Article de om.net du 01 mars 2009 |
Caen 0-1 OM : L'OM s'accroche L'OM ne s'est pas laissé décrocher dimanche. Alors que Paris et Bordeaux s'imposaient à domicile et avant le nul de Lyon, les Olympiens ont gagné à Caen, grâce à un but de Brandao. Les Olympiens marquent à bon escient cette semaine. Un but à chaque fois. Et c'est suffisant pour faire la décision. Un face à face réussi par Brandao a ouvert et clôt la marque dimanche après-midi. Permettant aux Phocéens, comme à Monaco il y a quinze jours, de repartir de Normandie avec ce qu'ils étaient venus chercher. Trois points qui maintiennent l'OM sur le podium, à un point de Paris (2e), cinq de Lyon (tenu en échec en soirée par Rennes) et avec une unité de plus que Bordeaux (4e). Alors que débute le mois de mars, généralement celui des préliminaires du sprint final, les points commencent à valoir cher. Le mérite des joueurs d'Erik Gerets aura donc été de faire ce qu'il fallait pour garder les pieds sur leur troisième marche. Ils affichaient, au coup d'envoi, leurs intentions offensives dont on les sait coutumiers : Brandao en pointe, Koné à ses côtés et Ben Arfa à la baguette. Un plan dont l'ambition n'était pas remise en cause par la sortie de l'Ivoirien, touché rapidement à la cheville. Wiltord le remplaçait, et se positionnait sur la gauche. Alors que Mamadou Niang était ménagé, tout comme Mathieu Valbuena. Malgré tout, la meilleure occasion olympienne de la première période ne vint pas d'un " offensif ". Cheyrou, promu capitaine, se sentit pousser des ailes à la 13e, mystifiant l'axe caennais avant de frapper fort du droit à l'entrée de la surface. Présent sur la trajectoire, Planté claqua sur sa transversale, tandis que Brandao ne put reprendre à la retombée du ballon. Une action individuelle, finalement assez isolée dans la partition très collective jouée par le onze marseillais. L'équipe caennaise, malgré toute son envie, n'eut au vrai que peu d'emprise sur le match. Elle eut ses moments forts. Mais leur intensité se révéla insuffisante pour véritablement troubler la sérénité défensive dégagée par la paire Civelli-Zubar. Le canonnier malherbiste, Steve Savidan, surveillé comme le lait sur le feu, ne se retrouva ainsi pratiquement jamais en position de tir. Une situation dans laquelle se fit placer Brandao, à la 66e minute, grâce à la combativité de Wiltord et une merveilleuse ouverture de Cheyrou. Le Brésilien sut être à la hauteur de l'offrande, en éliminant Planté, pour son premier but à l'OM (0-1). Par la suite, le jeu court et direct des Marseillais les rapprocha d'un deuxième but. Celui que le Brésilien aurait pu signer en fin de partie d'une bonne frappe croisée, du gauche. Cette saison, quand les Phocéens ouvrent la marque à l'extérieur, ils ne perdent pas. La fin de match ne contredira pas la statistique, bonifiant un peu plus encore le bilan olympien en déplacement. Auteur : Laurent Oreggia |
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