Article de om.net du 02 mai 2009 |
L'OM refuse la défaite (2-2)
Mené deux fois au score, l'OM n'a pas baissé pavillon contre Toulouse. Il devrait rester en tête (à la différence de buts) même en cas de succès dimanche de Bordeaux contre Sochaux. L'OM n'a pas gagné. Et pourtant le Vélodrome a vibré. Et pas qu'un peu. De simples frémissements jusqu'à la pause, et puis ensuite de grandes secousses ont agité l'enceinte du Boulevard Michelet. Avec un Ben Arfa virevoltant dès sa rentrée à la mi-temps. Avec un Cheyrou incisif, et un Niang décisif. Mais il y a aussi eu dans cette deuxième période un peu folle ces contres assassins de Toulouse. En cela, la rencontre a parfois ressemblé à celle contre Donetsk, quand les Olympiens multipliaient les occasions et se faisaient punir en contre. Mais à une différence de taille, les Phocéens n'ont pas manqué de précision comme face aux Ukrainiens. Ils sont tout simplement tombés sur un brillant Carrasso. 27 tirs ont été décochés en sa direction. S'il a été copieusement applaudi à l'échauffement, l'ancien gardien en aura fait grimacer plus d'un ensuite. Pas en première mi-temps ceci dit. Les quarante cinq premières minutes, bien que maîtrisées par l'OM, auront été insuffisamment animées. C'est au retour des vestiaires que la tempête a succédé au calme. Avec Hatem Ben Arfa (entré à la place de Mathieu Valbuena) en cyclone. Sa perforation de tous les rideaux toulousains dès la reprise augurait d'une deuxième moitié de match endiablée. Malheureusement, le TFC jetait un froid en contre. Gignac crochetant Hilton, avant de trouver l'espace entre les jambes de Mandanda pour ouvrir le score (0-1, 47e). Comme à Lille la semaine passée, la 2e période débutait de la pire des manières. L'OM allait-il avoir les mêmes ressources qu'à Villeneuve d'Ascq ? Oui, et par deux fois. Dans le jeu, en repartant à l'assaut, les Olympiens gommaient une première fois l'avantage violet. Niang reprenant de la tête un centre de Cheyrou pour l'égalisation (1-1, 63e). Elle galvanisait l'équipe... et le stade. Une poussée irrésistible vers la victoire. Et pourtant, Gignac, encore lui, caviardait l'idyllique tableau en se trouvant à la conclusion d'une nouvelle contre-attaque menée à 4 contre 2 (1-2, 72e) ! Aie ? Même pas mal répondait Niang, en remettant les deux formations à égalité sur l'engagement. Le Sénégalais profitait de l'appui de Brandao pour embarquer la défense avant de bénéficier d'une déviation du pied de Cetto pour tromper Carrasso (2-2, 73e). Encore un petit effort. Encore un but, suppliait un Vélodrome ardant. L'embrasement se prolongera. Mais le score lui, en restera là. Malgré une nouvelle salve d'occasions dans le dernier quart d'heure. Toutes à mettre au crédit d'un OM qui sur sa deuxième période méritait vraiment mieux. En refusant coûte que coûte la défaite il devrait demeurer en tête au terme de la 34e journée. A moins d'un carton girondin, la différence de buts olympienne devrait maintenir les hommes d'Erik Gerets sur la plus haute marche du podium. Alors deux points de perdus ? Attendons quand même Bordeaux-Sochaux... Auteur : Laurent Oreggia |
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