e), Maoulida (32e, s.p. et 69e), Cissé (61e) et Pagis (90e+1). Le possible match piège aura finalement été une qualification tranquille pour les Olympiens. Concentrés et appliqués, il se sont facilités la tâche en marquant deux buts en première mi-temps et en soignant la confiance des attaquants avec cinq réalisations sur l'ensemble de la rencontre. Ainsi, quatre attaquants de métier ont pris part au match et quatre attaquants ont marqué. Maoulida y est allé de son doublé tandis que Niang, Cissé et Pagis ont chacun inscrit un but. Quoi de mieux pour faire rejaillir des instincts de buteurs un peu en berne après la récente période de disette. Les confrontations entre équipes de l'élite et de rang inférieur en coupe de France ont souvent offert leur lot de surprises. Et s'il y avait bien une chose qui ressortait de ces matches, c'était qu'il ne fallait surtout pas laisser la "petite" équipe prendre confiance et laisser le doute s'insinuer dans les têtes des joueurs de l'équipe "vedette". Face à Vannes, l'OM se prémunissait de ce type de tracas et chassait tout doute éventuel en marquant très tôt. Mamadou Niang s'en chargeait alors que la partie venait à peine de démarrer. Après un débordement côté gauche, le Sénégalais repiquait dans l'axe pour placer une frappe enroulée qui aller finir dans le petit filet opposé (2e, 1-0). Mais ce but d'avance ne garantissait pas contre une mauvaise surprise. Ce ne fut pas loin d'être le cas sur la tête plongeante du Vannetais Bamba au second poteau consécutivement à un coup franc. Heureusement, Carrasso déviait en corner (10e). Malgré un rythme saccadé au coeur de la première période, les Olympiens faisaient le break assez rapidement. Sur un corner pour l'OM, le joueur de Vannes Talmont repoussait le ballon de la main. Penalty, sifflait l'arbitre et Maoulida transformait en prenant Lailler à contre-pied (32e, 1-0). L'OM s'était encore un peu plus mis à l'abri. Avec cet avantage, les Phocéens pouvaient voir venir en dépit de quelques incursions bretonnes comme celle de Jacuzzi en fin de mi-temps (45e+1) dont le tir du gauche était trop croisé. Après la pause, il s'agissait de gérer et encore une fois Niang se signalait rapidement. Son duel avec Lailler tournait cependant à l'avantage du portier armoricain qui repoussait un tir avant d'être sauvé par sa barre sur une tête de l'attaquant marseillais (49e). Nasri (53e) puis Maoulida (55e), sur deux centres déviés, manquait de peu d'alourdir la marque. Bousculés, les Vannetais prenaient finalement l'eau par l'intermédiaire du malheureux Talmont qui, comme en première période, contrait un centre de la main dans sa surface provoquant un penalty. Cette fois, c'était Cissé qui s'en chargeait (3-0, 61e). Quelque peu résigné, Vannes se désorganisait vraiment sur le quatrième but olympien signé Maoulida. Sur une ouverture soignée de Nasri, l'attaquant olympien contrôlait dans la course et trompait Lailler une deuxième fois d'un tir de près et réalisait le doublé (4-0, 69e). Avec les entrées de Valbuena, Olembé et Pagis, Albert Emon préservait ses forces pour le match contre Lens dimanche. Micka Pagis en profitait pour venir gonfler un peu plus le tableau d'affichage. Sur un décalage de Niang, il clôturait le score d'une pichenette tout en douceur (90e+1, 5-0). L'OM n'est plus qu'à une marche du stade de France. Il connaîtra le nom de ce prochain obstacle dimanche.
Auteur : Emmanuel Jean |