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Article de om.net

du 04 août 2007

Strasbourg 0-0 OM : Strasbourg tient tête à l'OM

L'OM et Strasbourg se sont quittés sur un score nul et vierge lors de l'ouverture du championnat à la Meinau.

De la chaleur, du jeu, mais pas de but pour transformer la première sortie officielle en succès. Ni Strasbourg, ni l'OM n'ont fait trembler les filets. Enfin, si, Djibril Cissé les a secoués à la 85e minute, d'une reprise splendide, mais il était en position de hors-jeu. Un des coups d'éclat d'une rencontre très équilibrée où chaque formation aura alterné les séquences en sa faveur et en sa défaveur.

Un promu qui débute devant son public contre une grosse cylindrée, c'est enthousiaste. Albert Emon avait mis en garde ses hommes à ce sujet. Le premier quart d'heure strasbourgeois est venu étayer l'avertissement. Les joueurs de Furlan ont mis du rythme et de l'engagement. Et sur un coup-franc de Pascal Johansen, Cédric Carrasso effectua sa première parade de la saison.

Son vis-à-vis ne fut pas longtemps en reste. Boudewijn Zenden mit le turbo et décocha une solide flèche de 20 mètres. Stéphane Cassard écarta en corner (15e). Peu après, Karim Ziani imita son coéquipier, mais son tir n'était pas cadré (20e). Le signe en tout cas que les Phocéens avaient mis en route le moteur. Leur domination territoriale et technique par la suite en attestera jusqu'au repos.

Une certaine emprise de l'OM, mais, il faut le dire, une équipe strasbourgeoise dangereuse, en deuxième période. Avec en point d'orgue l'action de la 63e minute, quand Cédric Carrasso intervint de façon décisive devant Renteiria, seul face à lui.

Dans leur quête de but, les Olympiens avaient perdu Mamadou Niang (petite entorse au genou sans gravité) mais l'entrée de Mathieu Valbuena amena aussi du tonus. Une satisfaction comme le furent, pour ne parler que des recrues, la qualité technique de Benoît Cheyrou dans l'entrejeu, les coups de rein de Karim Ziani, les jaillissements de Gaël Givet et l'énergie de Boudewijn Zenden dans son couloir gauche. L'ensemble donna vie au jeu phocéen, mais il manqua le geste final pour conclure, notamment quand la différence avait été faite sur les ailes.

Albert Emon dit souvent que quand on ne peut pas gagner un match, il s'agit surtout alors de ne pas le perdre. C'est ce à quoi s'employèrent ses joueurs, empochant ainsi leur premier point à l'extérieur. Comme l'an dernier, à Sedan. On connaît la suite.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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