Article de om.net du 08 novembre 2008 |
Grenoble 0-3 OM : Un OM tueur
Avec un réalisme à toute épreuve, les Olympiens ont aligné leur troisième succès de rang grâce à des buts de Ben Arfa, Koné et Cheyrou. La confirmation d'un OM en grande forme. "L'esprit de tueur" réclamé il y a quelques semaines par Erik Gerets habite aujourd'hui les joueurs olympiens. La victoire à Grenoble en est une illustration cristalline. S'il n'a pas été outrageusement dominateur dans l'Isère, l'OM a rentabilisé à fond ses opportunités. En menant très tôt par Ben Arfa, il n'a cette fois pas subi un retour rageur de la part de ses opposants. Il a courbé l'échine, Mandanda a brillé et Koné est venu planter un coup de poignard calmant les ardeurs grenobloises suivi, plus tard, du coup de grâce de Cheyrou. Et l'OM de signer sa troisième victoire consécutive et de mettre un terme à une semaine chargée mais finalement très prolifique avec trois succès. Il s'agit là du troisième succès de la saison à l'extérieur en L1 là où les Olympiens sont invaincus depuis janvier dernier à Rennes. Avec l'équipe qui avait battu le PSV quelques jours plus tôt ("l'équipe type du moment" selon le coach), la différence était ainsi faite très vite grâce à un débordement de Niang, ponctué d'un tir a priori manqué du Sénégalais que Ben Arfa transformait en but de près (4e 0-1). Et, en voyant la tête d'Akrour (16e), le tir de Romao (19e) et, pis, le poteau trouvé par le tir de Feghouli (25e), le sale souvenir des égalisations rapides des adversaires olympiens refaisait jour. Pas cette fois, pas en ce moment. Au contraire, Koné rentabilisait l'erreur d'appréciation de Flachez sur un centre venu de la droite pour battre Wimbée d'une reprise acrobatique à bout portant (0-2, 32e). Souvent tancés par des Grenoblois accrocheurs, les Olympiens répondaient par un ratio buts/occasions d'un réalisme froid. Et Mandanda prouvait encore sa forme actuelle en déviant un tir à bout portant de Romao (45e+1). Dans la foulée, le penalty réclamé par le GF38 n'existait pas. Avec une telle avance, les soubresauts de la deuxième période étaient accueillis avec beaucoup plus de sérénité. L'incursion de El Mourkabi était stoppée par Mandanda (63e) et Erik Gerets d'en profiter pour faire souffler ses cadres. Victimes de douleurs durant la semaine, Ben Arfa et Niang pouvaient sortir avec le sentiment du devoir accompli. Eux qui ont tant pris part aux trois victoires de la semaine. L'occasion aussi de fermer le jeu pour l'entraîneur belge. L'entrée de Zenden permettant de venir boucler à double tour l'entrejeu et celle de Samassa d'apporter un point d'appui devant. De quoi aussi donner une fin de match calme en terme d'occasions avec des Isérois venant souvent buter sur le double rideau marseillais. Dans ces cas-là, et avec deux buts de plus, la confiance est plutôt du côté de l'équipe qui défend. A l'image de la touche finale signée Cheyrou. Sur une déviation de Samassa dans le rond central, le milieu de terrain avait tout loisir de s'amener aux vingt mètres et de décocher une frappe que Wimbée ne pouvait pas maîtriser (0-3, 82e). Histoire de plier définitivement le match, histoire de pouvoir profiter pleinement d'une semaine entière avant la réception de Lorient samedi prochain. Auteur : Emmanuel Jean |
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