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Article de om.net

du 09 mars 2008

OM 2-0 ASSE : L'irrésistible marche en avant

 

Grâce à une deuxième mi-temps dynamisée par l'entrée en jeu de Valbuena, les Olympiens continuent de voler de succès en succès. Leur 8e victoire consécutive au Vél' maintient les 3 points d'écart avec Nancy (3e).

L'OM a connu son match le plus difficile de la semaine, mais comme les deux autres il s'est conclu par une victoire, au Vélodrome. Un stade qui a fini la soirée dans une ola débordante de bonheur.

Celui que lui a offert Mathieu Valbuena à son entrée en jeu à la mi-temps. Le " petit " qui rend l'OM grand a fait passer la vitesse supérieure à son équipe, et a ouvert la voie du succès avec un but plein de malice. Un petit lob sur Viviani, après avoir anticipé une passe en retrait mal appuyée de Sall (59e).

St Etienne avait cédé une première fois. Les vannes s'ouvraient de nouveau à la 66e, avec une tête de Taiwo sur un coup-franc de Cheyrou (2-0), pour une victoire qui permet aux Phocéens de garder le contact avec Nancy, 3e à 3 points, et de repousser Le Mans (5e) à 4 longueurs.

Une première période délicate, une autre beaucoup plus débridée et joyeuse, et surtout trois points de plus au compteur à la fin. Voici la synthèse d'une rencontre peut-être plus complexe que prévue entre le 4e et le 11e de Ligue 1.

Et il n'a pas fallu attendre une minute pour s'en rendre compte. Feindouno puis Ilan plongeant Mandanda dans le bain, sans réserve.

Le ton était donné. Et il l'était clairement. La détermination stéphanoise ne faisait pas l'ombre d'un doute. Elle transparaissait aussi des espaces réduits à l'extrême pour l'expression de leurs hôtes marseillais. " Il faut rendre un coup de chapeau à St Etienne qui était meilleur que nous en première période ", soulignera Eric Gerets.

A l'image d'une frappe en demi-volée de Benoît Cheyrou (41e) à laquelle le cadre se refusait, la menace était gardée à bonne distance des buts de Viviani.

Aussi, une pensée a peut-être traversé les esprits des Verts à la pause. Le jour de mettre fin à 29 années sans victoire au Vélodrome était-il venu ? Les joueurs de Laurent Roussey n'eurent plus l'occasion ensuite de se poser la question.

Dès son entrée en jeu, Mathieu Valbuena leur apporta une réponse cinglante. Eric Gerets avait en effet décidé d'apporter deux retouches. Kaboré et Valbuena remplaçant Akalé et Ziani, et l'équipe retrouvant son organisation " traditionnelle ".

Cela changea du tout au tout. Ou presque. La réaction phocéenne laissa l'équipe stéphanoise sur place, à l'image de la reprise de Nasri sur la barre, alors que le gardien n'avait pas esquissé le moindre geste.

L'extraordinaire capacité actuelle des coéquipiers de Cana à marquer à n'importe quel moment fit ensuite le reste. Sur un long dégagement de Mandanda, Sall ne sentit pas le souffle de Valbuena dans son dos. Il prolongea de la tête vers son gardien. L'erreur à ne pas commettre avec un diablotin comme l'ancien libournais. Il anticipa la remise, et devança la sortie de Viviani du bout du pied (1-0) pour libérer son équipe.

Le stade, parfois interdit en première mi-temps devant le casse-tête proposé par l'ASSE, explosa pour de bon. Et tout devint prétexte à crier, à chanter, à s'enthousiasmer. A commencer par les courses de mort de faim de Valbuena, lui dont on n'a pas fini de déplorer qu'il ne soit pas mieux protégé par les arbitres de toutes les violences qui sont devenues son quotidien.

Le deuxième but, une bonne tête de Taiwo sur un coup-franc minutieux de Cheyrou à la 66e, transcenda un peu plus encore l'ambiance. Elle grimpa et s'emballa. Un vrai soir de fête, à la mesure de la vertigineuse série de victoires alignées par les Olympiens dans leur antre depuis plusieurs mois.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

 

 

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