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Article de om.net

du 27 octobre 2007

 

Sochaux 2-1 OM : Rien n'a souri à l'OM

 

Deux buts de Zubar et Bonnart contre leur camp, un penalty de Cissé arrêté, l'OM a connu une terrible soirée à Sochaux malgré l'ouverture du score réussie par Niang.

Deux buts encaissés en " csc ", un poteau et un penalty manqué, cette seule énumération résume le scénario catastrophe vécu samedi soir par les Olympiens. Rien ne leur a souri. Ou si peu, alors qu'ils avaient pourtant réussi à ouvrir le score par Niang. Mais ensuite la rencontre tourna au vinaigre. Après plusieurs sauvetages, Mandanda fut deux fois trompé par ses coéquipiers et dut s'incliner.

Le ciel aurait pu s'éclaircir en fin de match, avec un penalty à la 75e, accordé pour une sortie musclée de Richert sur Niang. Mais le gardien doubiste se coucha bien sur le tir de Cissé, et permit à son équipe de remporter les trois points.

Un match qui bascule sur un but contre son camp, " cela fait partie du football " comme on dit. Mais également cela crédite le sentiment de manque de réussite de l'équipe qui le subit. Alors deux " csc " dans le même match, pensez...

Ces deux-là sont venus balayer l'ouverture du score de Mamadou Niang. Un but simplissime dans sa réalisation. Une longue diagonale de Ronald Zubar plaçant le Sénégalais dans les conditions idéales, avant que celui-ci ne s'impose du plat du pied (0-1, 9e).

" Quand on marque le premier but, normalement cela doit donner de la confiance. Là, nous avons au contraire perdu le contrôle de la rencontre ", regrettera Eric Gerets. En effet, les velléités de réaction de Sochaux furent insuffisamment contrariées. Si ce n'est par Steve Mandanda qui s'interposa avec brio, à trois reprises. Un leurre de la capacité phocéenne à résister aux poussées des Lionceaux. Sur un nouveau centre de N'Daw, la tête malheureuse de Zubar filait sous la barre pour l'égalisation (1-1, 31e).

En début de deuxième mi-temps, selon le même modus operandi, Bonnart trompa à son tour la vigilance de Mandanda. Le débordement était cette fois signé Erding (2-1, 51e).

Un tir de Niang, juste au-dessus, ranima l'équipe marseillaise, qui avait enregistré l'entrée de Cissé à la pause. Un changement complété par la sortie de Nasri (victime d'un coup sur la cheville) et de Valbuena à la 68e.

En fin de partie, l'OM mit naturellement beaucoup de coeur (et pas assez d'organisation) dans ses tentatives d'égalisation. Celle-ci se refusera par deux actions assez symptomatiques de la soirée. Cissé touchant d'abord du bois (73e) après avoir placé une accélération terrible. Puis l'international français voyant son penalty repoussé par Richert (75e). Le dernier tournant du match. " Nous nous sommes battus nous-mêmes ", déplorera Eric Gerets au micro d'OMtv.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

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du 27 octobre 2007

 

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