Article de om.net du 19 mars 2008 |
Pape Diouf : " il y a une drole de sonnette d'alarme qui a retenti Le Président Pape Diouf commente à chaud l'élimination de son équipe par les amateurs de Carquefou. Il exhorte ses troupes à se remobiliser pour obtenir la troisième place qualificative pour la Ligue des Champions.
C'est une grosse déception pour l'Olympique de Marseille... Il n'y a pas grand-chose à dire. Tous ceux qui ont assisté à la partie, ont vu que, tout compte fait, les plus méritants l'ont emporté. A partir de là, on peut plaider que c'est le lot de surprises que révèle la Coupe de France, remonter l'histoire et rappeler les grandes surprises qui ont rythmé la vie de cette épreuve. Il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui, la déception est vive, cruelle, très difficile à supporter. D'autant plus que, quand l'on considère que mercredi dernier, nous nous faisions sortir en Coupe de l'UEFA de la manière que l'on sait. Aujourd'hui, nous nous faisons battre par une équipe qui flirte plus avec la DH qu'avec le CFA2. Il y a là une déception qui n'a pas de nom. Maintenant, il nous reste, pour ne pas assombrir notre fin de saison, à nous remobiliser, à essayer de jouer ce qu'il reste comme matches, c'est-à-dire neuf matches de championnat, comme les joueurs de Carquefou l'ont joué aujourd'hui et essayer de jouer et d'obtenir la troisième place en Champions League qui est le seul objectif qu'il nous reste réellement, même si aussi, c'était aussi l'objectif initial fixé en début de saison. En tout cas, ce soir, la déception est vive.
Malheureusement, l'OM a buté contre une défense costaud... Oui, on peut dire tout ce que l'on veut. Nous avons joué parfois en attaque-défense. Nous pouvons dire aussi que les amateurs de Carquefou se sont massés derrière, qu'ils ont blindé leur défense. Nous pouvons tout dire mais il n'en démord pas moins qu'ils n'ont fait que le jeu que l'on pouvait attendre d'eux, ils ont tout donné. Au contraire, ils n'ont que des " vivas " à avoir. Moi, en tout cas, je leur adresse mes félicitations puisqu'ils ont su jouer avec leur coeur, avec leurs tripes, avec tout ce qui, aujourd'hui, fait que dans le football, on peut combler toutes ses insuffisances techniques et s'en tirer... ce que nous n'avons pas su faire. Quand on regarde le match dans son ensemble, il est difficile de faire un recensement objectif des occasions que nous avons eues. Nous n'en avons quasiment pas eu, à une ou deux exceptions près.
Un match de Coupe est-il, avant tout, une question de caractère ? Avant tout, c'est une question de caractère et, c'est vrai, une question de coeur. Nous n'allons pas refaire l'histoire aujourd'hui. Je crois qu'il faut simplement entériner l'échec qui est le nôtre et essayer de repartir autrement. Il y a une drôle de sonnette d'alarme qui a retenti. Déjà, nous avions senti les premiers grincements à Saint-Pétersbourg. Ce soir, c'est vrai qu'il y a matière à rester sur le qui-vive et surtout à aborder ce qu'il nous reste de la saison avec le maximum de vigilance et surtout avec l'implication de tout le monde. Auteur : Louis Quesnot |
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Article de laprovence.com du 19 mars 2008 |
L'humiliation Carquefou (CFA2) élimine l'OM de la coupe de France ! Historique pour le vainqueur, honteux pour les Olympiens ! Humilés ! Comme Nancy au tour précédent, les Olympiens sont tombés dans le piège de Carquefou, club amateur qui évolue quatre divisions en dessous. RI-DI-CULE ! Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier la prestation des Olympiens ce soir au stade de la Beaujoire. Affligeants dès cette 7e minute et ce but qui restera à jamais gravé dans la mémoire de N'Doye et de toute une ville, les hommes de Gerets ont touché le fond contre un club qui évolue quatre divisions en dessous. Ce sont des amateurs, qui luttent pour le maintien en CFA2, qui viennent de donner une leçon de réalisme et même de football à une équipe aux ambitions européennes. Qui était le club de CFA2 ce soir ? Assurément l'OM, incapable de provoquer, de percuter, de hisser son niveau de jeu, tout simplement ! Alors à qui la faute ? A Carrasso pour sa sortie hasardeuse sur le but ? A la défense, incapable de soigner son marquage et d'imposer son expérience ? Au milieu impuissant dans l'animation du jeu ou l'attaque désespérante d'imprécision ? Ils sont tous responsables ! Responsables car prévenus, après l'élimination de Nancy au tour précédent par cet impressionnant petit poucet. Responsables surtout de ne jamais avoir montré l'envie de renverser la tendance, de s'être résignés à accepter l'évidence d'une soirée cauchemardesque. Cette évidence, c'est que Carquefou mérite amplement sa victoire. Il n'y a rien à redire. Les hommes de Denis Renaud se sont battus contre de vrais pros. Comme des lions, rageurs, héroïques. Comme une équipe, solidaire... Ce soir, c'est plus que l'espoir de ramener un titre cette saison qui s'envole pour l'OM. C'est tout un état d'esprit qui s'est évaporé. Auteur : Anthony Jammot |