Article de om.net du 03 février 2008 |
OM 3-1 Monaco (CDF) : Une qualification royale
Les Olympiens se sont qualifiés avec panache pour les 8es de finale de la Coupe de France. Ils iront à Carquefou (CFA2), en mars prochain. Les Olympiens ont mis les points sur les " i " d'entrée de jeu. Inscrivant deux buts en dix minutes, pour s'ouvrir les portes des 8es de finale. Elliot Grandin, pour ses débuts, était à l'origine du premier, en centrant en retrait pour Valbuena (6e), puis à la conclusion du deuxième d'une reprise acrobatique (9e). Opportuniste, Cissé bouclait le festival offensif en glissant le cuir dans le filets après une faute de main de Ruffier devant Nasri, à une demi-heure de la fin. La réduction du score par Bakar (3-1, 70e) ne remettant bien sûr rien en cause, ce sont bien les Phocéens qui seront opposés en mars à Carquefou (CFA2). Les Phocéens ont pris le match par le bon bout. En football, il n'y a rien de mieux pour se simplifier la vie. Positifs, les trois derniers résultats en championnat (deux victoires et un nul) avaient pourtant été obtenus après des débuts de match perfectibles. Les joueurs d'Eric Gerets avaient donc dévoilé leur conviction que c'était dans ces entames qu'il fallait aller chercher des points d'amélioration. Ils n'ont pas lésiné dimanche soir dans leur démonstration. Balayant l'AS Monaco en dix minutes, trois énormes occasions et deux buts. Car si Cana fut contré par Berthod en situation idéale, Valbuena puis Grandin ne tardèrent pas à allumer le feu. Grandin, on y vient justement. Il endossait pour la première fois le maillot blanc. Impressionné ? Non, impressionnant ! Des débuts en tous points excellents. Ses provocations balle au pied ont eu tôt fait de tourmenter les côtés monégasques. Sur l'une d'elles, il servait Valbuena en retrait pour un plat du pied synonyme d'ouverture du score. 9e minute, l'ultime recrue hivernale laissait toute l'assistance baba pour de bon. Sur un coup-franc de Nasri, il grillait Modesto en s'emmenant le ballon du bout du pied, dans les airs, avant de reprendre tout aussi acrobatiquement pour doubler le score (2-0). Du grand art. Et une vraie révélation. Rayon confirmation, l'abattage au milieu de Cheyrou se posait aussi là. Tandis que Mandanda vivait une de ses mi-temps les plus paisibles. Forte d'une belle circulation de balle, ponctuée de phases de jeu percutantes, l'assise de la victoire marseillaise ne vacillait pas après le repos. Mieux, un troisième larron se signalait après Valbuena et Grandin : Cissé. L'international frappait d'abord le poteau, dans un angle fermé, après avoir effacé le gardien. Le stade l'inondait d'encouragements. Et il y répondait à l'heure de jeu, en renard, en convertissant en but un ballon relâché dans les airs par Ruffier (3-0). Deux + un qui font trois, et presque quatre quand Cissé, toujours, servi dans le bon tempo, butait sur le gardien. L'animation offensive de l'OM avait une nouvelle fois trouvé la faille. Ce sera là la dernière, alors que le jeune Bakar, après son triplé du tour précédent, s'illustrait du plat du pied (3-1, 70e). Une simple réduction du score. Rien de plus. Le chronomètre escortait l'équipe olympienne vers sa qualification Auteur : Laurent Oreggia |
|
|