Article de om.net du 22 mars 2008 |
OM 0-1 Sochaux : L'OM domine mais s'incline
Menés dès la 3e minute, les Olympiens ont couru après le score pendant toute la partie, sans jamais refaire leur retard. En marquant au bout de 180 secondes de jeu, sur une frappe lobée de Ndaw de plus de 25 mètres, Sochaux s'est ouvert les portes du succès à Marseille. Et celles-ci ne se sont jamais refermées. Malgré la révolte olympienne dans le dernier quart d'heure de la première mi-temps. Et en dépit d'une domination territoriale ininterrompue en seconde, d'occasions pour Cissé et Grandin, et d'un poteau de M'Bami. Invincibles depuis 9 matches en championnat, les Marseillais ont vu leur série se terminer samedi soir. Voyant surtout Nancy (3e) porter son avance à 6 points. Les Olympiens conservent cependant leur 4e place. Courir après le score n'est pas une sinécure. Encore moins quand la course s'étend à près de 90 minutes. Et que l'adversaire, venu pour évoluer en contre, laisse aussi peu d'espaces qu'une foule dans le métro aux heures de pointe. Mercredi à Nantes, l'OM avait déjà eu à refaire un retard, et s'était heurté à un mur défensif. Mais il s'agissait d'une équipe de division inférieure. Sochaux a, peu ou prou, adopté la même stratégie. Un but rapide pour surprendre les Marseillais et calmer leurs ardeurs. Encore une ou deux offensives, mal négociées. Et puis, rideau. Mais rideau de fer. Barbelés compris. D'ailleurs, dans ses commentaires d'après-match, Eric Gerets reconnaissait ne pas en avoir après ses joueurs. " Ils avaient faim. Ils se sont battus ", a-t-il souligné. " Nous avons tout donné ", a opiné Pape Diouf. Effectivement, après avoir accusé le coup, les coéquipiers de Lorik Cana n'ont pas ménagé leur peine. Passant même à un cheveu de l'égalisation sur une tête de Kaboré à la réception d'un centre de Valbuena (42e). Malheureusement, ce coup d'éclat fut aussi le dernier du milieu de terrain. Victime d'une élongation aux adducteurs gauches, il dut ensuite céder sa place à Akalé, et faire une croix sur sa première sélection chez les Bleus. " La poisse ", comme l'a appelé Eric Gerets, a continué de coller aux basques des Phocéens après le repos. Alors que leur domination territoriale ne pouvait être plus grande, la finition de leurs actions obérait tout retour au score. On retiendra pêle-mêle : un tir au-dessus de Cissé, décoché au point de penalty après un corner mal dégagé ; une frappe en extension de Grandin (rentré à la place de Kaboré pour accentuer la pression sur le but de Richert), trop courte pour tromper le portier ; Et encore une tête du même Cissé. Mais au final c'est surtout le tir de M'Bami sur le poteau (sortant, forcément) qui laissera le plus de regrets, et imagera la soirée. Voire la passe que traverse l'OM depuis dix jours. " Une telle défaite engendre une déception. Non pas de par son contenu, mais de par son résultat. Les vents sont contraires depuis quelques temps ", illustre Pape Diouf. " C'est à nous de faire face. Mais je reste résolument confiant quant à l'obtention de nos objectifs ".
Auteur : Laurent Oreggia |
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