Article de om.net du 21 octobre 2007 |
OM 1-0 Lens : Une précieuse victoire
Un but de Boudewijn Zenden à un quart d'heure de la fin a offert une victoire précieuse à l'OM. Un premier succès au Vélodrome qui extirpe l'équipe de la zone rouge. Longue à se dessiner, retardée en cela par plusieurs parades de Runje, la victoire olympienne n'en a pas moins de valeur. Au contraire, elle est inestimable. Elle fait un bien fou dans les têtes. Et au classement également, car elle permet aux Phocéens de s'extirper de la zone rouge, en doublant leurs visiteurs du soir. L'indécision des débats s'est éteinte à la 74e minute de la rencontre. Bolo Zenden a délivré son équipe. Une percée pour crever l'écran lensois, et une frappe enchaînée à ras de terre qui file se loger entre le gant de Vedran Runje et le poteau. Un espace aussi serré que le score final. Mais au bout du compte un petit but en or qui permet de répondre aux attentes placées dans ce match de reprise. Précédemment le buteur s'était déjà illustré par deux belles frappes en première période. Une juste au-dessus, et la deuxième bien sauvée par le portier croate du bout des doigts (38e). Au sein de cette énumération d'événements des 45 premières minutes, le Racing a aussi voix au chapitre, avec un contre redoutable où Demont reprit au deuxième poteau, et où Steve Mandanda sauva les siens en repoussant brillamment sur sa ligne. Dans cette rencontre où Gaël Givet avait suppléé Taye Taiwo (suspendu) dans le couloir gauche et où Jacques Faty avait remplacé rapidement Julien Rodriguez, l'OM s'était assuré le monopole du ballon, et l'intrusion de plusieurs ballons chauds dans la surface nordiste. Mais l'avantage se refusait aux Olympiens, avec deux têtes de Niang et Valbuena, en deuxième période, captées par Runje. Jusqu'à ce que la soirée se trouve décrispée par la flèche de Zenden. Bien sûr Lens contesta ensuite la victoire, en plaçant deux raids dangereux. Mais ces deux inquiétudes se trouvèrent contrebalancées par deux balles de 2-0 pour Niang (tête un cheveu trop croisée sur un centre parfait de Valbuena) puis Ayew (entré en fin de partie). Personne n'eut à les regretter. Le sentiment du devoir accompli put raccompagner les Phocéens aux vestiaires. Ils venaient de signer leur premier succès au Vélodrome en championnat. Il en appelle naturellement beaucoup d'autres.
Auteur : Laurent Oreggia |
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