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Article de om.net

du 24 février 2008

TFC 0-0 OM : Savoir s'en contenter

 

Si l'OM a dicté sa loi dans le jeu face au TFC, il n'a pu marquer au Stadium malgré quelques belles occasions. Avec ce nul, l'équipe perd une place et se retrouve 5e.

L'OM n'a pas manqué de solidité en terre toulousaine mais n'a pas pu trouver cette petite faille qui aurait transformé une partition maîtrisée en succès logique. La faute principalement à un Nicolas Douchez impérial dans les buts du TFC qui se montra décisif, à plusieurs reprises devant Cissé notamment.

Il reste que cet OM "caméléon", au visage nouveau en première période avec un gros roulement effectué par Eric Gerets qui fit entrer en seconde période sa ligne offensive habituelle, fut le maître du jeu du début à la fin.

"On peut avoir quelques petits regrets mais il ne faut pas être trop gourmand et se contenter du point acquis" annonçait Pape Diouf dans les couloirs du Stadium de Toulouse. Car, après deux semaines chargées et un long voyage à Moscou, l'OM peut se satisfaire de ne pas avoir trébuché chez un reléguable aux abois. Toutefois, une autre lecture du match olympien peut laisser ces "quelques petits regrets" tant l'OM a dominé dans le jeu, tant l'OM a eu les occasions les plus chaudes du match.

Et le planning lourd des Marseillais depuis quinze jours avait amené Eric Gerets à aligner une ligne offensive inédite avec un trio Zende-Akalé-Grandin, l'Ivoirien se retrouvant en attaquant axial. La surprise de la feuille de match passée, cette équipe "new-look", rentrait dans son match avec envie. Sur un rythme soutenu dans les premières minutes, le collectif marseillais coulissait bien en dépit du roulement. Le bon coup franc de Nasri (15e) ou la tête au-dessus de Taiwo (22e) se plaçaient en premières banderilles de la partie. Ca montait même d'un cran quand Akalé, servi par un centre de Cheyrou, pivotait au point de penalty mais sa tentative passait à quelques centimètres du poteau (36e). Et comme le rythme baissait, les occasions faisaient de même malgré une frappe de Elmander captée par Mandanda (39e) ou un penalty réclamé par Toulouse mais qui n'existait pas pour un contact entre Cana et l'attaquant suédois en toute fin de mi-temps (45e).

Certainement avec le souci d'apporter plus de profondeur dans son jeu, Gerets lançait Cissé après la pause. L'international aurait pu signé son entrée d'un but quand Akalé le servait au deuxième poteau, sa reprise n'était pas cadrée (54e). Dans ce début de mi-temps plutôt toulousain, les "violets" allaient s'offrir leur unique véritable "temps fort". Sur un centre de Cesar, Elmander pouvait placer sa tête. Et Mandanda d'y aller de sa parade hebdomadaire, à bout portant cette fois (57e). Même si Emana armait un tir dangereux (72e), la fin de match fut surtout un aller-retour de vagues olympiennes. En point d'orgue, la manchette de Douchez sur la tête piquée de Cissé (76e), puis la reprise de Valbuena (78e), la nouvelle frappe de Cissé bloquée par le portier du TFC (80e) ou encore les deux tirs contrés de Cheyrou dans les arrêts de jeu. Autant de situations qui auraient pu changer le sentiment laissé par ce TFC-OM. Le point reste bon à prendre et la semaine sans match permettra de recharger les accus avant un mois de mars homérique.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

 

 

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