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Article de om.net

du 08 décembre 2007

OM 2-0 Monaco : De la tête et des épaules

 

Deux têtes de Julien Rodriguez et Lorik Cana ont transformé en succès abouti la nette domination marseillaise, en deuxième période.

La réception de Monaco ne pouvait déboucher que sur une victoire pour que la thèse du redressement ne prenne pas du plomb dans l'aile. Au contraire, l'idée d'un retour progressif de l'OM aux affaires a pris un peu plus de poids encore samedi en fin d'après-midi. Car les trois points sont venus échoir naturellement dans la besace phocéenne, grâce à deux buts inscrits en deuxième période, au terme du match le plus abouti à domicile de la saison.

Deux buts de la tête, mais très différents. Le premier, à la rage de Julien Rodriguez qui était resté roder aux avant-postes alors qu'une frappe terrible de Cheyrou s'écrasait sur la barre, et qui put ainsi pousser le cuir avant que Roma ne se relève totalement (1-0, 52e).

Le deuxième fut plus limpide encore : un corner que Zenden déposa sur la tête de Cana pour une reprise impeccable au deuxième poteau (2-0, 70e).

Lorik Cana qui embrasse le blason " droit au but " brodé sur son maillot devant le Virage Sud, c'est une des belles images d'une rencontre qui n'en a pas manquées. Jusqu'à ce samedi, l'OM avait séduit à l'extérieur (Liverpool, Porto, Lyon), et moins à domicile (Porto). Les Phocéens ont entrepris contre Monaco de refaire leur " retard " en la matière. Ils ont étouffé les Assémistes en première période, touchant même du bois par Ziani à la 10e. Récupérant le ballon haut (à hauteur de la ligne médiane), le perdant peu, et creusant peu à peu l'écart dans le jeu avec leurs visiteurs.

Les joueurs de Ricardo eurent de fait des difficultés presque insurmontables pour venir inquiéter Mandanda. Ils n'y parvinrent qu'une fois avant le repos, quand Menez décala Meriem, mais celui-ci enveloppa insuffisamment sa frappe pour espérer atteindre la lucarne.

Une manière de tournant. Car l'essentiel du jeu se fit ensuite devant le but de Roma. Surtout au retour des vestiaires, quand les Marseillais apparurent galvanisés et reprirent la rencontre au pas de charge. Leur domination nette devint totale. Et l'avantage marseillais était à guetter d'une minute sur l'autre. Le fait que son origine fut l'un des 20 tirs décochés par Cana et ses partenaires n'en est que plus juste. Car cela démontrait que les joueurs d'Eric Gerets étaient dans le vrai quand ils multipliaient les tentatives, notamment aux abords de la surface.

Cheyrou alluma ainsi une belle mèche de 25 mètres sur l'ouverture du score. Et l'envie de Rodriguez fit le reste. Une première tête bientôt suivie d'une autre, signée Cana, à vingt minutes du terme. Elle éliminait les dernières craintes d'un retour monégasque. Et confirmait le caractère abouti du succès olympien.

Et si Mandanda eut bien une parade délicate à réaliser devant Piquionne, on aura tout dit quand on piochera dans les statistiques pour noter que Monaco dut attendre le temps additionnel pour tirer son premier corner.

L'OM dominateur et victorieux, c'est une belle nouvelle pour le championnat, où l'équipe remonte à la 13e place. C'est aussi la confirmation que mardi "tout est possible" face à Liverpool.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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