L'OM a tourné la page 2007 par une victoire, 1-0, face au Mans, grâce à un nouveau but de Mamadou Niang. Un succès qui hisse l'équipe à la 11e place.

L'OM a terminé l'année comme il le fallait, par une victoire et une remontée au classement. Revenus à la 11e place, à égalité de points avec Monaco (9e) et St Etienne (10e), les Marseillais sont en embuscade avant le deuxième round.

Cela grâce à un nouveau but de Mamadou Niang, décalé sur la droite par Nasri, et auteur d'une frappe croisée imparable pour le portier manceau (15e, notre photo). Une action et un but bien en phase avec le départ canon de l'équipe d'Eric Gerets.

Laquelle eut à la fois des possibilités de faire le break comme de se faire rejoindre. Ni l'un, ni l'autre ne se produisit. Et c'est plus juste, et aussi bien mieux ainsi.

La queue de classement est maintenant loin. Il n'en fut pas toujours ainsi, mais la série de 7 matches sans défaite offre à présent des perspectives réjouissantes pour 2008.

Les blessures (Rodriguez, Givet, Faty) et la suspension de Cana avaient compliqué la tâche d'Eric Gerets. Des absences qui l'avaient obliger à refondre son axe, tant en défense (Zubar, L. Ndiaye) qu'au milieu (Cheyrou, M'Bami, Oruma).

Ce nouvel ensemble a tenu la distance. Ce qui ne veut pas dire que l'équipe n'a pas aussi connu des moments de creux. Mais au moins aura-t-elle su les surmonter sans mauvaise surprise de dernière minute.

Le but de Mamadou Niang aura suffi au bonheur du Vélodrome. Il faisait suite à une belle occasion de Djibril Cissé, ponctuée d'un extérieur du pied que Camara avait sauvé miraculeusement sur sa ligne alors que Roche était battu. Arrêtons-nous d'ailleurs quelques instants sur l'Arlésien. Dans la droite lignée de sa prestation à Bordeaux, l'international français aura été à la fois tranchant dans ses gestes offensifs, et très impliqué dans le pressing. Son activité fut d'ailleurs à l'origine du mouvement décisif du but victorieux.

Il s'est ainsi illustré à de nombreuses reprises, et il ne lui a manqué qu'un but pour couronner l'ensemble. Celui qu'il aurait pu inscrire avec un peu plus de réussite sur un lob instinctif après une longue ouverture de Cheyrou.

Le fait de ne pas réussir le break ne fut bien sur pas sans conséquence. Notamment sur le moral des Manceaux qui prirent le jeu à leur compte en fin de deuxième période et se procurèrent trois occasions, toutes plus dangereuses les unes que les autres.

La deuxième mi-temps ressembla à la première. En cela qu'elle débuta par une nette prise en mains des Marseillais et se termina par des initiatives mancelles.

Un cheveu sépara ainsi le ballon du petit filet de Roche sur un tir enroulé de Niang, à l'entrée de la surface, à la 55e minute. Puis quelques centimètres de trop encore, peu après, sur la pichenette du même Sénégalais.

Mais ensuite, Le Tallec eut aussi deux balles d'égalisation. Une sauvée par Mandanda (64e) et une autre contrée par Leyti Ndiaye au moment opportun (79e), pour un corner qui ne donnera rien.

La manière ne comptait alors plus trop. Seule la victoire qui se profilait, et les enjeux qui s'y attachaient, importaient : Atteindre l'objectif de 4 points sur 6 fixés avant le déplacement à Bordeaux. Prolonger d'une victoire la série positive entamée en novembre. S'offrir des fêtes de fin d'année sereines et une deuxième partie de saison ambitieuse. C'était à tout cela que les Olympiens pensaient en souriant à l'heure du coup de sifflet final.

Auteur : Laurent Oreggia