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Article de om.net

du 06 décembre 2008

OM 2-1 Nice : Du baume au coeur

 

Après trois matches sans victoire, l'OM a renoué avec celle-ci samedi. Un succès qui le hisse sur la deuxième marche du podium à 3 points de Lyon. Du baume au coeur dans une période difficile pour le club et ses supporters au lendemain de la condamnation de Santos.

Il fallait cette victoire. Pour arrêter le surplace en Ligue 1 bien sûr. Mais aussi offrir un peu de bonheur à un club et des supporters éprouvés par la condamnation de Santos. La soirée aura baigné dans les pensées, hommages, témoignages en direction de l'Ultra olympien. Mais seul un succès pouvait arracher un sourire à l'assistance. Juste l'espace d'un instant mêlant soulagement et plaisir. Avant que la mobilisation ne reprenne rapidement le dessus. Avec force, mais aussi avec le sens des responsabilités auquel le président phocéen aura fait appel avant le coup d'envoi, micro en main

Et encore, la joie fut même raccourcie par la nouvelle qui nous parvint vite de la blessure de Mamadou Niang, out jusqu'à la trêve.

Fort heureusement donc, ses partenaires bouclèrent la rencontre sur le score qui s'affichait au moment de sa sortie. Une marque que le Sénégalais avait contribuée à nourrir, d'un penalty en toute fin de première mi-temps, consécutif à une faute de Rool sur Valbuena (2-0).

C'était là le deuxième but marseillais. Et un moindre mal, compte tenu des nombreuses situations sur le but d'Ospina, à commencer par la barre touchée de plein fouet par Zenden dès le début de la partie.

Le premier but avait, en revanche, été heureux. D'une part, car il fut inscrit après deux occasions niçoises pour autant de parades de Mandanda. D'autre part, car ce ne fut pas un Olympien mais un Aiglon qui toucha le cuir en dernier. Sur ce coup-franc rentrant de Ziani, le portier azuréen eut sa vigilance réduite à néant par une déviation d'Echouafni (14e).

En regagnant les vestiaires fort d'un avantage de deux buts, l'OM avait-il fait l'essentiel ? Ce n'était pas dit. Car le souvenir des remontées lorientaises et parisiennes est encore bien ancré.

Et malheureusement, en s'engageant avec mordant dès la reprise, les Niçois apportèrent l'argument nécessaire pour une deuxième période compliquée.

D'autant que Habib Bamogo nettoyait la lucarne de Steve Mandanda depuis l'extérieur de la surface, au bout de trois minutes (2-1, 48e).

La messe n'était donc pas dite. Et l'église du Vél' en avait bien conscience. Il s'agissait alors de repartir de l'avant, et de concrétiser. Ce fut fait pour partie. Il y eut l'allant. Mais Ospina et son poteau préservèrent la minceur de l'écart. Deux fois face à Mamadou Niang. L'attaquant frappa d'abord le montant, alors qu'il s'était bien ouvert l'angle. Puis, juste avant sa sortie, il vit le gardien niçois faire la parade à bout portant.

Ce troisième but, il fut ensuite dans les pieds de Ben Arfa, entré pour le dernier quart d'heure. Tout en vivacité, le milieu de terrain affola la défense adverse. Une panique qui aurait pu entraîner un deuxième penalty, en deux occasions. Mais l'arbitra ne cilla pas ni sur l'une, ni sur l'autre.

Faute d'avoir arrondi son avance, l'OM demeura ainsi sous la menace jusqu'au coup de sifflet final. Comme quand Cana gêna Mouloungui, seul face au but, pour une parade du pied de Mandanda. Sa barre résonna même sur un tir terrible de Ben Saada dans le temps additionnel, avant de rebondir devant la ligne. Il y a quelques semaines, quand la réussite semblait tourner effrontément le dos aux Marseillais, peut-être serait-elle allée au fond.

Heureusement, c'était un autre vent qui portait les hommes d'Erik Gerets samedi. Et qui amène deux rendez-vous de haut vol, l'Atlético mardi et Lyon dimanche.

Auteur : Laurent Oreggia

 

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