Article de om.net du 07 mars 2009 |
OM 0-0 Valenciennes Dans un match animé face à des Valenciennois culottés, l'OM n'a pas su trouver la faille pour l'emporter au Vélodrome. Les matches nuls se suivent (malheureusement) au Vélodrome mais ne se ressemblent pas. S'il y a quinze jours face au Mans, les Olympiens s'étaient heurtés à un mur, ils sont cette fois tombés sur des adversaires audacieux et sans complexes malgré leur mauvais classement. Le résultat fut toutefois le même et les difficultés olympiennes aussi dans un stade balayé par le mistral. "Une impuissance offensive" résumait Pape Diouf dans les couloirs du Vélodrome alors qu'Erik Gerets regrettait que ses joueurs n'aient "pas été capables de maîtriser le jeu." Ce fut pourtant un match enlevé (surtout en première mi-temps) et truffé d'occasions avec trois poteaux, dont deux pour Valenciennes. Les Olympiens auraient pu l'emporter mais ils auraient pu tout aussi bien s'incliner. "On pourrait dire qu'on a perdu deux points mais je pense plutôt qu'on en gagne un" constatait d'ailleurs José Anigo pour souligner un peu plus la féroce opposition valenciennoise. Malgré tout, la troisième place est conservée mais Paris vainqueur à Lorient (0-1) a trois points d'avance et Toulouse qui a battu Bordeaux (3-0) est désormais collé à l'OM avec le même nombre de points. Le résultat est donc une "grosse déception" (Erik Gerets) mais la rencontre fut animée. Avec son schéma très offensif, la troupe de Kombouaré afficha très vite ses intentions. Si Mandanda brillait plusieurs fois, il excellait avec un arrêt réflexe incroyable sur la reprise de volée à bout portant de Schmitz suite à un corner (33e). Il avait aussi le brin de réussite qu'il faut sur le coup franc de Tiéné qui touchait son poteau gauche (37e). Peut-être plus spectaculaires, les initiatives nordistes ne devaient pas faire oublier les réponses olympiennes. De la bonne frappe écrasée mais trop croisée de Cana (28e) au face à face perdu de Bonnart devant Penneteau (42e) jusqu'au missile de Taiwo qui s'écrasait sur la barre (38e), on rendait les coups au Vélodrome. Après la pause, l'animation baissait d'un cran mais les opportunités demeuraient. La tête de Niang était trop enlevée (53e) alors que celle, plongeante, de Darcheville pour Valenciennes passait près du montant gauche de Mandanda (56e). Brandao eut lui aussi l'occasion de trouver la faille. Bien lancé par Niang, il exécutait un tir du "pointu" que Penneteau repoussait (63e). Et le mano à mano de se poursuivre avec la demi-volée de Ben Arfa (69e) et surtout le coup franc terrible de Lacourt sur la barre (88e). Et alors que les Nordistes baissaient un peu le pied au fil des minutes, l'entrée de Zenden apporta un plus dans la construction en fin de partie. Pas assez néanmoins pour faire la différence alors que la tête de Valbuena voyait le cadre s'échapper (90e+1). Rageant mais logique au final comme le reconnaissaient les acteurs olympiens. Le déplacement au Parc des Princes dimanche prochain s'annonce de fait encore plus palpitant que prévu. Auteur : Emmanuel Jean |
|