Article de om.net du 29 août 2007 |
OM 0-2 Nice : La mauvaise soirée Grosse désillusion au Vélodrome, où l'OM n'a pas confirmé après son succès à Caen, et s'est incliné pour la première fois de la saison à domicile contre des Niçois en verve. Après la victoire à Caen, il tombait sous le sens, pour la plupart des observateurs, que la machine olympienne était lancée. Un appréciation que justifiait le caractère probant du succès marseillais à d'Ornano. Mais qui appelait tout de même confirmation. Celle-ci était convoquée mercredi au Vélodrome. Attendue, elle n'est pas venue. Les Phocéens ont subi leur première défaite à domicile. Et malheureusement on l'a sentie venir au fil de la partie. " Nous n'avons pas été bons de la première à la dernière minute. C'est le plus mauvais match de l'OM depuis très très longtemps ", déplorait Albert Emon, après la rencontre. Sauvés par les interventions inspirées de Mandanda devant Ederson jusqu'à la mi-temps et des jaillissements de Faty (qui a remplacé rapidement Givet, victime d'une contracture) et Rodriguez, les Marseillais ont craqué en début de deuxième période. Mandanda venait juste de sortir une nouvelle claquette épatante sur un coup-franc flottant d'Ederson pour envoyer le cuir en corner. Mais sur l'exécution de celui-ci, la tête d'Echouafni prolongea vers Hognon, qui fusilla le portier olympien à bout portant (50e, 0-1). Dès la pause, Moussilou était entré (à la place de Ziani), ce qui avait permis à Niang de retrouver son flanc gauche. Après l'ouverture du score, Albert Emon dut prendre plus de risques encore en changeant Taiwo par Zenden. Mais en dépit d'un tir et d'une tête de Moussilou (hors cadre), les Phocéen n'inquiétèrent que trop peu Lloris pour ambitionner de renverser la vapeur. Pis, ils concédèrent aux Niçois un deuxième but, juste avant la fin, sur un contre spectaculaire de Koné, conclu par Hellebuyck (87e, 0-2). Après la rencontre, Pape Diouf qualifiait " d'inacceptable " que l'équipe " ne se soit pas créée une seule occasion véritable ", " qu'une formation adverse vienne dicter sa loi de la sorte au Vélodrome ", et que " certains joueurs sur lesquels le club a beaucoup misé, lourdement, n'aient pas actuellement le niveau requis pour évoluer à l'OM ". Un constat sans concession, qui informe (aussi) sur la détermination olympienne à " ne pas rester les bras croisés ", comme l'indiquait le Président. Agir, réagir. Après ce revers, tous les regards sont tournés vers Paris, et le déplacement de ce dimanche. De par ses dimensions médiatique, symbolique et populaire, l'événement présente une occasion en or pour initier la réaction attendue. Auteur : Laurent Oreggia |
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